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Aucune ambiguïté : je suis fidèle en soutenant Veyssy-Marty !

S’il y a un défaut que j’abhorre c’est l’absence de fidélité à ses valeurs ou à ses engagements. Je suis certainement un imbécile puisque j’ai toujours évité de changer d’avis dans ma vie. Il paraît que ce serait même, si j’en crois les analystes modernes adeptes des anathèmes répétés comme des vérités inspirées par une sûreté de jugement admirable, un signe d’archaïsme irréversible. Il y a exactement dix ans aux cotés de Martine Faure, vice-présidente du conseil général en charge de la culture et de la vie associative j’ai accepté de partir dans l’aventure de la reconquête à gauche de ce qui était la 9° circonscription de la Gironde.

J’avais tenté l’aventure avec mon vrai camarade dans des circonstances bien plus difficiles en 1993 quand les candidats étaient moins nombreux et surtout moins enthousiastes compte-tenu du contexte national. Nous avions été battus le 28 mars au soir avec seulement 47,49 % des voix exprimées… Le suffrage universel en avait décidé ainsi ! J’avais aimé cette campagne sur l’un des plus vastes territoires de la Gironde avec Bernard alors que je n’étais que Conseiller municipal de Créon… Il y avait contre nous, logiquement, tous les nuances de la Gauche dès le premier tour sans que nous en soyons offusqués. En fait nos pires ennemis étaient dans notre propre camp ce qui restent une constante… mais nous avions tous deux l’envie de convaincre ce qui n’était guère facile. Nous avions assumés la désignation de près de 200 militant(e)s et sympathisant(e)s socialistes qui nous avaient fait confiance.

Lorsque près de 14 ans plus tard il fallut repartir au combat, les valeurs à porter étaient les mêmes et le combat tout aussi difficiles. Pas moins de 12 candidats contre nous dont un PCF (8,47 %), une Verte (3,21%) des centristes (14,62 % cumulés) et des extrémistes de droite pour 6,02 % cumulés et des chasseurs à un niveau très élevé. Cet éparpillement des voix n’avaient pas empêché une élection au second tour avec plus de 55 % des voix ! Le 17 juin au soir nous avions redonné le siège aux progressistes et aux socialistes. Ce type de combat ne s’oublie jamais ! Les 64,39 % obtenus à Créon constituaient pour moi une adhésion véritable à une gouvernance marquée par la tolérance et le souci du partage permanent de tous les outils de citoyenneté possibles. L’opposition durant six ans à un gouvernement et un petit président agité ne fut jamais de tout repos !

On dit ensuite que le plus difficile reste d’être réélue. Martine Faure l’a fait après avoir devancé à nouveau avec un FN à 11,79 %, le FG (pas de PCF) à 7,88 %, EE-LV à 3,09 % et encore une dizaine de candidats… Au second tour elle a rassemblé la confiance de 60,53 % des exprimés et 71, 57 à Créon ! Il faut aussi ne pas oublier ces résultats quand on parle de la fidélité et de la sincérité des engagements puisque nous sommes tous les deux détenteurs de patrimoine électoral. Et nous ne pouvons pas trahir celles et ceux qui nous ont permis ces résultats par leur engagement, leur dévouement et leur motivation. Il arrive que certains le comprennent car il savent que c’est en étant fidèle à son passé que l’on peut espérer construire sincèrement l’avenir. Jamais je n’oublierai les femmes et les hommes qui m’ont donné cette chance d’être leur représentant aux cotés de Martine Faure. Je leur dois le respect.

Il y aura les 11 et 18 juin prochain le même nombre de candidats au premier tour (10) : EE-LV, Front de gauche rebaptisé Les Insoumis sans le PCF, le centre droit dénommé en marche, le FN, les divers droite, l’ex-UMP… Actuellement des dizaines d’élus locaux de toutes tendances (1), des responsables associatifs, des acteurs économiques, des citoyennes et des citoyens de tous niveaux ont accepté de contribuer à relever le défi d’une candidature de Catherine Veyssy et Bruno Marty, non soutenus par leur parti d’origine au niveau parisien ! Pour moi c’est clair et sans aucune contingence nationale : je soutiens un duo expérimenté, solide, libre et constructif !

Personnellement je sais qu’ils sont résolus à défendre vos communes, cellules essentielles de notre ruralité, votre département menacé par la métropolisation, votre dynamique associative essentielle pour le lien social, vos acquis sociaux, votre économie de proximité.

Vous m’avez fait confiance ! Faites confiance dans la continuité à Catherine Veyssy et Bruno Marty ! Donnez leur par votre vote, la liberté de participer aux débats nationaux dans le seul intérêt de notre territoire dès le 11 juin !

(1) Plus de 50 maires !

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Cet article a 9 commentaires

  1. Bernadette

    La fidélité en politique repose sur la famille politique où toute votre vie vous avez mis la politique en avant sans savoir peut être que d’autres solutions pourraient émerger.

