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Votre livre d’or de la 5 000 eme chronique

Bonjour l’Instit !

Oui ! Aujourd’hui, je ne commence pas par mon titre amical, mais « à jour exceptionnel …. », je reprends cette Reconnaissance dont te gratifiaient, m’a t’on chuchoté, tes collègues du Département ! Admire le I …majuscule ! ! !

Oui ! 5000 Roue libre …de Jean-Marie Darmian : une rédaction quotidienne d’écolier, voulue par un Hussard, devenue un blog, un édito, une chronique, que dis-je … un bréviaire que tout mordu d’écran peut s’approprier avec le petit noir du matin pour y réfléchir ….la journée entière ! ! ! Car, six fois par semaine, ça recommence … en changeant de thème ! !

Sous ta plume électronique, que n’avons-nous lu, habilement décrits ou décriés d’actes politiques (que tu devais abandonner ? P…n de virus !), de faits divers ou de sociétés ; n’oublions pas aussi ce monde qui t’éloigne d’Alzheimer : je veux bien sûr parler de cette place de la Prévôté avec son marché et ses terrasses « arrosées » ☺ ou de la Lapébie ou de Sadirac-Plage … de la Pimpine. Ce pays, tel l’argile des Cruches, ce pays te colle à la peau tant tu l’as pétri et modelé et ce ne sont point quelques escapades familiales au pays d’Ezio ou au Canada qui parviendront à t’éloigner de cette Place que, j’en suis certain, tu peux traverser sans trébucher avec un masque plus opaque que celui de Mbappé !!☺

Continue, J-M, à nous régaler, nous, simples lecteurs …parfois commentateurs souvent encourageants mais aussi, personnellement j’en conviens, parfois piquants comme un bouvier dont le sillon s’incurve !

5000 rédactions ! C’est très bien , élève Darmian ! Persévérez ! Les Nobel préparent leurs bulletins de vote ! !

Quant à nous, Lectrices et Lecteurs (je déteste l’inclusive!), formulons un souhait que son oreille attentive attend avec impatience : se retrouver Place de la Prévôté pour fêter ce succès … avec l’Amateur de rosé ! ! ! Amicalement

François Raffin

Bonjour,

Suite à votre proposition de vous envoyer un mot, je n’ai rien de transcendant à vous écrire. Simplement vous dire un énorme merci pour vos blogs quotidiens. En effet grâce à ceux-ci je me tiens au courant de l’actualité, tellement je n’apprécie plus aucun média. Je comprends le travail que cela doit vous imposer ( tellement de recherches qui étayent vos affirmations!). Je me forge des idées d’après ce que je lis dans vos blogs…ouf! Je vous impose une drôle de responsabilité !!!! Merci encore et bravo pour votre ténacité. Cordialement. Françoise Gorde

Bravoooo / Merciiiiii  À bientôt  Amitié  Alain Lalande

Bonjour Jean Marie

Je ne pouvais évidemment pas m’abstenir de répondre à ta requête, ce que je fais avec plaisir pour fêter cette 5000ème Roue Libre(mieux que le mille pattes !). Mais avant Roue Libre tu écrivais déjà dans  « L’Autre Quotidien » que je lisais chaque jour, Et c’est en lisant un de tes articles où tu évoquais « le moral dans les chaussettes » que j’avais découvert que nous avions connu le même personnage au petit carnet noir, qui a quelque peu marqué notre jeunesse, et que avions lié connaissance. Avec toute mon amitié. Jean-Jacques Bonnin

Avant de tomber dans la plus sombre déprime, le 7 juillet avec l’arrivée au pouvoir (ou presque) de la peste noire, je te souhaite de vivre sereinement tes 10 000 et énièmes chroniques et de continuer longtemps. On dit que la mémoire collective d’un peuple ne dépasse pas 70 ans, ça fait 80 ans, on aura gagné 10 ans. Faute de mieux on croise les doigts et on serre les fesses. Merci encore pour tous ces grands moments de lucidité et de clairvoyance. Et merde aux cons comme disait le professeur Choron.

