La Commission européenne traduit la France devant la Cour de justice de l’UE pour n’avoir pas pris les mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates. Bien que la directive «Nitrates» soit en vigueur depuis 1991, la France n’a toujours pas désigné un certain nombre de zones vulnérables à la pollution par les nitrates, et il lui reste à adopter des mesures pour lutter efficacement contre cette pollution dans ces zones. La Commission poursuit donc la France devant la Cour de justice de l’UE, sur la recommandation de M. Janez Potočnik, membre de la Commission, chargé de l’environnement… Il est certain que NKM, qui a abandonné le Ministère de l’écologie pour défendre l’espèce Sarko, a la chance de ne plus avoir à assumer cette mise en accusation, qui débouchera inévitablement sur une condamnation aussi douloureuse que celle sur les eaux de surface.
Certes, les nitrates sont essentiels à la croissance des plantes et sont largement utilisés comme engrais, mais leur utilisation excessive entraîne une pollution importante des eaux. La directive «Nitrates» vise à protéger la qualité de l’eau dans toute l’Europe, en empêchant que les nitrates utilisés dans l’agriculture ne polluent les eaux souterraines et de surface, et en favorisant le recours aux bonnes pratiques agricoles. Les États membres sont tenus de désigner les zones vulnérables à la pollution par les nitrates et d’adopter des mesures visant à réduire et à prévenir la pollution dans ces zones. À ce titre, ils doivent notamment prévoir des périodes durant lesquelles l’épandage d’effluents d’élevage et d’engrais chimiques est interdit, des capacités suffisantes de stockage des effluents d’élevage lorsqu’ils ne peuvent pas être épandus, ainsi que des limitations frappant l’épandage des fertilisants. Or il se trouve que nous ne respectons pas ces consignes et que ce n’est pas dans la période actuelle que le gouvernement va pondre une circulaire contraignante. Tout le monde sait pourtant que les données relatives à la qualité de l’eau montrent que certaines zones de France sont, dans les faits, vulnérables à la pollution par les nitrates, mais ne sont pas, à l’heure actuelle, désignées comme telles.
La Commission demande donc instamment à la France de prendre des mesures en désignant davantage de zones et en élaborant des plans appropriés pour faire face au problème.
« Il y a trop de suspicions à l’endroit des agriculteurs. Ils ne sont pas les ennemis de l’environnement, de la nature. Bien au contraire ! Tout agriculteur tire ses ressources de cet environnement et de la nature. Son intérêt est de les préserver », avait estimé le président candidat à la veille d’inaugurer le salon de l’agriculture à Paris. Il avait ajouté : « Ce qui pose problème, ce sont les contrôles tatillons sur des textes parfois difficiles, voire impossibles à appliquer, et pouvant donner lieu à interprétation. Il faut absolument que les administrations de l’agriculture et de l’environnement dialoguent pour appliquer les normes », plaide le président en citant la politique de l’eau.
« Je continue à penser qu’il faut des règles environnementales, c’est l’intérêt des agriculteurs mais, en même temps, il faut comprendre que les agriculteurs doivent pouvoir se battre sur les marchés mondiaux, et ne pas leur imposer des contrôles qui prennent la forme de tracasseries administratives, auxquelles personne ne comprend rien » avait-il ajouté pour se concilier, par populisme intégral, les voix d’un monde qui ne se rend même pas compte parfois qu’il s’empoisonne lui-même !
