La vie de chateau de l’Opéra de Barie
Quelque part la troupe de l'opéra de Barie a pris le chemin exigeant de ce retour aux sources du spectacle en migrant de son cocon pour bouffes « barisiennes » vers les abords du château du Hamel.
Quelque part la troupe de l'opéra de Barie a pris le chemin exigeant de ce retour aux sources du spectacle en migrant de son cocon pour bouffes « barisiennes » vers les abords du château du Hamel.
Une bonne part des activités des soirées estivales, dans la caravane, dans le camping-car ou dans le gîte louée un an à l'avance, après un dîner frugal reposant sur le concept des cinq légumes car on est au régime, consiste à céder à la tentation de la rediffusion télévisuelle. Une spécialité bien française mais tellement prisée que ses dirigeant.e.s en sont tout excusés.
Mais que va-t-on faire dès cet après-midi si l'on est en vacances ou un rare pensionné heureux ? Fini le plaisir de faire la sieste devant une étrange lucarne distillant les images de la France vue du ciel entrecoupées par celle de pelotons de pédaleurs ou de quelques autres égayés sur des départementales !
Ceïba offre en effet un périple planétaire endiablé ou tendre mais tellement précieux, grâce à ces musiques qu'ils ont apportées sur d'autres continents que leur Afrique natale.
Sur l’écran noir d’une nuit blanche ou "américaine" qu’il est doux de s'offrir une œuvre sophistiquée du cinéma d’épouvante ! Il y a même une certaine jubilation quand, au cœur d’une chambre pas forcément jaune, mais rendue mystérieuse par la profondeur d’une nuit d’encre, des flashes puissants éclaboussent l’espace
En quelques minutes, grâce à ce formidable outil de communion qu'est le rosé, les échanges débutent et nous devenons, n'en déplaise à Facebook, meilleurs amis qu'avec un clic d'ordinateur ou un coup d'index sur un écran de mobile. On se « like » par la parole d'autant plus facilement que Merry cause parfaitement la langue du pays dans lequel elle vient de s'installer depuis quelques mois après 2 ans de prospection.
Les vacances il paraît que c'est une période durant laquelle on oublie les contraintes que le reste de l'année on se cherche, que l'on s'applique et que l'on peste de retrouver. Alors brutalement on éprouve une sensation bizarre de vide
Je suis certain que votre grand-père ou votre grand-mère au siècle dernier vous ont parfois impressionné par leur sens de l’anticipation. Un chien couché sur le carrelage frais d’une maison signale, par exemple, la présence de la canicule… inutile de vérifier les températures du jour et de la nuit, il le sait.
Une formule qui restera dans les mémoires résume les propos présidentiels : "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs...". Il l'accompagne d'un constat intangible : "Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas pour les générations futures, celui d'un crime de l'humanité contre la vie."