La commission permanente du Conseil général constitue la cellule ouvrière de cette collectivité locale. Elle se réunit régulièrement pour alimenter les projets déposés par les intercommunalités, les communes, les associations ou les particuliers. Les débats sur l’avenir du Conseil général, laminé par la fameuse réforme induite par le rapport Balladur, auraient tout intérêt à prendre en compte, par exemple, l’impact sur les investissements ou le fonctionnement des structures les plus dynamiques, des aides délivrées par la Commission permanente des conseils généraux. La prochaine allouera la bagatelle de 332 695 euros d’aides directes… Un véritable encouragement à la relance, délivré auprès des dizaines de partenaires, qui ne le médiatisent pas trop !
Ainsi, cette fois, j’ai veillé à ce que deux dossiers soient examinés avec une attention particulière. Ils concernent les conventions d’aménagement des écoles (CAE) de Tabanac et Latresne. Mon engagement, pris auprès des élus de ces deux communes, sera parfaitement respecté, et leur permettra de travailler sereinement avant que le Conseil Général soit relégué aux oubliettes de l’histoire territoriale de la France, puisque l’aide aux équipements scolaires du premier degré ne relèveront plus des attributions possibles du département ! Autre secteur qui est visé et qui risque de disparaître, celui du soutien aux associations ou collectivités gérant les accueils enfance. L’association bonnetanaise d’accueil des enfants sera destinataire de 2 925 euros… et celle d’accueil de l’enfance de Fargues Saint Hilaire obtiendra 6 698 euros. Même verdict pour les subventions distribuées en faveur des écoles, comme celle de Cénac (informatisation) de 2 019 euros, Haux pour un abri vélo (4 495 euros) et Salleboeuf (11 000 euros). Ces communes devront admettre que ces aides spécifiques à la Gironde, grâce à la compétence générale, n’existeront plus dans des délais assez brefs ! Où prendront-elles l’argent ?
Que deviendront, à terme, ces structures, et qui peut faire croire aux parents que la suppression du département permettra d’éviter des impôts , quand ils devront obligatoirement payer les prestations (centre de loisirs ou crèche…) plus cher? Ce n’est que de l’effet d’annonce et de la supercherie ! Pour tout ce que le Conseil Général détruit ne pourra plus donner, ce sont les communes, et donc les particuliers, qui devront mettre la main à la poche. Tout le monde semble oublier que l’argent des impôts revient d’une manière ou d’une autre vers les contribuables grâce à l’effet de solidarité qu’ils induisent. Autre exemple, pour les 1200 euros alloués au projet « cyclo » de l’association de jumelage Créon-Neusdorf, ou pour les 1 200 euros versés au club de tennis de Cénac, qui ne correspondent nullement aux futures compétences prévues pour un conseil général croupion! (suite…)
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