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L’étouffement des supports écrits traitant de l’actualité

Parfois au moment de me placer devant l’écran blanc de la nuit noire qui occulte la vie citoyenne je me pose des questions sur l’utilité de publier six jours sur sept un texte qui me tient à cœur. L’inutilité de ce que je tente de mettre en œuvre depuis bientôt vingt ans sans « grosse «défaillance » remonte à la surface de l’eau lisse de mes certitudes. Est-il possible de défendre des idées qui ne soient ni extrémistes, ni caricaturales dans le système actuel de diffusion de la pensée ?

Je touche parfois la réponse du doigt sans avoir de certitudes. N’empêche que je doute de plus en plus. Le nombre de lectures des textes quotidiens ne cesse de baisser depuis quelques jours. Des abonnés me signalent ne plus recevoir l’annonce des parutions. Des chroniques semblent passer totalement inaperçues. Le profil facebook sur lequel je tente de diversifier le lectorat n’affiche pas de résultats certains jours comme si personne ne voyait le post. Bref j’ai la sensation d’étouffer !

Le système de diffusion gratuite d’un blog libre, non rentable (il me coûte environ 900 euros par an) est soumise à des paramètres qui échappent à la maigre capacité de connaissances que je possède. Les algorithmes et des intrusions inconnues jouent un rôle de plus en plus important dans les réseaux de diffusion. C’est une réalité même s’il est quasiment impossible d’en apporter la preuve. Il y a parfois dans les textes de mots qui entraînent des blocages ou tout au moins des mises en sommeil des parutions. C’est évident. Je le ressens selon les jours mais je n’ai aucune certitude. La semaine dernière par exemple, même si c’est de la paranoïa mal placée, les statistiques donnaient par exemple 2 vues en… Algérie, 6 au Maroc, 7 en Irlande et 16 aux États-Unis Il y en a parfois en Chine ou en Russie.

Pour les commentaires parviennent en moyenne une douzaine de messages de l’étranger (russe, arabe, turc ou anglais) dont le contenu est évidemment illisible par mes soins. J’en ai supprimé des milliers au cours de ses dernières années. Ce sont majoritairement des messages automatisées ou d’arnaques diverses mais ils n’existaient pas au début de Roue Libre. Comme d’un autre coté les réactions de « vrais » lecteurs se résument à une demi-douzaine de fidèles il est légitime de se poser la question de la diffusion qui dépasse parfois les 50 % des abonnés et donne au mieux un peu plus de 20 % de lecture. Il paraît que ce sont d’excellents taux selon les analyses régulières du blog.

Sans aucune paranoïa je commence à penser qu’au fil des années et des améliorations technologiques il devient illusoire de croire dans une possibilité de diffuser hors des grands canaux médiatiques. Un article sur un site spécialisé annonce de profondes modifications des supports d’actualité. Le titre « Google n’aime pas l’actu » donne encore plus de sens à mes inquiétudes. Un rapport interne vise en effet à abandonner toutes les références aux journaux ou aux autres supports médiatiques. « Google semble avoir trouvé un nouveau levier de négociation dans le bras de fer sur les droits voisins et la rémunération de la presse » explique le site « méta Médias Liens vagabonds »

En effet une « étude » menée en Europe donne des pistes au géant des Gafa : « les contenus d’actualité ne génèrent aucun revenu publicitaire mesurable » la conclusion est alors inévitable : « la presse ne vaudrait rien ». Les constats effectués quand elle a été provisoirement supprimée des contenus Google le confirment. Un nouveau phénomène s’ajoute à cette « étude » qui a été soigneusement préparée pour contrer les tentatives du syndicat de la presse de faire payer le géant américain. on laisse le soin à l’IA d’effectuer les synthèses et le suivi de l’actualité. 

« En parallèle, une autre dynamique fragilise le rôle de la presse dans l’écosystème numérique : le basculement progressif des usages vers les IA conversationnelles ». Selon des spécialistes les passages vers IA ont bondi de 5,5 à 6 millions entre mai 2024 et février 2025. Dans le même temps, les visites en provenance des moteurs de recherche ont reculé de plus de 64 millions. Pour les 500 principaux sites d’information américains, cela représente une baisse de plus de 15 % en neuf mois.

