Les apprentis sorciers ne sont pas tous catalogués comme terroristes et pourtant certains d’entre eux menacent singulièrement les équilibres naturels d’un monde détruit de toutes parts. On entre dans la onzième phase de négociation du Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP ou TAFTA) sur un projet de zone de libre-échange lancé début 2013 par Barack Obama et les dirigeants de l’Union européenne, José Manuel Barroso et Herman Von Rompuy, avec le soutien des 27 Etats-membres européens (qui sont maintenant 28). L’objectif est de libéraliser au maximum le commerce entre les deux rives de l’Atlantique, en réduisant les droits de douane, en réduisant les « barrières réglementaires », c’est-à-dire les différences de réglementations qui empêchent l’Europe et les Etats-Unis de s’échanger tous leurs produits et services, et qui génèrent des coûts supplémentaires. Or on apprend que la Food and Drug Administration des États-Unis (FDA) vient d’approuve le saumon génétiquement modifié AquAdvantage, dont les œufs sont produits dans un centre piscicole de l’Île-du-Prince-Édouard, pour la consommation humaine.
Il pourrait donc bientôt se trouver sur les étals des supermarchés américains et à terme sur celles des européens si ce traité voit le jour ! La FDA estime que le saumon produit par l’entreprise répond aux exigences américaines en matière de salubrité des aliments. Une décision qui vient après bien d’autres dont on ne mesurera l’impact que dans des dizaines d’années. Comme ce fut le cas pour de trop nombreux produits elle estime que la consommation de ce saumon ne pose pas de risque et qu’il est aussi nutritif que les saumons de l’Atlantique non modifiés génétiquement.
Il a été créé à partir d’un œuf de saumon auquel ont été ajoutés des gènes de saumon du Pacifique et de « loquette » d’Amérique. Ces modifications génétiques permettent de doubler sa vitesse de croissance et le transformer en « monstre » vendable en un temps record. Il faudrait ajouter la qualité de la nourriture donnée à ces poisons confinés dans des espaces très réduits.
La FDA n’évalue pas le risque posé au stock de saumon sauvage. S’il arrivait qu’ils s’échappent, ils pourraient pondre avec les saumons naturels dans leur milieu, et ça peut causer beaucoup trop de problèmes. S’ils s’échappent et qu’ils sont stériles comme c’est annoncé par AquaBounty, ces saumons de toute façon pourraient nuire au stock naturel parce qu’ils sont très agressifs, ils mangent beaucoup. C’est la première fois qu’un « animal » modifié génétiquement est approuvé pour la consommation humaine. ! Dans plusieurs années quand les élevages se seront développés (actuellement ils se situent au Panama!) il faudra obligatoirement trouver des débouchés. Le traité transatlantique sera alors une ouverture vers cette Europe des marchands et du profit peu soucieuse de la santé de ses habitants plus consommateurs que citoyens !
Comme tous ses pairs le PDG d’AquaBounty a rejeté ces craintes (comme avant lui celui de Monsanto, de Bayer ou des éleveurs de bœufs ou de vaches nourris aux farines animales) où il réagit à la décision de la FDA. Pour lui il n’y a aucun doute : « Le saumon OGM change la donne dans la mesure où il s’agit d’un aliment sain et nutritif, produit de façon environnementalement responsable […] Puisqu’il est produit dans des systèmes aquacoles sur terre, cette source riche en protéines et autres nutriments peut être élevée près d’importants marchés de consommateurs, de façon plus durable. » Ben voyons : quand on connaît les consommations de toutes les formes déjà très critiquées de salmonidés dans le monde on comprend bien que les profits à réaliser sont immenses. On en mange en Europe 3,7 kg à la seconde !
