Le réchauffement climatique ne passionne guère une grande part de la population mondiale préoccupée par son niveau de vie et par la croissance économique qui serait la panacée au bonheur humain. Toutes les grandes messes mondiales ne changent vraiment rien aux orientations politiques générales et on continue allègrement à détruire le patrimoine commun à l’humanité. Lentement la terre se suicide avec la complicité de ceux qui ont en charge son présent. Ainsi les hypothèses, même les plus optimistes, prédisent une mort lente… de territoires qui appartiennent à notre quotidien. Ainsi les climatologues envisagent que si toute la glace du Groenland fondait, le niveau global des océans monterait de …7 mètres. Bien évidemment il s’agit d’une hypothèse maximaliste. En fait le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) envisage désormais des désastres moins épouvantables mais dont l’échéance se rapprochent.
Selon leurs études « optimistes » avec une vraie politique mondiale solidaire sur le ralentissement des effets de serre on peut espérer une évolution du niveau des mers d’environ 0,55 m à la fin de ce siècle. Par contre si l’on continue sur les bases actuelles, ce qui semble le plus probable, il y aurait 0,82 m de hausse des flots marins. La réalité conduit plutôt à penser qu’en 2100 on arrivera même à un mètre ! Il faudrait donc arrêter la machine infernale pour diminuer ces prévisions auxquelles les générations actuelles ne prêtent pas attention. Encore une fois quand les scientifiques évoquent l’échéance 2 300 nous haussons les épaules et raillons une perspective qui paraît n’avoir aucun rapport avec la situation présente. Or il faudrait déjà songer aux conséquences d’un décrochage des deux degrés prévus dans les accords de Paris. La fonte des glaces s’accélérera Que se passera-t-il en effet en 2300 si l’on arrive seulement à tenir cet engagement : les océans continueront inexorablement à monter, même après le seuil fatidique de 2100 qui figure dans la majorité des études. « Nous estimons le niveau d’élévation moyen des mers entre 0,7 et 1,2m si l’on maintient zéro émissions nettes de gaz à effet de serre jusqu’en 2300, » explique les membres du GIEC. On en arrive à une conclusion implacable : il est indispensable de ne plus émettre de gaz à effet de serre et pas seulement de maintenir la température au-dessous des 2 degrés. « La stabilisation de la température au-dessous des 2°C est insuffisante pour maintenir le niveau moyen d’élévation des mers jusqu’en 2300 au-dessous d’1,50m, » affirment les chercheurs. Or quelles seront les conséquences d’un tel niveau. Il faudrait les reporter sur une carte du monde détaillée et donner une image des dégâts pour espérer réveiller quelques consciences !
La montée du niveau des océans fait rire puisqu’on imagine simplement des… plages rongées par les océans et donc des baignades déplacées et des immeubles de front de mer à abandonner. Or on estime que 40% de l’humanité vit à moins de 100 kilomètres d’une mer ou d’un océan ce qui donne une idée exacte des conséquences de dizaines de centimètres d’eau supplémentaires. Bien entendu quand on évoque les Maldives dont les quelques 400.000 habitants vivent à peine plus d’un mètre au-dessus du niveau de l’océan Indien les Européens ou les Américains soucieux de leur boulot et des leur pouvoir d’achat ne se mobilisent guère. C’est oublier un peu vite que les populations côtières sont également en danger : moins de 60 cm de montée des eaux pourrait déplacer 3,8 millions de personnes dans le delta du Nil, et 1,50 m d’augmentation menacerait 17 millions d’habitants au Bangladesh.
Les estuaires des grands fleuves envahis par les marées peuvent être largement impactés et quand on parle de crues centennales on est en dessous des réalités d’autant que les pluies seront plus violentes et surtout plus diluviennes. Il serait à cet égard assez intéressant de demander à des universitaires de travailler sur les conséquences possibles dans le Bassin d’Arcachon ou la Gironde ! Bien évidemment une simplification hâtive du phénomène décrit des villes ou des villages sous l’eau salée alors que d’autres dangers ne vont faire que croître : certes les inondations mais aussi les vagues-submersion ou les cyclones tels que ceux que l’on a connus en 2017 mais avec des amplifications découlant des volumes d’eau disponibles pour l’évaporation. Les traits de côtes seront modifiés mais ce n’est pas le problème essentiel. Celui qui menace les zones submergées c’est la modification par une salinisation d’infiltration des nappes phréatiques avec une baisse générale des ressources en eau potable. Il suffit de prendre une carte altimétrique de la Gironde pour en mesurer les conséquences. Mais dans le fond il suffira de mettre sur tous les documents discutés lors des conférences internationales ce principe d’un roi français de droit divin : « après moi le déluge ! ». Il aura fallu une révolution pour éviter que son vœu soit exaucé !