Les représentants de la presse en France ne sont pas dupes : « Google mesure uniquement ce qui sert sa thèse – les revenus publicitaires à court terme – tout en minimisant ce qui prouve notre valeur : la perte d’audience et d’habitudes de lecture à long terme résultant de la disparition de notre contenu”  a déclaré le Président du syndicat. Le signal est clair : si Google considère qu’un retrait de l’actualité n’affecte ni ses revenus ni ses usages, il n’a plus aucune incitation à négocier.

Comment croire qu’un simple citoyen aussi motivé soit-il peut échapper à ces « filets » tendus sur les réseaux qui éliminent ou piègent les moindres initiatives et qui finiront pas écraser tout ce qui ne sera pas conforme à l’idéologie des maîtres réels du monde médiatique? Je vous donnerai par exemple demain les statistiques sur cette chronique ! 

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En savoir plus sur Roue Libre - Le blog de Jean-Marie Darmian

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Cet article a 12 commentaires

  1. Ménière

    Merci pour ce que vous êtes, merci pour ce que vous faites ! Encouragements et salutations distingués.

  2. J.J.

    J’espère qu’en plus de quelques fidèles qui commentent l’actualité (une toute petite, minuscule, microscopique partie visible de l’iceberg), le nombre de lecteurs de Roue Libre est plus important.

    L’ I. A. il me semble a « bon dos » : comme elle n’est probablement pas programmée pour répondre aux critiques, il est aisé de lui faire dire tout ce que l’on a envie de déclarer. Jusqu’au jour (j’anticipe peut être comme dans un roman de science fiction) où cette I.A. s’affranchira de ses guides humains.
    Et là ça risque de devenir imprévisible et ingérable au grand dam des apprentis sorciers. Enfin j’espère que si ça arrive j’aurai « débarrassé l’hôtel de mes restes mortels ». (Georges Brassens la Femme D’Hector).

  3. Gilles Jeanneau

    Prêcher dans le désert, telle est souvent, moi aussi, mon impression sur ma toute petite sphère d’influence…
    Mais qu’importe, Jean-Marie; il faut penser au colibri qui apporte sa goutte pour éteindre l’incendie: il a fait sa part.
    Et nous aussi faisons la notre; le reste ne nous appartient pas.
    Au fond, advienne que pourra après tout et on ne peut que constater le résultat, même s’il n’est pas conforme à nos attentes
    Alea jacta est, comme disait Astérix.
    Et bonne journée quand même!

  4. pontoizeau-puyo martine

    bonjour JEAN marie,
    je suis contente de pouvoir à nouveau te lire, après une longue absence. Je ne commente pas très souvent, d’autres font ça tellement bien ! il m’arrive d’envoyer ton texte à des amis ou à la famille.

  5. PC

    Surtout n’arrête pas . Méprisons les Gafa comme ils nous méprisent. Quoiqu’ils fassent notre esprit et notre conscience restent libres.

  6. Philippe Labansat

    Bonjour Jean-Marie
    Perso, je te lis régulièrement mais effectivement, je ne vois plus les post « Roue libre » sur Facebook.
    Je sais ce que représente le travail de réflexion, d’écriture pour avoir tenu pendant un quart de siècle un journal satirique syndical dont tu étais destinataire, puis des petits journaux illustrés décapants sur Libourne, rédigé des centaines de comptes-rendus exhaustifs de réunions (ça se faisait dans le temps) et rédigé pas mal de contribution syndicales, associatives ou politiques.
    Ce que m’inspire ton texte, c’est que nous courons le danger de n’être plus qu’une poignée à rester attachés à une réflexion liée à des échanges, des références, à la lecture, à des connaissances et à leur partage par l’écriture.
    Effectivement, l’avenir qu’on nous promet est de devenir les derniers des Mohicans, d’être écartés de l’expression, de la diffusion, de la décision.
    Cette perspective est effrayante parce que, selon moi, c’est aussi la promesse d’aboutissement de l’affaissement politico-intellectuel qui est en cours sur la planète.
    Cependant, je continue de m’accrocher à l’idée que le pire n’est jamais sûr et que l’apparent triomphe de la bêtise d’aujourd’hui pourrait bien être la déroute de demain…

  7. christian grené

    Vivement demain. J’ai hâte de connaitre la popularité de cette « Roue Libre » qui est devenue mon pain quotidien sauf dimanche. Je ne lis plus « L’Equipe », je ne parle même pas de « Sud Ouest ». Par ailleurs j’espère, cher Jean-Marie, que les témoignages qui précèdent te réconforteront. Un jour sans te lire serait comme une matinée sans rosé.

