Le jour où j’ai rencontré un certain (Francis) Pécresse…
Rencontre fortuite dans un restaurant de Saint-Emilion avec un certain Francis pécresse. Récit de ce moment particulier
Rencontre fortuite dans un restaurant de Saint-Emilion avec un certain Francis pécresse. Récit de ce moment particulier
La vitesse domine les références de la construction du quotidien. Il faut aller vite, très vite, trop vite pour que l'on ressente la réusite d'une société en progrès. La référence n'a plus de sens : vive la lenteur !
Si la sécurité dans sa version la plus polémique et la plus restreinte semble tenir la vedette dans certains programmes électoraux des régionales et des départementales il en est un qui est bel et bien absent de ces mêmes documents c'est celui de « solidarité » sauf dans ceux de la majorité actuelle.
La mort terrible de Samuel Paty avait remué au plus profond de mon être une inquiétude : celle qu'outre son caractère abject elle dénote le niveau de notre société contaminée par l'ignorance, les manipulations, la déliquescence du jugement portée par les réseaux sociaux.
Trois fonctionnaires soucieux de préserver les plus faibles ont payé de leur vie un constat social aux multiples facettes que personne ne saura vraiment résoudre. Rien n'est plus injuste.
Quel que soit le secteur de la vie sociale, du sommet de l'Etat en passant par les individus les plus modestes, le mot qui revient en boucle c'est celui de « dette » que les particuliers appellent « crédit » mais dont les conséquences sont les mêmes.
Le monde obnubilé et même contrôlé par une crise sanitaire, angoissé par des statistiques quotidiennes de mortalité, déstructuré par une défiance croissante à l'égard de tout ce qui peut être considéré comme un pouvoir a oublié que les difficultés réelles sont ailleurs. E
L'assassinat de ce malheureux Samuel Paty a démontré l'extrême fragilité de notre système social réputé démocratique. La succession d'infractions commises pour en arriver à cette extrémité barbare devrait pourtant interpeller une société de l'indifférence. L'utilisation des réseaux sociaux pour la diffusion de messages calomnieux, faux et calculés pose à cet égard bien des questions.
Le premier à avoir conscience de cette déliquescence aura été (est-ce un hasard?) Michel Rocard. Lors de son discours d'investiture comme Premier Ministre en juin 1988 il aborda avec franchise et lucidité le thème des conditions de vie en immeubles collectifs. Un vrai diagnostic avant-gardiste de la situation acteulle. Prémonitoire et d'une vérité criante.