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Et on se félicite quand la France vend plus d’ automobiles, quand elle vend plus d’ avions,quand elle veut diminuer son parc nucléaire,etc… Double langage. Les méchants ce sont les autres. On a de la marge par rapport à l’Allemagne et aux pays nordiques qui font très fort dans la production de CO2 mais quand même! Surtout si l’ on prend en compte la production de CO2 que nous délocalisons en Chine et ailleurs… La population est harcelée par les médias à coups de réchauffement climatique, il faut culpabiliser. Il pleut à cause du réchauffement, il ne pleut pas à cause du réchauffement,il fait chaud à cause du réchauffement,froid à cause du réchauffement, les cyclones c’ est le réchauffement, les incendies c’ est le réchauffement, la pollution aussi, l’ immigration aussi… Les membres du GIEC sont recrutés sur le critère d’avoir travaillé sur le réchauffement climatique par des gouvernements comme leur nom l’ indique ainsi que la fiche de candidature… Quand ils vont dans le bon sens on rapporte aussitôt leurs propos mais quand ils minimisent silence complet. Je me souviens comment récemment une interview a été écourtée quand Jouzel a osé dire que non, l’ intensité des grands cyclones n’ était pas due au réchauffement. Vite terminée l’ interview. Si maintenant quelqu’ un du GIEC ne marche plus pour manipuler l’ opinion, où on va? On veut vendre. Les gens doivent être traumatisés (là c’ est plutôt réussi), acheter des automobiles qu’ on leur fait croire propres, accepter que l’ énergie et les carburants soient plus chers (va pas râler,le pollueur!) mais on ne leur parlera pas de réchauffement quand il s’agit de les envoyer vers les stations de ski ou en vacance dans des destinations lointaines par avion. Passons sur l’épisode de l’ épouse ou la compagne de Nicolas Hulot venant travailler à TF1 avec l’ hélico de la Fondation Hulot, ça fait désordre. Passons aussi sur le Premier Ministre qui voulant diminuer la vitesse sur les routes s’ était fait choper à plus de 150 là où la limite était de 110, qui n’a pas non plus regardé le CO2 dans un transport aérien remarquable. Le réchauffement c’ est pour le consommateur, pas pour le politique. Le politique préfère des conférences comme celle de Paris réunissant des politiques ou gouvernants dont la connaissance des sciences et donc du climat est proche de la débilité. Lutter contre notre participation au réchauffement climatique, oui mais en gardant la tête froide. Responsabiliser sans culpabiliser. La culpabilisation entraîne l’ asservissement de l’ électeur et du consommateur mais je suis certain que ce n’ est pas dans l’ intérêt prétendu de la planète.
Avec le capitalisme vert, on continue avec ce que l’on avait avant. Curieux comme analyse.
L’objectif est de baisser les températures de 2 degrés comme si la chaleur pouvait se baisser ou s’augmenter automatiquement.
Les émissions de gaz à effet de serre, CO2,méthane ou autres peuvent influer sur la montée des températures naturelle ou pas, suivant les convictions ou certitudes de chacun mais pour savoir si cette influence ça peut être 0,1degré, 0,5degré, 1degré, 2degrés, etc…comme le disait une « grosse pointure » (dixit les organisateurs) de la climatologie lors d’ une conférence organisée par la MAIF sur le réchauffement, ce qu’ ils prévoient pour dans 50 ans, il faudra attendre 20 ans avant de savoir s’ ils ont rentré les bons paramètres dans la bonne procédure et donc savoir s’ ils se sont plantés et de combien. Les « scientifiques » font des recherches mais ce sont les « non-scientifiques » qui ont des certitudes par conviction intime ou par malhonnêteté.
comment faire adhérer les gens quand on sait comment vit notre ministre de l’écologie
je te recommande d ‘écouter Michel Onfray qui nous donne le détail de ce que fait ce ministre
https://www.youtube.com/watch?v=uOOws69KNbw