  8. LAVIGNE Maria

    Je lis toujours avec plaisir la prose journalière même si je n’ai pas le temps de commenter. Il faut continuer Jean Marie, égoïstement pour nous aider à réfléchir sur le devenir de ce monde. Amitiés

  9. faconjf

    Bonjour,
    je comprends très bien votre découragement, la fatigue et l’usure sont le boulet qu’il faut traîner chaque jour et ce maudit boulet grossi en même temps que les années de combat s’accumulent.
    En face voici le panorama, remis à jour, des merdias qui nous bourrent le mou avec leurs vérités alternatives.
    La presse et la toile :
    Groupe Le Monde : Le groupe est contrôlé par la société Le Monde libre qui possède 72,5 % du capital. Cette société est contrôlée à parts égales par le Fonds pour l’indépendance de la presse (Xavier Niel), Le Nouveau Monde (Matthieu Pigasse et Daniel Kretinsky) et Berlys Media (Madison Cox), qui possèdent chacun 26,67 % des actions, les 20 % restants appartenant au groupe de presse espagnol Prisa. ​Le Monde, Le Nouvel Obs,Courrier international, Le Monde diplomatique, Télérama, La Vie, HuffPost France.Le Monde des religions ; Prier ; Les Clés de la foi ; Écritures ; Le Guide Saint Christophe.
    Groupe Vivendi : Contrôlé par Vincent Bolloré. ​Prisma Media est une entreprise française de presse spécialisée, créée en 1980 et rachetée en 2021 par Vivendi. Prisma Media est le leader français de la presse magazine avec des publications de presse féminine, télé et des mensuels : Cuisine Actuelle, Femme Actuelle, Prima, Simone, Voici, GEO, Ça m’intéresse, National Geographic, Neon Capital, Management (magazine), Harvard Business Review France, Miaou Magazine, Télé Loisirs, Télé 2 semaines, TV Grandes chaînes, Les clés de mon énergie, Mortelle Adèle
    Cette société a été cédée à la nouvelle société issue de la scission de Vivendi, Louis Hachette Group Issue du projet de scission de Vivendi, la nouvelle entité indépendante doit détenir à terme près de 66,53 % de Lagardère (Hachette Livre, Relay, Le Journal du dimanche, Europe 1, etc.) ainsi que 100 % de Prisma Media (Voici, Femme actuelle, Geo, Télé-Loisirs, Capital, etc.) Contrôlée par … Bolloré. ​
    Groupe Les Échos-Le Parisien : Appartient à Bernard Arnault.​ Le Parisien, Aujourd’hui en France ; Les Échos, Enjeux-Les Échos, Investir, Investir Magazine, Connaissance des arts, Série limitée, Classica, Radio Classique,
    et sur la toile LesEchos.fr, Investir.fr, Boursier.com et Capital Finance et encore les Éditions Arléa, medici.tv, Mezzo, EuroArts Music International, Citadelles & Mazenod.
    Groupe Figaro : Détenu par la famille Dassault.​ Le Figaro , Le Figaro Magazine , Madame Figaro , Sport24 , Le Figaro étudiant , TV Magazine , Jours de France. et aussi Particulier et Finances Éditions : Le Particulier ; Marco Vasco : Prestige Voyages ; Les Maisons de la Chine et de l’Extrême-Orient : Les Maisons du Voyage ; Ticketac ; Groupe SECOM (38,5 %) ;
    Gala. et sur la toile CCM Benchmark Group : Comment ça marche ; L’Internaute ; Le Journal des femmes ; Le Journal du Net ; Droit-Finance ; Hugo l’Escargot ; Jeux-Gratuits.com ; Copains d’avant ; PhonAndroid. Météo consult, La Chaîne météo ; Figaro Nautisme.