D’après les statistiques de la FAO, la production totale de salmonidés (saumons et truites) de pêche et d’élevage a dépassé les 2 600 000 tonnes, soit près de 3% de la production mondiale de produits aquatiques destinés à l’alimentation humaine Le moteur de cette croissance a été l’aquaculture, dont la production est passée de moins de 15 000 tonnes de saumon et 150 000 tonnes de truites en 1980 à environ 1 200 000 tonnes de saumon et 600 000 tonnes de truites en 20 ans ! L’image des productions norvégiennes n’a pas fondamentalement modifié ces données.
Pire on manque de saumon !
La cause du problème reste la même, année après année: une offre qui peine à suivre la demande mondiale qui augmente de 13% chaque année. Démocratisée, la consommation de saumon explose, dans les pays émergents. Ailleurs, elle bénéficie de l’engouement pour les aliments sains. Les principaux pays producteurs peinent de leur côté à augmenter leur offre. Les zones de production sont limitées dans le monde. Les élevages doivent se situer dans des eaux profondes, froides, à faible distance de la côte. Une configuration que l’on ne retrouve qu’en Norvège, en Ecosse, en Irlande, au Chili et dans les îles Féroé De plus, les autorités des pays producteurs restreignent, pour des raisons écologiques, la délivrance de permis pour l’installation de nouveaux élevages. Les capacités de production s’avèrent donc insuffisantes et …Voici le modèle OGM qui va sauver nos toasts du réveillon ! Bon appétit
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« »Pire on manque de saumon ! » » »
Je décline toute responsabilité, je n’aime pas le saumon !
Par contre j’ai signé la pétition cotre la TTIP qui a recueilli plus de 3 millions de signatures en Europe.
Un coup d’épée dans l’eau, peut-être ?
Au moins la satisfaction de n’être pas resté les bras croisés.
Analyse très juste, cependant il ne faut pas se cacher que le tout venant des saumons d’élevage de Norvège n’est pas très ragoûtant non plus . Les analyses font ressortir beaucoup de substances chimiques , d’antibiotiques et autres joyeusetés dues à l alimentation en particulier pour ceux à base de produits OGM pour certains élevages . Sans parler des répercussions sur l’environnement maritime du fait de ces concentrations de poissons.
Tout cela couvert par le gouvernement norvégien dont la ministre ,responsable du domaine, est partie prenante (actionnaire principale) dans une des plus importantes sociétés de production de saumon …industriel! Cette ministre se refuse à toute interview sur le sujet ce qui dénote la volonté de transparence sur le sujet.
Un coup sérieux sur le sérieux et la franchise environnementale de la Norvège souvent propre à se poser en donneuse de leçon sur le sujet.
Hum ça fait déjà belle lurette ( belle expression française ) que nous ne mangeons plus de truites et saumons. Notre pêcheur côtier de la Teste nous offre chaque mois 3kg de poissons ultra frais péchés au large du bassin d’Arcachon. Pour le maintient d’une pêche locale !
Penser global, manger local !
Juste pour info au cas où cela vous aurait échappé : la communauté de communes du Creonnais a vôté a l’unanimité une Motion la déclarant » hors Tafta ». Ces accords sont un scandale et l’affaire du saumon n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Permettez-moi à partir de cet article d’essayer de formuler ma réflexion et surtout de la soumettre à un partage d’idées. Cet exercice ne m’est pas familier mais je ne veux pas y renoncer aujourd’hui : le billet de Monsieur Darmian paru sur ce blog (le sien) m’y encourage.
Dès ma première lecture, j’extrais de ce billet les données chiffrées suivantes :
« Le moteur de cette croissance a été l’aquaculture, dont la production est passée de moins de 15 000 tonnes de saumon et 150 000 tonnes de truites en 1980 à environ 1 200 000 tonnes de saumon et 600 000 tonnes de truites en 20 ans ! » Ma première remarque est la suivante : qui sait donner une représentation à de tels volumes ? (Personnellement, je recours souvent au terrain de football dont le périmètre fait 400 mètres pour faire des comparaisons de distance et de surface). Au risque de montrer ma prolétarisation en matière de calcul, j’ai cherché à mesurer l’ampleur de ces chiffres de production de saumon et de truites : ils ont augmenté non pas du simple au double – de 15 000 tonnes à 30 000 tonnes ou de 150 000 à 300 000 – mais de 80 fois plus pour le saumon (soit de 15 000 tonnes à 1 200 000 tonnes) et de 4 fois plus pour la truite (soit de 150 000 tonnes à 600 000 tonnes). C’est dingue, non ?
