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Chacun s’adapte à la mise au « pass » !

Il y a depuis quelques jours les rencontres que l’on ne peut plus effectuer sur les terrasses de toutes sortes. Elles reposent sur la capacité à présenter ou non de ce très discuté « pass sanitaire » qui aura constitué la référence de toutes les discussions (au mieux), les polémiques (inévitables) ou les confrontations (au pire) de cet été. Les réfelxes, les habitudes ont changé.

« Tu crois qu’ils ont leur pass ? » Les « installés », le plus souvent « autochtones » jaugent les « arrivants » majoritairement « inconnus ». La dernière semaine des vacances a favorisé le jeu des pronostics. Christophe donne son pronostic : « Ils viennent tenter leur chance… je parie qu’ils ne l’ont pas tous. » Il est vrai que le groupe semble hésitant et mal à l’aise. Il ne sait pas trop où s’asseoir. Je m’avance pour aider la patronne seule derrière le comptoir. Intercepter les clients avant qu’ils s’installent sans les heurter n’est pas évident.

« Bonjour, Vous avez votre pass’ s’il vous plaît ? » Deux d’entre eux tendent leur téléphone tandis que le troisième fouille dans une masse de feuilles pliées. « Nous rentrons d’Espagne explique l’un d’entre eux. Nous avions été vaccinés avant de partir mais lui n’a pas voulu. Il passe des tests chaque fois qu’il en a besoin! » Effectivement l’intéressé ne manque pas de résultats. Le seul problème c’est qu’il ne retrouve pas celui qui rassurerait tout le monde. Les autres le regardent inquiets, fouiller parmi une demi-douzaine de feuillets plus ou moins pliés. Il lui faut vérifier les dates !

«J’ai été obligé de se rendre dans un centre avant de partir. Là-bas c’est payant : 60 € ! En fin de vacances c’est pas mal pour un document qui dure 48 heures. » D’autant explique le réfractaire « que nous avons franchi la frontière pour le retour en France et personne ne nous a rien demandé. » Il finit par retrouver le viatique dont il avait besoin pour pouvoir obtenir le droit de se désaltérer.

Christian m’explique qu’il avait eu déjà besoin d’un test pour pouvoir entrer en Espagne mais qu’ensuite il n’a été soumis à aucune autre règle que celles du masque, de la distanciation et des jauges ou des fermetures anticipées des bars et des restaurants. Il faut donc bien assimiler la donne française... « Un bon rosé frais me permettra de retrouver mes repères annonce-t-il. J’en profite tant que mon attestation est valable ! Après je vais voir… » Les « sentinelles » du pass’ attendent le verdict. En voyant le trio s’installer, elles savent que Christophe a perdu son pari. Il lui en coûtera une tournée qu’il ne rechigne d’ailleurs jamais à payer. Il aura, il en est certain d’autres opportunités de se rattraper.

L’arrivée d’un duo local ne génère pas grande motivation. La patronne s’avance et exige les preuves de leur vaccination. Elle se méfie pour connaître les personnes qui prétendent boire un demi sous les parasols. L’un des deux tend une feuille avec un sourire ironique. « Ce n’est pas votre nom ce pass’ n’est pas à vous ! Je veux le vôtre… » L’homme replie son prétendu viatique. « Et vous ? » Le comparse s’exécute. « Vous vous foutez de moi ! Désolée vous ne pouvez pas rester ici ! » Les prétendants à la terrasse ne protestent pas et s’éloignent. « Ils me prennent pour une bille. Ils avaient tous les deux la même attestation avec le même nom qui n’est pas le leur car je les connais et en plus elle n’était pas valable. » Voici un beau sujet de discussion pour les troupes installées autour de la table ronde d’une barrique que cette tentative de « passe pass' »

Francis embraye sur la fiabilité de ce document. « Ma femme a passé tous les contrôles avec un pass’ qui ne portait pas son nom et qui lui avait été délivré par le centre de vaccination.Quand elle s’en est aperçue elle y est revenue et ils ont rectifié sans expliquer pourquoi il y avait eu une erreur !  Je pense qu’il ya avait un mauvais chiffre dans son numéro de sécurité sociale et donc une personne qui n’avait pas été vaccinée avait un pass ‘ sans le savoir !» Le doute s’installe et Francis

Il y a depuis quelques jours les rencontres que l’on ne peut plus effectuer sur les terrasses de toutes sortes. Elles reposent sur la capacité à présenter ou non de ce très discuté « pass sanitaire » qui aura constitué la référence de toutes les discussions (au mieux), les polémiques (inévitables) ou les confrontations (au pire) de cet été. Les réfelxes, les habitudes ont changé.