    Rendre un peu de politique au peuple devient une liberté.

    La nécessité de sortir de cette globalisation pour avoir une autre
    interface. C’est de ça dont il s’agit aussi

    Bien à vous papy Jean marie

  2. CRR

    Bernadette,
    je n’ai rien compris!!

    1. Bernadette

      Pauvre CRR,

      Je disais que le territoire n’appartient pas qu’aux politiques, il appartient aux autres ou au peuple.

  3. LEON

    Le Front de gauche n’a pas été « rebaptisé France insoumise ».
    Il a été fissuré et détruit, éparpillant les partis qu’il fédérait en apparence. La première cassure se produisit lors des municipales au moyen de l’accord PCF-PS dès le premier tour à PARIS… Et c’est le PCF qui récemment a conduit les négociations avec la FI à un échec qui rend impossible une campagne commune aux Législatives. Maintes preuves existent que l’Histoire retiendra, de l’ambiguïté constamment manouvrière du PCF qui croit pouvoir ainsi retrouver une suprématie qu’il a perdue et accuse de façon jésuitique ses partenaire des visées hégémoniques qu sont les siennes. Cela s’appelle en psychologie une projection. Bref, le Front de Gauche est mort; le PCF qui l’a détruit continue à en coller le sigle sur ses affiches, pour nier l’existence de la France insoumise : aucune mention de la FI sur les affiches de la campagne des présidentielles censées soutenir Mélenchon. Aucune mention du programme « l’avenir en commun » non plus ! Sous l’image de Mélenchon on y lisait : « Rassemblés avec JL Mélenchon pour l’Humain d’abord », c’est à dire le programme de la campagne de 2012. Pour le PCF RIEN ne s’était produit depuis. Et cette manipulation d’image allait s e poursuivre sur les affiches des Législatives, la référence à Mélenchon n’étant là que pour instrumentaliser son résultat et donner du poids aux candidats communistes. Vous parlez souvent de valeurs et de comportements francs du collier, c’est bien. Et rare. Sans insister sur la morale, c’est pourtant la seule façon de voir clair dans ce qu’on fait et de permettre aux électeurs de réfléchir sur du solide, et de savoir ce qu’ils ont à faire.

    1. Bernadette

      Dans mon village, le FN cramponne par manque de clarté des élus locaux.
      Les électeurs sont paumés, d’ailleurs d’autres communes sont de même.
      Au lieu de mettre les jeunes en avant, on met des vieux et puis aucune explication.
      Je ne sais même pas dans quelle circonscription mon village est affecté.

      1. Bernadette

        Dans la continuité de mon message à Léon que les modes de vie ont changé. Les ruraux sont allés travailler à l’usine et les restructurations dans ces usines ont fait qu’ils sont allés un peu plus loin.
        Quant aux jeunes hautement diplômés la plupart sont partis à l’étranger (USA, Roumanie etc…)
        du grand brassage de cerveau.
        D’autres sont allés dans une autre région française, européenne ou asiatique.
        La question que je me pose : faut il quitter la France ?
        Qui va payer les retraites ?

  4. Georges SIMARD

    Même planqués derrière le slogan très Lepénien de la « ruralité », une $olférinienne et un $olférinien restent des $olfériniens …
    Ne plus oser afficher la rose comme « label » de campagne en dit long sur la gêne, voir la honte qu’ils développent.
    Mais la honte n’est qu’un sentiment « moral » … et ces deux caciques ne nous prouvent nullement qu’ils sont capables d’un retour critique :
    – non seulement sur le quinquennat Hollande et son déboucher « naturel » … le gouvernement totalitaire Phippe-Macron,
    – mais globalement sur plus d’un siècle de trahisons des intérêts des classes laborieuses en France d’août 1914 à avril 2017.
    Plus jamais vous ne nous ferez voter $olférinien.

  5. Jojo33420

    Cher Jean Marie ,
    C’est tout à votre honneur d’être fidèle, mais le « nombrilisme » d’un grand de dirigeants de gauche fait qu’un non moins grand nombre souhaite aller voir ailleurs. Il faut que vous le compreniez.
    Là est la raison, à mon avis, de la progression du FN. Ce qui n’est pas mon cas.
    Mais aujourd’hui j’attends beaucoup de ce grand « chamboulle-tout » et que les anciens dirigeants reprennent le « bleu de travail » pour voir vraiment ce dont ils sont capables pour leurs administrés !

  6. Bernadette

    Bonjour,

    Je m’indigne encore une fois pour l’affichage des candidats à l’election legislative.
    C’est un peu n’importe quoi. Je pensais que les Maires avaient un droit de regard sur les panneaux d’affichage. Je me suis trompée.
    Je pensais qu’un panneau est égal à un candidat. C’est faux. Sur ces panneaux, il est possible d’y appose n’importe quoi (5 affiches de LR, 5 affiches de En Marche à suivre.etc….
    Les frais sont à la charge du
    candidat.
    Est ce démocratique ?

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