Philippe Conchou

Mon papa, qui en connaissait un rayon sur le vélo et lisait – déjà! – « Roue Libre » dans Sud Ouest, où Jean Ladoire exerçait son talent, m’a soufflé que votre perf sur le 5 000 est un exploit. Il savait tout, lui aussi, de Abebe (Bikila) jusqu’à Zatopek. On vous attend maintenant sur le marathon.
Je sais que mon texte n’est pas très Jazy. La faute à France – Pologne à la télé.
Mes compliments, M’sieur.

Christian Grené

PREMIER VOYAGE.- Le souvenir me vient d’un premier voyage:chaotique,bruyant,symbolique,à la destination incertaine,et puis débouchant dans une autre dimension.

Qui va là?

Les yeux bandés,les obstacles sous les pieds et l’équilibre rattrapé…quand même par des mains d’accompagnants inconnus:les voyages furent mouvementés.Tous les fracas du monde venaient à ma rencontre dans l’obscurité.Le jaillissement des bruits et la marche chaotique me laissaient étrangement capable de poursuivre mon chemin.

Comment de ces milliards d’années et de cette poussière d’étoiles avais je pu être projeté dans un tel endroit? De quelle caverne étais je sorti ,après m’être mis en mouvement on ne sait trop pourquoi,pour être un moment aveuglé par la lumière,et entrevoir des êtres humains? D’abord nomade en chemin,sollicitant l’entrée dans le prochain village,j’avais frappé à la porte d’entrée,habillé d’apparences et de certitudes,et de quelques interrogations.

Qui va là?

C’est un être humain,nomade cheminant à la recherche de quelque savoir capable d’inspirer l’orientation de ses pas vers une contrée plus éclairée et plus accueillante que le théâtre d’ombres et de bruits,d’où le sens de l’existence,de l’être et des choses s’était absenté.

J’ai entrepris à nouveau ce cheminement dans les quartiers de la misère humaine,parmi les écoles pauvres et les ateliers démunis d’outils ;j’ai traversé aussi les croisements de la générosité et de l’initiative solidaire à Madagascar.Que s’est il donc passé pour qu’autant d’hommes dorment dans la rue?Ils sont nombreux aussi,à marcher tôt le matin,vers des destinations inconnues;mais ils s’y dirigent tous,en tous sens,d’un pas décidé,portant sur la tête un bac de fruits ou d’autres choses à vendre.Ils ont tous quelque chose à faire dès le matin.Les taxis jaunes à trois roues,poussés par l’énergie humaine,parcouraient les rues commerçantes où tout se vend et s’échange,non loin des rizières bordées de baraques en tôle,en terre ou en paille. La vie est là aussi,rythmée par les musiciens,imagée par les mots des Malgaches accueillants et entreprenants.Que pourrais je y comprendre?Quel message y avait il à déchiffrer pour m’orienter dans cette partie du monde?

Tana,Morondava,le chaos des pistes,les villages traversés,le coucher de soleil aussi,au bout de l’allée des baobabs;et la conviction insubmersible de pouvoir être utile ici à quelqu’un. Il y eut des rencontres,celles de l’opportunité et de l’intérêt,des mots d’amitié,des gestes de fraternité,et cette étrange lumière de l’Océan Indien,donnant aux paroles et aux gestes une dimension nouvelle. J’avais frappé à la porte de Madagascar,loin des bavardages occasionnels,par delà l’agitation inconséquente et les certitudes trop bien établies;je sortais de ma caverne et tentais la traversée pour aborder un monde à la porte duquel j’avais frappé:des êtres humains m’avaient ouvert la porte et guidé dans un langage qui ne m’était pas étranger,à la rencontre de Madagascar. J’y avais même rencontré des frères et des sœurs. Michel Caron

Une autre contribution de Michel Caron

PHILOSOPHIE DU VÉLO

De quels évènements ROUE LIBRE est elle le signe? De quel sens est elle l’expression?