« Tu crois qu’ils ont leur pass ? » Les « installés », le plus souvent « autochtones » jaugent les « arrivants » majoritairement « inconnus ». La dernière semaine des vacances a favorisé le jeu des pronostics. Christophe donne son pronostic : « Ils viennent tenter leur chance… je parie qu’ils ne l’ont pas tous. » Il est vrai que le groupe semble hésitant et mal à l’aise. Il ne sait pas trop où s’asseoir. Je m’avance pour aider la patronne seule derrière le comptoir. Intercepter les clients avant qu’ils s’installent sans les heurter n’est pas évident.

« Bonjour, Vous avez votre pass’ s’il vous plaît ? » Deux d’entre eux tendent leur téléphone tandis que le troisième fouille dans une masse de feuilles pliées. « Nous rentrons d’Espagne explique l’un d’entre eux. Nous avions été vaccinés avant de partir mais lui n’a pas voulu. Il passe des tests chaque fois qu’il en a besoin! » Effectivement l’intéressé ne manque pas de résultats. Le seul problème c’est qu’il ne retrouve pas celui qui rassurerait tout le monde. Les autres le regardent inquiets, fouiller parmi une demi-douzaine de feuillets plus ou moins pliés. Il lui faut vérifier les dates !

«J’ai été obligé de se rendre dans un centre avant de partir. Là-bas c’est payant : 60 € ! En fin de vacances c’est pas mal pour un document qui dure 48 heures. » D’autant explique le réfractaire « que nous avons franchi la frontière pour le retour en France et personne ne nous a rien demandé. » Il finit par retrouver le viatique dont il avait besoin pour pouvoir se désaltérer.

Christian m’explique qu’il avait avait eu déjà besoin d’un test pour pouvoir entrer en Espagne mais qu’ensuite il n’a été soumis à aucune autre règle que celles du masque, de la distanciation et des jauges ou des fermetures anticipées des bars et des restaurants. Il faut donc bien assimiler la donne française... « Un bon rosé frais me permettra de retrouver mes repères annonce-t-il. J’en profite tant que mon attestation est valable ! Après je vais voir… »

Les « sentinelles » du pass’ attendent le verdict. En voyant le trio s’installer elles savent que Christophe a perdu son pari. Il lui en coûtera une tournée qu’il ne rechigne d’ailleurs jamais à payer. Il aura, il en est certain d’autres opportunités de se rattraper. L’arrivée d’un duo local ne génère pas grande motivation. La patronne s’avance et exige les preuves de leur vaccination. Elle se méfie pour connaître les personnes qui prétendent boire un demi sous les parasols.

L’un des deux tend une feuille avec un sourire ironique. « Ce n’est pas votre nom ce pass’ n’est pas à vous ! Je veux le vôtre… » L’homme replie son prétendu viatique. « Et vous ? » Le comparse s’exécute. « Vous vous foutez de moi ! Désolée vous ne pouvez pas rester ici ! » Les prétendants à la terrasse ne protestent pas et s’éloignent. « Ils me prennent pour une bille. Ils avaient tous les deux la même attestation avec le même nom qui n’est pas le leur car je les connais et en plus elle n’était pas valable. » Voici un beau sujet de discussion pour les troupes installées autour de la table ronde d’une barrique.

Francis embraye sur la fiabilité de ce document. « Ma femme a passé tous les contrôles avec un pass’ qui ne portait pas son nom et qui lui avait été délivré par le centre de vaccination.Quand elle s’en est aperçue elle y est revenue et ils ont rectifié sans expliquer pourquoi il y avait eu une erreur !  Je pense qu’il ya avait un mauvais chiffre dans son numéro de sécurité sociale et donc une personne qui n’avait pas été vaccinée avait un pass ‘ sans le savoir !» Le doute s’installe alors pour lui le pass’

N’empêche que Christophe lui qui a seulement reçu sa seconde injection il y a quelques heures attend pour sa part impatiemment son viatique pour participer paisiblement à la vie collective qui malheureusement n’aura pas grande existence dans les prochaines semaines. « Je m’en moque de leurs histoires. Je veux être tranquille ! » A la terrasse ils sont beaucoup à penser comme lui… et les débats leur échappent un peu !

Il y a depuis quelques jours les rencontres que l’on ne peut plus effectuer sur les terrasses de toutes sortes. Elles reposent sur la capacité à présenter ou non de ce très discuté « pass sanitaire » qui aura constitué la référence de toutes les discussions (au mieux), les polémiques (inévitables) ou les confrontations (au pire) de cet été. Les réfelxes, les habitudes ont changé.

« Tu crois qu’ils ont leur pass ? » Les « installés », le plus souvent « autochtones » jaugent les « arrivants » majoritairement « inconnus ». La dernière semaine des vacances a favorisé le jeu des pronostics. Christophe donne son pronostic : « Ils viennent tenter leur chance… je parie qu’ils ne l’ont pas tous. » Il est vrai que le groupe semble hésitant et mal à l’aise. Il ne sait pas trop où s’asseoir. Je m’avance pour aider la patronne seule derrière le comptoir. Intercepter les clients avant qu’ils s’installent sans les heurter n’est pas évident.