Cette capacité de production est, pour moi, ce qui caractérise – entre autre chose – cette époque qui est notre époque, que des chercheurs en multiples disciplines désignent par l’ “Anthropocène”.
J’ajoute qu’il faut savoir (et je ne le sais que depuis peu) que cette désignation n’est pas encore reconnue par la communauté scientifique mais est à l’ordre du jour du prochain congrès au Cap (Afrique du Sud) en 2016 de la Commission internationale de stratigraphie, dépendant de l’Union internationale des sciences géologiques (cf. Revue PhiloMagasine Novembre 2015 p54-55).
Cette offre de 4 fois jusqu’à 80 fois plus importante qu’il y a 20 ans est, nous dit JMD – je cite – « une offre qui peine à suivre la demande mondiale qui augmente de 13% chaque année », et j’apprends grâce toujours à Monsieur Darmian – je le cite encore – : « On en mange en Europe 3,7 kg à la seconde ! » Ouah !
Pour ma part, ces chiffres me surprennent : comment sont-ils obtenus ? Quelle signification peut-on leur prêter ? Personnellement, au cours de cette année 2015, je crois bien ne pas avoir mangé une seule fois de saumon ; quant à avoir mangé de la truite… je réfléchis… euh, pour tenter d’être vraiment honnête, je préfère dire que je ne m’en souviens plus. Ce qui est sûr, c’est que je suis loin de manger du poisson tous les jours… Ramener ces chiffres à mon assiette pourra être jugé saugrenu : je vous l’accorde. Je veux simplement ici attirer l’attention sur l’importance de la mesure.
Les chiffres sont pour moi des moyens de se représenter une réalité. Ils sont des moyens concrets d’apprécier des valeurs mesurables et donc comparables. Grâce à eux, il est possible d’approcher ce qui peut être mesuré et ce qui ne l’est pas (ou pas encore), voire ce qui est immensurable. Cette comparaison de la production du saumon et des truites de 1980 à nos jours me démontre, une fois de plus, nos capacités prométhéennes de production.
Où je veux en venir ? D’une part, je ne veux pas tomber dans le raisonnement clivé du bien et du mal. Bien sûr, j’ai un avis personnel sur cette production par modification génétique de ce qui est désigné encore saumon (d’ailleurs, est-ce toujours du saumon ? et puisqu’il ait osé produire des choses pareilles, il faudrait aussi sans doute oser leur donner un nom) qui est doté, notamment, de la propriété de croître deux foix plus vite que ses congénères. Qu’est-ce qui motive « ces apprentis sorciers » qui, effectivement et malheureusement, « ne sont pas tous catalogués comme terroristes et pourtant certains d’entre eux menacent singulièrement les équilibres naturels d’un monde détruit de toutes parts. » : l’appât du gain bien sûr ! L’avidité ! Plus et toujours plus de profits ! La possession de toujours plus d’argent comme seule et unique fin en soi !
J’aimerais vous soumettre ma manière tout-à-fait personnelle de considérer ce gain, ce profit, ce surplus, non du côté des multinationales, des actionnaires, de ces gens qui ont toujours peur de manquer et font qu’ils désirent toujours plus que ce qu’ils ont, mais du côté de Dame Nature.
Je vous propose cette conversion de regard à partir notamment de mon expérience (encore balbutiante…) de la gestion d’un jardin. Une évidence m’est apparue : que la nature est généreuse ! Ma faiblesse est immédiatement apparente : je ne parviens que difficilement à ne pas enticher la Nature d’une sentimentalité bienveillante. Je ne cherche pourtant pas à imiter le point de vue de James Lovelock qui ressuscite l’appellation Gaïa pour désigner notre bonne planète Terre.
