Contrairement à ce que pensent tous les lecteurs des albums de Tintin, « Dupont ou Dupond » ne figure pas parmi les noms de familles les plus répandu en France. Il se situe seulement au 22° rang du palmarès loin derrière Martin. Pourtant alors que des centaines de victimes innocentes jonchent l’actualité internationale, le patronyme Dupont occupe une place de choix, certes réduite mais pouvant mobiliser une part de l’opinion dominante. L’information annonçant relative au « demi » qui pourrait continuer à faire mousser l’équipe de France de rugby prend la seconde place dans la hiérarchie du jour.
La partie de rêve que tout le monde espère contre les bulldozers africains venus du sud, serait susceptible de se produire. Antoine, le spécialiste de la « valise » aurait fini de payer la fracture que lui avait envoyée Johan Deysel, une forte tête namibienne. La mâchoire de Dupont n’avait pas aimé. Heureusement le chirurgien toulousain a réalisé l’opération du saint-esprit qui a permis une réduction de la fracture. Sa blessure « maxillo-zygomatique » n’a pas fait rire les supporteurs de celui qui est reconnu comme l’un des meilleurs joueurs au monde. Son œil droit entra pourtant dès les jours suivants dans le bleu profond type cocardier…ce qui fut spectaculaire et peu rassurant.
Le retour après quelques jours dans sa ville de résidence lui permit de commencer à voir la vie en rose. En retrouvant le groupe il redonna l’espoir d’un retour possible du patron prodige. La France fut cependant rassurée car l’intérimaire Lucu fut épatant face aux mangeurs de spaghettis. Il endossa avec son compère Jalibert la responsabilité de la distribution de ballons sur le comptoir vert du stade.
Une performance louée par bien des dégustateurs du jeu alliant une structure charpentée et une tonalité d’improvisation bienvenue. La récolte a été à la hauteur des espoirs et les notes ont confirmé que le duo avait parfaitement soutenu la comparaison.
La pommette de Dupont ayant donné des signes de guérison sans qu’il eut à effectuer une virée à Lourdes, le chirurgien des zygomatiques redonna le sourire à la France. Le capitaine fracassé a obtenu l’autorisation de retourner à l’entraînement au milieu de ses troupes désespérées par son absence. Le « Messi » de l’ovale a une influence positive sur le moral de ses potes dont certains s’attendent à occuper la première ligne après être sorti de la tranchée. Transformé en vengeur masqué, Dupont le magnifique se prépare à en découdre avec les « Sudafs » dont on murmure qu’ils l’auront à l’œil.
La France de l’ovale a son Dupont quand le celle du foot eut son Zidane. Tous deux sont des hommes de tête. Le premier a pris un coup de trop quand l’autre en a distribué un très inapproprié durant une finale de Coupe du monde le 12 juin 2012 avec de funestes conséquences. Même si comparaison n’est pas raison il faut bien convenir que le rapprochement s’impose.
Les joueurs de l’hémisphère sud ne passent pas pour être des êtres sensibles. Ils sauront c’est une certitude appuyer où ça peut faire mal. Le staff de l’équipe de France prend un sacré risque en l’alignant d’entrée. L’avis de la faculté couvre leur responsabilité mais en cas de nouvelle blessure Dupont serait définitivement out.
Il y aura foule à l’entraînement pour vérifier quelle chasuble porte le Prince de Toulouse. S’il revêt celles des titulaires avec le numéro 9 il sera sur la pelouse du stade de France. Un pari un peu fou qui mobilisera bien entendu les millions de sélectionneurs que compte un pays où il n’y a jamais eu autant de regards fixés sur la ligne bleue de l’en-but adverse. Ils espèrent que les Springboks n’auront que peu d’opportunités de batifoler dans cette zone de vérité. Prendre le quart comporte une responsabilité car il faut garantir par son sérieux et son attention la suite du périple.
Dans le fond la flamme de Dupont sera utile peut-être utile. S’il le souhaite et s’il assume son retour aux affaires, sa présence revêtira une valeur symbolique dans un sport où la puissance destructrice a pris le pas sur l’agilité et la malice. Ce ne serait qu’un juste retour des choses puisque le meneur de jeu français a toujours su se faufiler entre les montagnes pour trouver les voies de la liberté. Pourvu que le zygomatique résiste !
De l’avis éclairé de plusieurs de mes ex-coequipier, ce retour ne serait pas opportun pour 2 raisons principales.
Après 1 mois sans jouer on n’est pas certain que, tout Dupont qu’il soit, il récupère instantanément tous les réflexes rugbystiques, et surtout il ne serait pas du tout dans l’esprit du rugby de sortir Maxime Lucu que beaucoup considèrent au même niveau que Dupont dans un style différent, et qui a donné toute satisfaction.
A suivre
@ à mon ami Philippe…
Selon le principe » on n’achève pas les chevaux » … j’approuve !
Complétement hors sujet, je reprends cette citation d’hier de JR Facon :
« Pas de doute on va nous servir des « vérités » pas faciles à avaler… »
…et je vous invite à trouver des textes et arguments objectifs propres à aborder de façon critique les infos plus ou moins frelatées que l’on déverse déjà dans la presse béniouioui et sur les étranges lucarnes.
@ à mon ami J.J.…
Rien de nouveau jusque là… !
Ne nous en a-t-on pas fait avaler bien d’autres ? !
Aujourd’hui, je ne m’attarderai pas car en Espagne, c’est la journée nationale, l’équivalent de notre 14 juillet français…
à demain… !
Dommage que tu nous quittes si tôt. Tu étais étais la plus à même de nous parler du Pont.
Abrazos.
à mon ami christian…
Pour le Pont, j’ai pensé à La Fontaine… « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage « … ¿ Qué te parece ?
Le papa Noël ne t’oubliera pas !
La charnière Lucu-Jallibert a très bien fonctionné et est pour beaucoup (Jallibert en or pour les commentateurs) dans le résultat, le score veuillé-je dire, des Bleus contre l’Italie.
En outre, toutes celles et tous ceux qui parmi nous ont eu affaire à une (ou des) fractures osseuses se doutent qu’en réalité la droite du visage de Dupont n’est pas prête pour les secousses et les tampons d’un combat contre les Springboks. D’ailleurs, Dupont sera-t-il lui-même revenu à son niveau de performance physique ?
Oui il vaudrait mieux attendre encore un peu sauf si c’est Waterloo contre les Sudafs à la mi-temps …
J’ai oublié de saluer mon amie Laurita ; désolé !
à mon ami Bruno…
Faute avouée est totalement pardonnée… ! Laurita
Deux jours plus tard… en ce mardi 17 octobre…
Une partie perdue d’1 point… ¡ Qué pena !
… Et 2 jours sans « Roue Libre »… est la preuve que notre ami Jean-Marie n’a toujours pas avalé ce point de la défaite !