Ici et ailleurs (45) : la mode du hors des limites
Plus question de se contenter de rentrer au bureau pour raconter des vacances vertes ordinaires. Il faut avoir passé son été à réaliser des prouesses ayant mis son corps à rude épreuve.
Plus question de se contenter de rentrer au bureau pour raconter des vacances vertes ordinaires. Il faut avoir passé son été à réaliser des prouesses ayant mis son corps à rude épreuve.
Le marché hebdomadaire ruisselle de couleurs, d'odeurs et laisse deviner des saveurs tentatrices. Il entre dans sa plus belle saison, celle qu'il avait oublié depuis deux ans. Les chalands n'avancent plus masqués et les sourires sont perceptibles sur des visages de tous les âges comme si le besoin existait d'accompagner le soleil inondant la Place de la Prévôté.
Impressions d'un promeneur solitaire sur la piste un matin d'automne. La nature dans la proximité offre bien eds émotions.
Brutalement alors que l'été se termine, le lundi devient la journée du vide contrairement à tous els autres depuis plus de 50 ans. Sensation bizarre de constater que la vie s'arrête.
Promenade dominicale d'aôut sur la piste Lapébie tellement différente d'un jour à l'autre. Eté pluvieux, été heureux pour la piste
Suivre le Tour de France des « géants des cycles » constituait l'occupation favorite des étés. Je n'ai pas souvenir d'une édition que je n'ai pas intensément vécue. Malgré toutes les critiques liées à son caractère mercantile, les vérités dérangeantes sur le dopage, le caractère factice des affrontements, les excès publicitaires, j'ai la grande boucle qui fait le tour de mon cœur. Chaque année, aussi longtemps que ma mémoire me le permet, j'ai suivi les prouesses de porteurs du maillot de leur pays ou de leur région puis ceux de leurs sponsors dont bon nombre ont disparu.
Contrairement à ce que j'aurai pu penser, en parcourant mon environnement à pas comptés je n'ai pas constaté une effervescence particulière sauf sur la piste cyclable Lapébie où les vélos de toutes tailles, de tous les prix et de toutes les spécialités ont défilé toute la journée. En ma famille, en groupe, en solitaire les déconfiné.e.s avaient grand besoin de pédaler.
Quelques dizaines de mètres à pied pour plonger dans un bain irremplaçable, donnant son véritable sens à la vie. Je me sens tellement bien assis au milieu des autres, des touristes étrangers qui scrutent cette micro-société du « Café des copains» juste à coté de la Mairie avec le regard étonné d’un entomologiste découvrant une espère en voie de disparition.
Les critériums cyclistes professionnels s'effacent du programme les uns après les autres même si certaines tentatives pour les relancer se font jour dans des lieux ayant eu une tradition de…