A qui le tour maintenant ?
Les pays basculent les uns après les autres dans le populaismes grâce à l'indifférence générale et des alliances ou des complicités
Les pays basculent les uns après les autres dans le populaismes grâce à l'indifférence générale et des alliances ou des complicités
De partout le corset de la laïcité et de la tolérance craque sous les boursouflures des extrémismes religieux. Il n’y a plus une seul jour sans qu’en un lieu les porteurs de croyances interfèrent dans la vie sociale collective. Ils imposent par la force un code de valeurs contraires à la liberté de conscience, l’égalité d’accès à la culture ou au sport, la fraternité indispensable au bien vivre.
The King, non pas Elvis mais celui qui a remplacé sa maman sur le trône du Royaume plus désunis que jamais n’effectuera pas un voyage de présentation au bon peuple des fastes de notre République en France. Mieux il ne pourra pas s’admirer dans les ors et les glaces de Versailles et ne prendra la porte au Palais Rohan.
C’est parce que depuis des décennies les faits liés à la guerre, à la montée du fascisme, à l’atrocité du comportement d’extrémistes issus des rangs du peuple, à une déshumanisation ont été oubliés, contestés, effacés des mémoires que nous sombrons inexorablement dans le marécage nauséabond du racisme ou de la haine normalisée.