La guerre que l’on a longtemps oubliée
Mes souvenirs de ce que l’on a fini par appeler la guerre d’Algérie se nichent dans le village où je vivais. Une quinzaine d’années en bain dans la vie publique, un goût avancé pour la lecture assidu du journal, des oreilles attentives aux discussions des adultes : le conflit ne me laissait pas indifférent. A la Mairie où nous résidions, les débats allaient bon train.