Ce n’est donc pas un hasard si la législation et les programmes d’action adoptés en France manquent de précision et présentent de nombreuses lacunes: les périodes d’interdiction sont inappropriées, et les restrictions concernant l’épandage des effluents d’élevage et des fertilisants sont insuffisantes. La Commission européenne a donc envoyé un avis motivé à la France le 26 octobre 2011, pressant la France d’agir rapidement pour remédier à la situation;. Comme tout au long du quinquennat, la France a accepté de modifier sa législation, mais la lenteur et l’insuffisance des changements proposés ont conduit la Commission à saisir la Cour de justice de l’UE…car elle a bien l’impression qu’on se moque d’elle ! La directive «Nitrates» impose en effet aux États membres de surveiller leurs eaux et de définir les eaux atteintes, ou susceptibles de l’être, par la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles. Elle exige des États membres qu’ils désignent comme zones vulnérables aux nitrates toutes les zones connues sur leur territoire qui alimentent ces eaux et qui contribuent à la pollution. Ils doivent également mettre en place pour ces zones des programmes d’action appropriés, visant à prévenir et à réduire cette pollution. Il faudrait en causer en Bretagne même s’il est un peu tard ! Des concentrations excessives de nitrates peuvent en effet nuire aux eaux douces et à l’environnement marin en y favorisant la prolifération d’algues qui étouffent les autres formes de vie, phénomène connu sous le nom d’eutrophisation. L’épuration des excédents de nitrates présents dans l’eau potable est, en outre, un processus très coûteux… et donc en période de crise on préfère continuer à polluer paisiblement ! Sauf qu’à un moment ou un autre la note risque d’être salée ou dopée au nitrate !
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Nitrate, PCB, aluminium, radioactivité du radon, présence de molécules médicamenteuses, etc. Un excellent reportage sur les trois derniers polluants cités, présents dans l’eau du robinet en France, la semaine dernière sur Arte (2010). Mais je ne saurais vous retrouver le lien sur ARTE VOD, je n’ai pas de programme TV.
Par contre j’ai trouvé des dossiers sur la pénurie mondiale de l’eau :
http://www.arte.tv/fr/L-eau-en-danger/2460298.html
Tout réside dans le fonctionnement de la finance mondiale.
Tant que nous laisserons quelques sales mecs détruire tout le système social, en surendettant sans cesse les Etats, l’eau et l’air ne seront que les parents pauvres d’une politique tournée vers la prédation.
Ces fous assassins doivent avoir déjà construit quelque bunker souterrain dans lequel ils pensent pouvoir s’extraire d’une loi commune.
Il en est une autre de loi commune, c’est celle qui finit toujours par vaincre,
la Vie. Celle qui se fera avec ou sans l’humanité, la Terre elle, survivra à nos dérives, et quelques espèces végétales ou animales, déjà capable de survivre dans des environnements redoutablement toxiques pour l’homme.
L’erreur des écologistes, peut-être, est de porter en avant dans leur message le salut de la Planète. Mais elle s’en balance la Planète, elle en a vu d’autres !
Il s’agit plus simplement, dans l’avenir que nous construisons, de l’extinction programmée d’une race, la race humaine.
Bof, « l’homme une erreur de la Nature », peut-être, rien de bien grave au fond…
Si ce n’est pour nos petits enfants qui ne rêvent pas de finir en poupées de plastique, alignés à coté des dinosaures, sur les étagères des bibliothèques… des étoiles mer mutantes.
« certaines zones de France sont, dans les faits, vulnérables à la pollution par les nitrates. » Non Mr Darmian, TOUTES les zones de France sont, dans les faits, vulnérables à la pollution par les nitrates (entre autre…)!
« les nitrates sont essentiels à la croissance des plantes. » Ah bon ??????
Les nitrates sont essentiels à la sur-production des plantes (donc au profit immédiat) mais, par là-même, épuisent et stérilisent les sols, la « terre nourricière » étant de fait transformée en substrat de maintien inerte.
« en empêchant que les nitrates utilisés dans l’agriculture ne polluent les eaux souterraines et de surface, et en favorisant le recours aux bonnes pratiques agricoles. » Rien ne peut empêcher les nitrates de polluer durablement les sols et de s’infiltrer, par l’eau de pluie, jusqu’aux rivières et nappes souterraines!!! La seule « bonne pratique agricole » consiste donc à ne pas utiliser du tout de nitrates et autres engrais chimiques et pesticides!!!!
