Le jour où la rumeur identifie les coupables (3)
Dans le nuit au 24 au 25 septembre l’estimé commissionnaire créonnais Pierre Teillet était lâchement assassiné au lieu-dit Bel air sur la route entre Créon et le village de Lorient…
Dans le nuit au 24 au 25 septembre l’estimé commissionnaire créonnais Pierre Teillet était lâchement assassiné au lieu-dit Bel air sur la route entre Créon et le village de Lorient…
Vers midi et demi une automobile prit la direction de Créon. A son bord MM. Lefranc juge d’instruction, Charrié Substitut du Procureur, Riber greffier afin d’engager officiellement l’enquête. Il ne manquait que le médecin légiste. De la place de République le trio fit un détour place Gambetta au domicile du Professeur Paul-Louis Lande, ancien maire de Bordeaux (1) afin de récupérer sa trousse médicale puisque son propriétaire était encore en vacances à Tresses. Le quatuor arriva sur place deux heures plus tard. Même si la fameuse police scientifique n’existait pas encore les arrivants tentèrent de bâtir un scénario de l’agression mortelle.
Le 24 septembre 1911, la nuit étoilée enveloppe la grosse ferme de Lhoste Blanc à Créon. A quelques mètres de la voie ferrée elle a été cédée il y a quelques années par le greffier du juge de Paix de Créon, Pierre Dordet à un commissionnaire assurant la liaison entre la bastide et le centre de Bordeaux. Pierre Teillet, effectue essentiellement le transport des fûts de vin blanc du Créonnais vers les restaurants, les caves ou les bistrots qui le revendent à la chopine.
Le mardi 9 juillet 2024, restera le jour où… Sébastien a foulé le gravier de la cour d’accueil du Palais Bourbon. Son élection comme député fêtée il a satisfait aux obligations de son nouveau mandat. Des premiers pas qu’il n’a pas vécus comme étant exceptionnels. Une nette victoire au second tour dans une triangulaire lui a permis de ramener dans le giron de la Gauche une circonscription de la métropole bordelaise.
En ce 14 août 1944, du haut de ses onze ans, Francis traîne son ennui dans la cour de la ferme de ses parents. Son père est parti comme prisonnier de guerre en Allemagne et sa mère gère la propriété avec les deux ouvriers qu’on lui a accordés au titre de l’absence de son époux. La vie s’écoule dans la morosité à Mauriac, petit village au creux de l’Entre-Deux-mers.
Désormais Roue Libre passe à l’heure d’été pour un mois. Chaque année le pari d’une approche plus détendue et plus légère de la vise sociale s’avère difficile puisque l’actualité avec ses absurdités, ses exagérations, ses violences, ses démesures prend toujours le pas sur la simplicité, la sincérité et la proximité.
Deux premiers ministres au cours des cinquante dernières années ont ouvert des perspectives positives ; Jacques Chaban-Delmas et sa nouvelle société et Michel Rocard lors de son discours d’investiture. Tous deux avaient mis du fond dans leur propos et tentaient de changer durablement le cours des événements qui les avaient amenés au pouvoir. Ils ont lourdement payé leur « progressisme » pragmatique.
Le personnel politique installé à la tête des partis constitue une « ethnie » particulière dont les coutumes et les attitudes variables diffèrent totalement de celles de ce que certains appellent encore le peuple. Il passe son temps à décevoir, à trahir, à renoncer au nom du principe éternel voulant que ses intérêts individuels constituent selon lui, l’intérêt collectif.
Je me suis maintes fois exprimé sur les Girondins de Bordeaux et leur dégringolade financière constante. Je suis bien moins crédible que les éminents spécialistes des finances publiques mais n’empêche…