En mettant l’accent sur cette générosité, je veux attirer l’attention sur le surplus, l’excédent que nous offrent naturellement, si je puis le dire ainsi, les milieux dans lesquels nous vivons. Il faudrait s’y intéresser de près.
Pourquoi vous demandez-vous ?
Selon moi, il y aurait trois raisons à cela :
– Sur le plan économique, cela nous permettrait de chercher un équilibre entre mesure et démesure, et pour ce faire, d’établir des étalons de mesure qui permettent à chacun d’entre nous de se représenter cette générosité – qu’elle soit naturelle ou artificielle – de Dame nature et de pouvoir choisir en conséquence ce qui est démesuré de ce qui ne le serait pas. Car il n’y a pas de mesure ou de démesure en soi : il n’y a que des comparaisons qui nous permettent de juger, à un moment donné, si quelque chose est mesuré ou à l’inverse ne l’est pas. Pour le dire autrement, c’est la mesure qui permet d’équilibrer le rapport entre abondance et pénurie, entre excédent et manque. La régulation qui en découle n’est-elle pas la seule finalité de la gestion qui vaille vraiment ?
Dictionnaire : Petit Larousse Régulation
1. Action de régler, d’assurer un bon fonctionnement, un rythme régulier.
Cybern. Système de régulation : en automatique, mode de fonctionnement d’un système asservi dans lequel la grandeur réglée tend à se rapprocher d’une grandeur de référence.
2. Physiol. Fonctions de régulation, qui assurent la constance des caractères du milieu intérieur d’un animal en dépit des variations du milieu extérieur.
– Sur le plan socio-technique, nous en avons tout simplement les moyens grâce à l’invention du numérique. Je veux essayer ici d’exprimer l’idée suivante : si on considère que le numérique – et le code qui lui est impérativement associé – est une nouvelle forme d’écriture et si on considère ce que nous révèle l’histoire de la naissance de l’écriture (grâce notamment aux travaux de Clarisse Herrenschmitt et son livre Les trois écritures Langue Nombre Code), cette écriture numérique est avant tout d’ordre comptable. Et elle incarne effectivement une puissance de calcul inégalable.
On peut utiliser cette puissance de calcul comme les traders des multinationales le font encore aujourd’hui. Ou bien, on peut l’utiliser pour enregistrer les données fournies gracieusement par notre planète.
– Sur le plan environnemental, je me plais à imaginer des registres de comptabilité des différentes productions en provenance de la nature. Nous pourrions ainsi prendre en considération les excédents qu’ils proviennent de n’importe quelles cultures (alimentaires, forestières, etc), que celles-ci soient naturelles ou artificielles (cette distinction est parfois difficile mais peu importe). Il s’agirait d’observer par territoire ses richesses (qu’elles soient agricoles, culturelles ou démographiques) et, plus globalement, ce qui le caractérise par rapport à d’autres, qui de par leur situation géographique (entre autres choses) ne seront pas dotés des mêmes. Nous pourrions alors obtenir une représentation mesurée de ce qui nous entoure. Rien que ce travail demanderait préalablement de se mettre d’accord sur les étalons de mesure : qu’est-ce qu’on mesure et comment ?
Quel travail, n’est-ce pas ! Je suis sûre qu’il y en aurait pour tout le monde. Cela revivifierait la dimension locale ! Nous habiterions à nouveau nos territoires, nous les reprendrions en mains, nous en ferions l’inventaire et ainsi en aurions-nous une véritable connaissance ! Nous pourrions y associer des recherches documentaires, faire des liens avec les écoles et la communauté enseignante. Nous pourrions mobiliser les archives pour faire des comparaisons notamment visuelles sur comment a pu être dans le passé le territoire en cours d’étude et comment pourrions-nous ainsi nous projeter dans son avenir ?
