Histoire d’une rédaction d’une autre époque

cette rédaction du 23 mai 1959, il est indéniable que j'étais imprégné de cette culture que l'école publique Laïque dispensait pour avec des gravures symbolisant l'évolution d'un pays vers la République. Une vision certes simpliste mais dans le fond accessible à toutes et à tous ce qui constituait un bien commun transmis de génération en génération.

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Le nouveau partage de Noël laissera des traces

Noël débarrassé de ses oripeaux des croyances rassurantes pour les enfants de la possibilité de recevoir ce qu'ils désirent ou d'être de plus en plus déçus par ce qu'ils n'ont pa eu, reste une journée du partage. Partage intergénérationnel autour de moments qui n'ont plus aucun lien avec l'histoire religieuse, partage des capacités matérielles que l'on a à offrir mais aussi et surtout partage du fait qu'il existe encore des possibilités de se retrouver de manière non-virtuelle.

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Confinavirus (S2-E 3) : le virus du western électoral

Les duels, les combats qui se règlent à la gâchette en face à face dans une rue poussiéreuse d'une ville en devenir n'existent plus. Les révoltes, les affrontements, les émeutes se succèdent avec des shérifs qui dégainent plus vite que les ombres sur lesquelles ils tirent. L'Amérique ne tient plus ses promesses, se transformant toujours plus en terre des inégalités les plus profondes, des différences de niveaux culturels, des écarts d'espérances de vie et des fractures sociales.

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On s’étonne d’une affaire bidon

Le Tour de France s'achèvera demain. Il aura été marqué par la domination écrasante, rappelant des périodes que l'on pensait révolue des Jumbo que Romain Feuillu, ancien coureur du Tour ayant porté le maillot jaune, appellent les « éléphants volants ». Alors que l'on craignait que bien des coursiers aient du mal à digérer, faute de compétitions préparatoire suffisamment relevées. La saison a débuté très tardivement mais certains semblent bien au point pour digérer tous les cols et tous les pièges. Bien entendu tous les contrôles effectués donnent des résultats conforme au code des règles anti-dopage. Il y a eu semble-t-il plus de craintes liées aux tests sur la détection des cas de COVD-19 que sur les flacons d'urine partant pour le laboratoire spécialisé dans la traque des tricheurs. Il n'y en a pas et c'est probable qu'il n'y en aura pas. Le virus a occulté tous les doutes qui planent sur le train d'enfer qu'une seule équipe paraît en mesure de tenir. Les spécialistes qui doutent (ils sont peu nombreux) comparent les envolées slovènes avec les performances de la belle époque où l'EPO coulait à flots dans les vaisseaux des conquérants des sommets. Les Slovènes épatent.leurs équipiers intriguent et encore une fois la suspicion s'installe sur leurs performances. Leurs performances laissent rêveurs leurs adversaires et les équipes françaises dont les meilleurs éléments ont sombré les uns après les autres. Alors les enquêteurs suivent la trace de l'aide extra...ordinaire qui donnerait des ailes aux Jumbo dont la vélocité, la puissance, la durabilité écœurent le reste du peloton. Les records de l'escalade des 21 virages de l'Alpe d'Huez auraient été pulvérisé cette année et la comparaison aurait été possible. Quand on constate que le meilleur des équipiers du maillot jaune, « Wout Van Aert, un puncheur, un sprinteur, est aussi capable de rouler sur des cols pendant plusieurs minutes et faire exploser tous les grimpeurs très loin de l'arrivée et de continuer à rouler. Il y a quelque chose qui ne va pas. Même Chris Froome (quadruple vainqueur du Tour) n'était pas aussi extraordinaire que Wout Van Aert! Là, on voit bien qu'il y a un truc… Il est au top sur tout, et tu sais bien quand tu fais du vélo qu'il est impossible de travailler toutes les spécialités et d'être au top physiquement partout. » explique romain Feuillu dans Le Parisien. En fait le secret de cette forme époustouflante qui peut conduire l'intéressé sur la plus haute marche du podium du championnat du monde se résumerait dans une nouvelle formule : les cétones ! Un nom plus avenant et sympa que celui de l'érythropoïétine qui ne faisait vraiment pas très sain. Les cétones, ont été les boissons suspectes du Tour de France 2019,et elles le sont encore cette année. Les trois formations qui comptent et survolent le peloton des « sobres » du monde en consomment ouvertement et régulièrement. C'est devenu un vrai débat. Les chercheurs belges se penchent sur des comparatifs de performances sans dégager des certitudes. L’Agence mondiale antidopage (AMA) continue a fermer les yeux sur ces boissons riches en corps cétoniques, considérés comme de simples compléments alimentaires par leurs utilisateurs. A dose répétée elles finissent par effacer la douleur dans l'effort ouvrant la possibilité de performances inhabituelles. L'effort surhumain devient abordable. Cette affaire n'est pas bidon et avec un brin de jugeote on comprend mieux pourquoi un maillot jaune a pris un risque en en récupérant un hors des limites autorisées. Le « cétone » dorée française avait peut-être besoin de se rassurer avant de faire face aux assauts des prédateurs aussi protégés que lui. Ceux qui fonctionnent au diesel ou au gaz naturel semblent bien ternes face à ces bolides dont le carburant a une toute autre allure. En 2015, une étude sur des cyclistes néophytes avait pourtant mis le feu dans le petit monde du vélo. Elle prétendait que l’écart de performances entre ceux qui en prenaient et les autres pouvaient monter jusqu’à 15 %. On a récemment démontré que l'effet n'était pas évident et garanti. Nul ne sait donc vraiment si ces boissons ont une effet bénéfique réel sur les performances et la « bataille » ne fait que commencer. Allez à leur santé ! Vus prendrez bien un petit coup de cétones de plus pour la route ?

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Pastilles d’été (15) : en manque d’étoiles

En été, il parait que les étoiles que comptent notre société vont passer l’été au Cap-Ferret ou ou moins sur les rives du Bassin d’Arcachon. C’est plus chic, et surtout, elles peuvent éclairer celles qui sont en villégiature et qui manquent parfois d’éclat. Le ciel avait heureusement décidé de pas faire la gueule pour cette soirée de fin août au Point relais vélo, situé le long de la voie verte des Deux Mers en cet été du début du XXI° siècle. Nul n'imaginait qu'un jour une décennie plus tard un virus détruirait des années de tissage d'un lien social indispensable au bonheur.

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Déconfinavirus (10) : la solidité du couple de la crise

Le déconfiné décoincé que je suis maintenant a effectué ce matin sa première sortie depuis le 13 mars dans le cadre de son mandat électif en cours. Une petite escapade de quelques kilomètres pour me rendre au centre routier départemental où s'effectuait la distribution des masques barrière destinés aux habitant.e.s du Créonnais.

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