    Groupe Amaury : Propriété de la famille Amaury.​ Amaury Médias commercialise l’ensemble des supports du Groupe : L’Equipe, Aujourd’hui en France, Le Parisien, L’Equipe Magazine, Le Parisien Economie, France Football, Vélo Magazine, Sport et Style, LA Parisienne, Le Parisien TV Magazine, Le Journal du Golf, le Journal de l’Equitation, Le Journal du Rugby, Le Journal du Tennis, Le Journal du Nautisme, lequipe.fr, leparisien.fr, aujourd’hui.fr, lequipemag.fr, laparisienne.com, lejournaldugolf.fr, francefootball.fr, l’Equipe TV, les publications officielles d’ASO (Amaury Sport Organisation). Amaury Médias est la régie de supports extérieurs au Groupe : presseregionale.fr et commercialise les annonces de Libération.
    Groupe La Dépêche du Midi : Appartient à la famille Baylet.​La Dépêche du Midi, L’Indépendant, Midi Libre, Centre Presse, Midi olympique, Le Petit Bleu d’Agen et la Nouvelle République des Pyrénées. Jean-Michel Baylet est également propriétaire de l’hebdomadaire Le Républicain.
    Groupe Sud Ouest : Détenu à 80 % par la famille Lemoine.​ Sud Ouest, Charente libre, Dordogne libre et Pyrénées Presse : La République des Pyrénées, Éclair Pyrénées
    Groupe Centre France-La Montagne : Propriété de la famille Lamirand.​ La Montagne, Le Populaire du Centre , le Journal du Centre ,Le Berry républicain, L’Écho républicain, L’Éveil de la Haute-Loire, La République du Centre et L’Yonne républicaine,
    Le Courrier du Loiret, L’Éclaireur du Gâtinais, L’Éveil hebdo, La Gazette de Thiers et d’Ambert, Le Journal de Gien, Le Régional de Cosne et du Charitois[26], La Ruche, La Voix du Sancerrois[27], Le Pays et le gratuit Hebdo Velay, ainsi que les magazines Massif Central Patrimoine, La Montagne Entreprendre, Sports Auvergne (bimestriel diffusé en région Auvergne) et Opéra Magazine (mensuel consacré à l’actualité internationale de l’art lyrique).
    Groupe Ouest-France : Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste
    Groupe SIPA Ouest‑France (Société d’investissements et de participations) (100 %) Ouest-France (100 %), France Live, Ouest-France Multimédia : maville.com et InfoMer. Le Marin, Marines éditions, Chasse-marée, Cultures Marines, PDM Produits de la mer, Les Journaux de Loire (100 %) Le Courrier de l’Ouest, Le Maine libre, Presse-Océan, Publihebdos (100 %) et sur la toile Actu.fr
    Groupe EBRA ou Est Bourgogne Rhône Alpes est un groupe de presse quotidienne régionale français présent dans l’Est de la France.Entièrement détenu par Crédit mutuel Alliance fédérale. Le groupe EBRA possède neuf quotidiens régionaux répartis sur toute la façade Est de la France L’Alsace (Haut-Rhin), Le Bien public (Côte-d’Or), Le Dauphiné libéré (Ardèche, Drôme, Hautes-Alpes, Haute-Savoie, Isère, Savoie)/ Vaucluse matin (Vaucluse), Dernières Nouvelles d’Alsace (Bas-Rhin), L’Est républicain (Doubs, Haute-Saône, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Territoire de Belfort), Le Journal de Saône-et-Loire (Saône-et-Loire), Le Progrès (Ain, Haute-Loire, Jura, Loire, Rhône), Le Républicain lorrain (Moselle), Vosges Matin (Vosges),L’Est républicain détient également 50 % du Journal de la Haute-Marne au côté de la Haute-Marne Libérée Holding.
    La Provence est détenue par CMA Média, filiale de la troisième compagnie de fret maritime du monde, CMA CGM, ayant son siège à Marseille et dirigée par la dynastie d’entrepreneurs franco-libanaise Saadé ( grand ami du méprisant).