La pratique du vélo en de multiples circuits solitaires,m’a appris qu’être en roue libre suppose que la pente du parcours s’y prête,laissant le temps de contempler le paysage et de caresser l’horizon du regard. Que vais je bientôt rencontrer sur ma route?

Et si,d’aventure,nous roulons à plusieurs,se succèdent les moments de chevauchée solidaire,en équipe capable de traverser les zones de vents contraires,par l’effet de protection et d’entraînement les uns par les autres.

Il y a parfois le goût de l’échappée qui vient aux audacieux,à ceux qui retrouvent le désir de rouler en solitaire…tout en appréciant d’être reconnu pour le style et l’expèrience. Être en roue libre alors,fait qu’on est rattrapé et que les échanges reprennent entre les randonneurs,dans la poursuite de leur parcours commun.

L’être – libre de la roue évoque aussi l’horizon choisi du grand voyage possible de l’existence;les jours qui se succèdent laissent ouvert le choix des lieux d’étapes , des rencontres encourageantes et des luttes contre l’adversité.

Mais le temps est immobile,tandis que nous passons,même en roue libre. Les mots éclairés par le dialogue,viennent exprimer le sens du voyage qui est le nôtre dans le temps qui nous enveloppe.Ces mots transforment notre passage en voyage humain,en long cortège de nomades,en gestes de courage parfois , et de signes de fraternité,surmontant ceux de la haine et du ressentiment.

« Vivre ensemble dans un monde incertain »(1): voilà bien ce qu’être en roue libre pourrait vouloir dire,au sens où notre existence réclame quelque lien social qui nous aide,comme rouler en équipe,à nous assurer de quelque « protection face aux aléas de la vie,et de satisfaire son besoin vital de reconnaissance,source de son identité et de son existence en tant qu’homme ».(2)

« ROUE LIBRE » à sa manière,reformule sans cesse,l’esprit de liberté inspirant notre passage,enrichissant du même coup,notre volonté de répondre à la QUESTION SOCIALE posée aujourd’hui dans toutes ses dimensions.

(1)Daniel Cohen – « Il faut dire que les temps ont changé – chronique (fièvreuse )d’une mutation inquiète » .

(2) Serge Paugam,cité par Daniel Cohen ,dans le même ouvrage.

 

Bonjour,
voila un long bout de chemin parcouru en « roue libre », un blog découvert par feu mon frère qui me l’avait recommandé en me disant  » ce type est étonnant, une parution par jour! il me pète … » ( ce qui dans cette expression personnelle était un large compliment). Pas un jour sans consulter le billet du jour, suivi d’une réflexion superficielle ou plus profonde sur le que sais-je sur ce sujet ? Faut-il répondre et avec quels arguments, connaissances, compréhension ou opposition? Un autre angle d’approche étant possible est-il pertinent de l’évoquer? Parfois je m’abstiens, hélas pas assez souvent, d’intervenir car tout a été dit ou alors parce que je suis trop inculte sur le sujet ou bien que le temps m’a manqué …
Merci à vous de me permettre cette petite gymnastique matinale pour mes neurones vieillissants; merci de camper sur les Valeurs républicaines chères à mon cœur; merci pour vos contemplations poétiques qui écartent temporairement les nuages noirs pour faire apparaître un petit coin de ciel bleu.
Quelques vers de mirliton volés à Georges vous voudrez bien me pardonner s’il vous plait.

Des éditos j’en ai lu beaucoup
le seul qui est tenu le coup
Qui n’ait jamais viré de bord
Mais viré de bord
s’écrivait tout les matins
et faisait tellement de bien
il mettait les copains d’accords
tous les jours d’accords.

Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l’un d’entre eux manquait à bord
C’est qu’il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l’eau n’se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore

Désolé mais l’éloignement m’interdit de trinquer avec vous, mon verre de rosé aura ce soir la saveur de la 5000 éme de Roue libre. Ne lâchez pas le guidon ami ( je me permets) JM nous restons dans votre roue… libres évidemment !!
Bonne journée

Jean-Fraçois Facon

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