Une journée de travail en 2 communiqués

COMMUNIQUE DE PRESSE CONSEIL GENERAL
Philippe Madrelle, Président du Conseil général de la Gironde, à la suite des violents orages de grêle qui se sont produits en Gironde du 2 au 3 août 2013, a immédiatement demandé aux élus et services départementaux d’agir en soutien aux sinistrés et interpellé le Président de la République, le premier Ministre et le Ministre de l’agriculture, afin de débloquer des aides exceptionnelles pour soutenir les exploitants agricoles, et notamment les viticulteurs une nouvelle fois durement touchés par un phénomène météorologique d’une gravité exceptionnelle.
Philippe Madrelle a mandaté Jean-Marie Darmian et Jean-Luc Gleyze, vice-Présidents du Conseil général pour assurer le suivi des réunions organisées pour structurer la solidarité départementale en direction des viticulteurs durement éprouvés.
Dès cette matinée du lundi 5 août 2013, les vice-Présidents ont été en étroite relation avec le Ministère de l’agriculture afin de négocier l’aide du Gouvernement. Celui-ci communiquera très rapidement ce jour sur l’aide apportée.
Dès 16h, les Vice-Présidents accueilleront le Préfet de la Gironde afin de procéder à une nouvelle visite sur le terrain à Saint-Léon dans l’Entre-Deux-Mers.
A 17h, ils participeront à une réunion organisée par la Chambre d’agriculture à Grézillac.
Plus que jamais, le Département affirme son soutien immédiat et concret aux producteurs et viticulteurs girondins.

COMMUNIQUE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
Stéphane LE FOLL assure les agriculteurs de la mobilisation des services de l’Etat
De violents orages accompagnés de forts épisodes de grêle ont touché le sud-ouest vendredi 2 août. Les vignes de l’Entre-Deux-Mers, en Gironde, ainsi que les vignes du Bergeracois et des productions fruitières (pommiers et noyers notamment) et céréalières du département de la Dordogne sont concernées par ces intempéries.Selon les premières estimations, plusieurs milliers d’hectares de vignes auraient été touchés. Certaines parcelles seraient, d’après les premières évaluations, atteintes jusqu’à 80%.
Les pertes de récolte en viticulture et en grandes cultures résultant de la grêle sont assurables et, de ce fait, ne relèvent pas du régime des calamités agricoles. Le régime des calamités agricoles est toutefois mobilisable, le cas échéant, en cas de pertes de fonds.
Les services de l’Etat procèdent actuellement à une première évaluation des dégâts, afin de disposer d’un bilan consolidé dans les meilleurs délais. Cette évaluation, conduite en lien avec les professionnels concernés, permettra de calibrer des dispositifs d’urgence et d’examiner les mesures pouvant être mises en place afin de sauvegarder l’activité économique. Au terme de cette inspection, les services de l’Etat pourront initier une procédure de classement des zones sinistrées au titre des calamités agricoles pour les pertes de fonds.
D’ores et déjà, Stéphane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt demande aux services de l’Etat de tout mettre en place pour que les exploitants concernés puissent :

  • solliciter un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti pour les parcelles touchées par la grêle. Sur ce point les Maires pourront formuler au nom de l’ensemble des contribuables concernés de leur commune une demande collective auprès des services fiscaux.
  • solliciter auprès des caisses MSA une prise en charge de cotisations sociales. Ces dernières mobiliseront à cet effet l’enveloppe de crédits d’action sanitaire et sociale qui leur est allouée.
  • Il demande par ailleurs aux établissements financiers de prendre en compte cette situation exceptionnelle et de proposer aux viticulteurs sinistrés les solutions leur permettant de passer ce cap difficile.
Ce champ est nécessaire.

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Cet article a 3 commentaires

  1. ROUSSEAU

    Pourquoi faut il que ce soit les français qui payent pour ces viticulteurs bourrés de frics et avec des SUPERS CHATEAUX !!! la loi de la nature !! c’est pour tout le monde….. nous les pauvres on ne nous prend pas en charge quand il nous arrive un problème… que DARMIAN, MADRELLE et les autres sortent leur fric PERSONNEL…… pour aider tous ces RICHARDS……(au prix de leurs bouteilles !! ils peuvent voir venir)……

  2. goupil

    La situation est suffisamment grave pour que raison soit gardée! Il y a la réalité économique d’une activité viticole essentielle pour l’emploi, la production de revenus pour ceux qui s’y livrent, pour les entreprises prestataires. A ce titre la calamité agricole que constituent ces orages de grêles porte un coup important à la collectivité humaine, sociale et de l’emploi.
    La globalisation de l’analyse est pitoyable; s’il existe en effet de riches viticulteurs, y compris en Entre Deux Mers, combien sont ils? Leurs salariés, les entreprises prestataires, les artisans et commerçants des territoires concernés qui en subiront les conséquences sont ils des nantis?
    A contrario, l’interview d’un responsable professionnel affirmant que la profession est laissée seule face à ce drame, abandonnée, que ce n’est pas des aides dont on a besoin mais …..de la suppression de la loi Evin (!), est d’un « dorgiérisme » des années 1950, que seuls les nantis peuvent se permettre d’encore affirmer. Cette approche de la défense de la profession agricole, montée en puissance en parallèle du poujadisme porté essentiellement par les commerçants et artisans, combattait l’affiliation obligatoire aux régimes maladie et de retraite, la contribution par l’impôt au financement des équipements publics.
    Oui la viticulture bordelaise est dans sa majeure partie des volumes confrontée à de grandes difficultés structurelles, à des rémunérations du travail des viticulteurs bien en dessous de minima sociaux, à une organisation économique en décalage avec le fonctionnement du marché et de la distribution du vin, à un individualisme flatté pour mieux manipuler et régner.
    Alors, plutôt que de pratiquer un jeu de « ping-pong » (n’est ce pas un jeu où excellent nos visiteurs chinois?) entre mauvais et bons, réversible et à côté de la réalité, ayons la lucidité, le réalisme et l’humanité de s’efforcer de valoriser la réflexion et le courage en lieu et place de l’opprobre, de l’amalgamme et de la langue de bois « cussonnée »!

  3. Quelques chiffres pour resituer la viticulture dans sin contexte économique/
    La viticulture représente en France 558 000 emplois.
    Les exportations de vin rapportent à la France 7.6 milliards d’euros.
    Le vin est le second secteur d’exportation français.

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