    La Nouvelle République du Centre-Ouest (NRCO) est un groupe de presse et de médias français basé à Tours (Indre-et-Loire) qui édite notamment les journaux régionaux La Nouvelle République du Centre-Ouest et Centre Presse, dans cinq départements des régions Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine. Le groupe est dirigé par Olivier Saint-Cricq, en 2005, Olivier Saint-Cricq, trente-cinq ans, avait donc succédé à son père, Jacques Saint-Cricq, à la présidence du directoire du journal La Nouvelle République du Centre-Ouest. Un digne successeur à la volonté farouche de défendre son héritage. « Notre ligne éditoriale, basée sur l’indépendance et le respect de toutes les sensibilités qui composent notre société, a toujours été préservée. C’était le vœu de Jean Meunier, mon grand-père maternel, le fondateur de la NR. Ce fut également celui de mon père, Jacques Saint-Cricq , qui présida le groupe de 1975 à 2005, avec le même souci d’exigence morale », avait-il expliqué en 2019 sur le site du média. Un paramètre essentiel puisque la famille Saint-Cricq est l’un des deux actionnaires majoritaires du groupe.Nathalie Saint-Cricq est sa sœur elle même incontestablement bien entourée. Et pour cause, son compagnon n’est autre que Patrice Duhamel, ancien directeur général de France Télévisions. Quant à son fils, Benjamin, il officie en tant que journaliste politique sur BFM TV.
    Autre personnalité publique dans la famille Saint-Cricq : Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports. En effet, Nathalie Saint-Cricq n’est autre que la tante par alliance de la femme politique. Mais oui, mais oui la famille Saint-Cricq avec ce fameux soucis d’indépendance et d’exigence morale…
    Quant aux groupes audio-visuels publics, on peut être totalement rassuré.
    Groupes et propriétaires des chaînes de télévision privées
    Groupe TF1 Propriétaire : Famille Bouygues (via Bouygues SA)
    Chaînes : TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI
    Groupe M6
    Chaînes : M6, W9, 6ter, Gulli, Paris Première, Téva
    Propriétaire : Famille Saadé (via CMA CGM, qui a racheté le groupe en 2024)
    Groupe Canal+ (Vivendi)
    Chaînes : Canal+, C8 défunte , CNEWS, CStar
    Propriétaire : Vincent Bolloré (via Vivendi)
    Groupe Altice Media : Propriété de Rodolphe Saadé via CMA CGM Médias.
    Chaînes : BFM TV, BFM Business, RMC Story, RMC Découverte
    NRJ Group
    Chaînes : NRJ 12 ( défunte), Chérie 25
    Propriétaire : Jean-Paul Baudecroux
    Lagardère News (en cours d’absorption par Vivendi)
    Chaînes : Europe 1, Virgin Radio, RFM (plutôt radios, mais ancien propriétaire de Gulli et Canal J)
    Propriétaire : Vincent Bolloré (via Vivendi)

    Courage M. Darmian tenez votre cap vous faites œuvre de salubrité publique.
    « Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie. » Cette définition du journalisme par Albert Londres reste encore aujourd’hui une référence, encore régulièrement citée et enseignée. Celui qui lançait « Un reporter, monsieur, ne connaît qu’une ligne : celle du chemin de fer » est mort en 1932 de manière étrange, il avait passé son existence à dénoncer les injustices.
    Bonne soirée à vous et à vos lecteurs

  10. Pierre Lascourrèges

    Témoignage inquiétant pour le maintien d’une liberté d’expression. Google, le gigantisme : on n’en connait plus les limites…

  11. Alain.e

    Fidèle lecteur et plus modeste commentateur à mes heures , je trouve ici un peu de la matière grise qui fait défaut à tant de personnes .
    Faire la part des choses devient de plus en plus difficile dans ce monde ou fakes news , et IA peuvent influencer votre jugement.
    En tout cas sacré performance que d’ écrire depuis si longtemps et aussi régulièrement , ça mérite le respect….
    que l’on soit d’ accord , ou pas avec les écrits .
    Cordialement.

  12. Montanguon

    Les roues libristes forment un peloton de fidèles lecteurs

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