« OMAR M’A TUER » : la formule qui a tué une certaine justice
Le 23 juin 1991, Ghislaine Marchal, la riche veuve d’un équipementier automobile, était découverte baignant dans son sang dans la cave de sa propriété de Mougins. Elle a succombé à plus d’une dizaine de violents coups de couteau, l’un d’entre eux traversant le foie, un autre lui sectionnant quasiment un doigt. En arrivant sur place, les enquêteurs ont d’abord découvert que la porte de cette cave avait été fermée de l’intérieur. Et, surtout, que des inscriptions en lettres de sang ornaient deux portes : « Omar m’a tuer » sur la porte de la cave à vin et « Omar m’a t » sur celle de la chaufferie.