Paris by night (4) : la fourmilière de l’indifférence
Ici, on s’ignore. On se côtoie sans se voir, pour se concentrer sur les sanglots longs de ce métro martyrisé par les courbures des rails. Ailleurs. On est ailleurs. On se croit ailleurs, mais on conserve un zeste d’angoisse quand à la destination finale… La porte s’ouvre dans un claquement sec. Elle libère les sprinteuses et les sprinteurs de la machine à pointer.