« prévoir des périodes durant lesquelles l’épandage d’effluents d’élevage et d’engrais chimiques est interdit. » Aucune période n’est meilleure qu’une autre pour « crever » la terre à coup d’épandage de poison! Ce n’est pas la merde épandue qui pose problème, c’est la merde qu’on bouffé ces pauvres bêtes!!!!!
« des capacités suffisantes de stockage des effluents d’élevage lorsqu’ils ne peuvent pas être épandus. » Arrêtons les élevages « intensifs » et il n’y aura plus de problème d’épandage et de stockage!!!!
« des limitations frappant l’épandage des fertilisants. » Ben voyons…
« il faut comprendre que les agriculteurs doivent pouvoir se battre sur les marchés mondiaux. » Et si les agriculteurs pouvaient simplement vivre de leur travail décemment en nourrissant de produits sains la population Française ????
Ça parait utopique, un pays entier nourrit au bio ? Il suffit de le vouloir, politiquement je veux dire.
Apparemment, on en est loin!!!!
Bonjour,
la pollution par les nitrates et ses conséquences visibles en Bretagne, n’est que l’arbre qui cache la forêt de l’eau polluée.
Pourquoi les nitrates, Les nitrates, comme les phosphates sont des
sels minéraux, solubles dans l’eau, donc facilement assimilables et rejetables par notre organisme. Dans notre estomac d’adulte séjourne une acidité qui n’existe pas encore chez le nourrisson et donc, les nitrates ingérés par un bébé se transforment en nitrites. Ces nitrites vont ensuite perturber l’équilibre sanguin, c’est pourquoi ils sont interdits à la consommation pendant la grossesse et les premiers mois du bébé, l’eau utilisée pour la préparation des biberons ne doit donc pas contenir de nitrates.Si les nitrates ne sont pas des poisons pour les adultes, leur présence doit nous rendre vigilants car les cultures associent aux nitrates toujours des pesticides qui, eux, sont de véritables poisons.Les insecticides et les herbicides présentent les plus gros dangers pour la santé de l’homme. En tant que produits organiques, ils se concentrent préférentiellement dans les tissus graisseux de l’organisme. Beaucoup de
substances sont reconnues comme produits toxiques ou cancérigènes.En concentration dans l’eau, les pesticides sont reconnus être 500 000 fois plus dangereux que les nitrates. Leur limite de qualité est de 0,1microgramme par litre, comparée aux 50 milligrammes des nitrates.
Le jardinier amateur devrait supprimer ou limiter au maximum l’utilisation de produits chimiques, … c’est un réflexe naturel disparu, à réapprendre.
Il y a tant à dire sur l’eau dite « potable! ».
Bonne journée
Bonjour, Madame Bompart !
Je ne sais point, Madame, si votre commentaire est conditionné par l’heure matinale ou les restes d’une nuit » vaporeuse », ou si l’art de l’antithèse sans thèse ni synthèse est votre passe- temps favori, mais, devant autant de non-sens, en ancien agriculteur fier de ce métier et atteint dans mon égo, je me sens obligé de défendre mes jeunes collègues en vous répondant … si J-M veut bien me le permettre !
Au sujet des nitrates dont vous démontrez par vos 6 ? ( ! ) ignorer l’utilité pour les plantes, sachez, qu’associés à l’acide phosphorique ( P ) et à la potasse ( K ), l’ensemble équilibré NPK avec une ribambelle d’oligo-éléments est une des composantes de TOUS les ETRES VIVANTS que vous avez l’habitude de côtoyer … MEME LES BIO ! !
Le problème est linguistique: pour être moins agressif vis à vis de l’électeur, le tribun proscrit les mots lisier, déjection, excréments, à consonance plus répulsive !
Le danger ne vient pas de ces matières elles-même, mais de leur ENORME CONCENTRATION ABUSIVE en UN POINT D’EPANDAGE avec toutes les conséquences induites … comme, d’ailleurs, pour tous les excès !