« Bonjour, Vous avez votre pass’ s’il vous plaît ? » Deux d’entre eux tendent leur téléphone tandis que le troisième fouille dans une masse de feuilles pliées. « Nous rentrons d’Espagne explique l’un d’entre eux. Nous avions été vaccinés avant de partir mais lui n’a pas voulu. Il passe des tests chaque fois qu’il en a besoin! » Effectivement l’intéressé ne manque pas de résultats. Le seul problème c’est qu’il ne retrouve pas celui qui rassurerait tout le monde. Les autres le regardent inquiets, fouiller parmi une demi-douzaine de feuillets plus ou moins pliés. Il lui faut vérifier les dates !

«J’ai été obligé de se rendre dans un centre avant de partir. Là-bas c’est payant : 60 € ! En fin de vacances c’est pas mal pour un document qui dure 48 heures. » D’autant explique le réfractaire « que nous avons franchi la frontière pour le retour en France et personne ne nous a rien demandé. » Il finit par retrouver le viatique dont il avait besoin pour pouvoir se désaltérer.

Christian m’explique qu’il avait avait eu déjà besoin d’un test pour pouvoir entrer en Espagne mais qu’ensuite il n’a été soumis à aucune autre règle que celles du masque, de la distanciation et des jauges ou des fermetures anticipées des bars et des restaurants. Il faut donc bien assimiler la donne française... « Un bon rosé frais me permettra de retrouver mes repères annonce-t-il. J’en profite tant que mon attestation est valable ! Après je vais voir… »

Les « sentinelles » du pass’ attendent le verdict. En voyant le trio s’installer elles savent que Christophe a perdu son pari. Il lui en coûtera une tournée qu’il ne rechigne d’ailleurs jamais à payer. Il aura, il en est certain d’autres opportunités de se rattraper. L’arrivée d’un duo local ne génère pas grande motivation. La patronne s’avance et exige les preuves de leur vaccination. Elle se méfie pour connaître les personnes qui prétendent boire un demi sous les parasols.

L’un des deux tend une feuille avec un sourire ironique. « Ce n’est pas votre nom ce pass’ n’est pas à vous ! Je veux le vôtre… » L’homme replie son prétendu viatique. « Et vous ? » Le comparse s’exécute. « Vous vous foutez de moi ! Désolée vous ne pouvez pas rester ici ! » Les prétendants à la terrasse ne protestent pas et s’éloignent. « Ils me prennent pour une bille. Ils avaient tous les deux la même attestation avec le même nom qui n’est pas le leur car je les connais et en plus elle n’était pas valable. » Voici un beau sujet de discussion pour les troupes installées autour de la table ronde d’une barrique.

Francis embraye sur la fiabilité de ce document. « Ma femme a passé tous les contrôles avec un pass’ qui ne portait pas son nom et qui lui avait été délivré par le centre de vaccination.Quand elle s’en est aperçue elle y est revenue et ils ont rectifié sans expliquer pourquoi il y avait eu une erreur !  Je pense qu’il ya avait un mauvais chiffre dans son numéro de sécurité sociale et donc une personne qui n’avait pas été vaccinée avait un pass ‘ sans le savoir !» Le doute s’installe face à tous ces comportements ou ces manquements à la fiabilité d’un document controversé. 

N’empêche que Christophe lui qui a seulement reçu sa seconde injection il y a quelques heures attend pour sa part impatiemment son viatique pour participer paisiblement à la vie collective qui malheureusement n’aura pas grande existence dans les prochaines semaines. « Je m’en moque de leurs histoires. Je veux être tranquille ! » A la terrasse ils sont beaucoup à penser comme lui… et les débats des plateaux télé leur échappent un peu et ils sont perdus dans le maquis des contradictions ! Et chacun s’adapte. 

 

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Cet article a 2 commentaires

  1. Laure Garralaga Lataste

    Jean-Marie ne supportant pas que nous dérogions à la règle insiste…, persiste…, s’obstine… et me rappelle mon enfance : j’ai 4 ans (en 1943) et suis dans le trolley avec une amie de la famille… Y montent 2 Allemands qui nous demandent nos papiers…  »
    — Mademoiselle Yvette… Mais je n’ai pas de papiers… Qu’est ce qu’ils vont me faire…  »
    — N’aies pas peur, ils ne te feront rien… Ils savent que tu es trop jeune…
    Mon apprentissage de la vie a été précoce et me laissera des traces indélébiles…

  2. J.J.

    Les contestataires du pas sanitaire ou l’art de déclencher une tempête dans un verre d’eau.

    Macron a accusé les « gaulois » réfractaires à tout changement et bouleversement des habitudes, que nous serions d’après lu, mais il y a d’autres pays dont les habitants semblent nous faire une rude concurrence .

    À propos de l’Infini, Albert Einstein prétendait que seulement deux choses pouvaient être considérées comme infinies. Au moins l’une d’elle se manifeste chaque jour, et surtout actuellement avec une intensité accrue.

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