Et tout ça, dans quel dessein ?
Personnellement, je dirais les choses comme je les pense à savoir : je crois qu’on n’a pas le choix ! La gestion qui n’est seulement que financière aujourd’hui nous conduit à la débacle.
En revanche, cette puissance numérique que la plupart d’entre nous possède (sous quelle que forme que ce soit : ordinateur portable, iphone, tablette, etc) nous donne l’accès à une puissance de calcul que nous pourrions mobiliser à non pas seulement des objectifs de gestion mais à des fins de régulation des territoires. Ce qui nous permettrait de limiter les appétits d’une minorité et de réapprendre à gérer cet excédent c’est-à-dire d’équilibrer les périodes d’abondance avec celles de pénurie.
Ici, je vous conseille le livre « Un autre monde est possible – Pour que ma fille croie encore à l’économie » de Yanis Varoufakis qui expose la naissance de la société agricole et son passage à la société industrielle avec la location des terres et la vente de la force de travail des paysans. Une conversion de la valeur s’est opérée, la valeur subjective s’effaçant devant la valeur d’échange prenant entièrement la place.
Pour essayer d’être tout-à-fait claire, je ne suis pas partisane de la décroissance. Je veux dire que je ne suis pas pour revenir à la bougie, ni pour laver mon linge au lavoir, et encore moins pour me déplacer en charrette. Et je fais le vœu que ce qu’il adviendra du futur nous imposera pas ce retour brutal à la case départ de nos modes de vie (si de la Vie il reste…).
Pour l’heure, selon moi, il faut s’emparer du numérique, à d’autres fins que celles mercantiles, pour tendre vers un monde plus juste. Ce qui passe par faire les comptes. Des comptes justes. Donc il nous faut compter. Tenir des registres. Enregistrer et donc inventorier et donc encore observer et réinvestir nos territoires.
Le numérique ne doit pas rester entouré de ce flou de virtualité, ne représenter seulement qu’un monde virtuel où seule l’illusion d’un trop aurait sa place, avec celles d’un beau, d’un fun, d’un design. Personnellement, c’est dans le monde réel que j’ai envie de vivre.
Que faut-il pour mener un tel projet ? Le nombre (encore lui!) mais cette fois je ne veux pas désigner une technique comptable mais des personnes : il faut être nombreux pour mener à bien un tel projet. Le nombre est le gage de sa réussite : plus on est nombreux, plus il est possible de développer des initiatives de comptabilité, d’en comprendre les enjeux, d’en débattre avec les personnes de terrain. La proximité permet la mise en confiance des uns avec les autres. Je veux rappeler ici qu’il ne s’agit pas de rendre tout transparent mais en coopération de rendre compte de ce qui caractérise un territoire. Il ne s’agit pas non plus de vivre en autarcie mais d’assurer au plus grand nombre un commerce de ce que chaque territoire recèle. Ne pourrait-on pas s’enorgueillir des savoir faire locaux (à inventer ou à ressusciter qui sait?) en provenance des richesses de nos territoires, plutôt que de rester sidérer devant des productions industrielles de monstres issus de modifications génétiques que leurs “créateurs” osent encore appeler “saumon”, sous couvert de faire le “bien de l’humanité” parce qu’ils participeraient à ce que nous ne mourions pas de faim ?
De ce long monologue, ce qui est selon moi à retenir, c’est que tout reste à faire. Et si j’ai ce dessein en tête depuis bien longtemps, il n’en reste pas moins que je ne sais toujours pas comment m’y prendre ni avec qui. Il y a tout à imaginer et pour ma part, je trouve cela passionnant. Vous aussi ? Et vous, c’est qui ?
Moi, c’est… Noëlle.
N’hésitez pas à me faire part de ce que vous en pensez : cela sera avec grand plaisir que je prendrai note de vos remarques, suggestions, commentaires, etc.
Bien amicalement