Bien sûr, de suite, on accuse les agriculteurs ! Mais on oublie ceux qui les ont amenés là c’est-à-dire les commerciaux payés au chiffre, les fonctionnaires-distributeurs de subventions pour édifier de grandes unités … avec peu d’agriculteurs, donc peu de dossiers à suivre et les grands groupes financiers qui retrouvent là les serfs des seigneurs de la Féodalité ! Et oui, l’Histoire est une grande roue en activité !
Pour « la sur-production grâce aux nitrates », sachez que, même si l’équilibre NPK est respecté, la plante a tôt fait de réagir défavorablement aux objectifs visés ( par ex, au dessus d’un plafond correct, mauvaise qualité de la totalité de la récolte donc mévente et catastrophe ), même si cette surproduction, conseillée par nombre de commerciaux, banques et autres coopératives n’est que le ballon d’oxygène espéré par des serfs affamés croulant sous la paperasse et les charges avec la peur au ventre du contrôle des casquettes envoyés par les Services du Président de la République, lequel est … gonflé de « vouloir ne pas leur imposer des contrôles qui prennent la forme de tracasseries administratives » ! ! Il ne faut pas oublier que les 3 à 4 heures / jour passées à garnir l’écran ou du papier en 10 exemplaires ( là, on ne s’inquiète pas de la destruction de la forêt, n’est-ce pas ? ) sont autant de perdues pour le vrai métier.
« Rien ne peut empêcher les nitrates de polluer les eaux souterraines »: Mais, Madame, bien sûr que si : cela s’appelle l’ EQUILIBRE qui est obtenu par l’agriculteur quand il peut réfléchir sereinement à sa culture, c’est-à-dire sans avoir le souci du coup de bâton de la part d’ abrutis plus ou moins diplômés ( Bac + 5 qui vous compte le taureau comme vache allaitante ! ) que l’on devrait laisser crever de faim dans leur fourbis d’écolo du Moyen Age !
Oui, Madame, Il pourrait ainsi produire l’alimentation de toute la population Française et, de plus, participait majoritairement au Plus de la Balance Commerciale ( qui vous permet d’obtenir quelques confortables accessoires de la vie, ceux que vous ne produisez plus ! ) en CREANT de VRAIES VALEURS MONETAIRES CONCRETES qui sont les SEULES à alimenter SANS RISQUE D’EPUISEMENT la machine économique.
Consultez votre vieux cours d’Economie: il est toujours d’actualité et écarte le mirage de l’argent facile des traders alors appelés courtiers en bourse ou golden-boys !
Concernant les pesticides: là aussi, employé avec équilibre et parcimonie c’est-à-dire en appliquant une dose en rapport avec le risque dans des conditions optimales,il est très aisé d’atteindre le but si on peut se consacrer ENTIEREMENT à son métier sans faire appel aux commerciaux non payeurs.
Par exemple, savez-vous que le terrible Roundup appliqué au tiers voire au quart de la dose préconisée avec une eau au PH 4, sans vent, sans rosée, avec une température ambiante basse, à une vitesse correcte, le tout sans atteindre le point de goutte sur l’adventice s’avère très efficace.
Pour votre information, ce procédé alors appliqué aux phytos était enseigné en 1960 aux futurs ingénieurs agro de Purpan, mais devait rester dans les classeurs pour des raisons…commerciales ! !
En bref, cela s’appelle pratiquer le métier en 2012 consciencieusement, avec respect pour l’environnement, pour soi-même et notre descendance !
Bien sûr, cela peut nécessiter un travail après 18 h et avant 8 h avec un peu de gêne passager pour les voisins aux oreilles sensibles. Mais ne supporte-t’on pas, nous aussi, quelques gênes de la ville sans intenter un procès ?
Egalement, pour votre information, sachez que les premiers pollueurs reconnus mais rarement mis en avant sont les…employés communaux et les jardiniers du dimanche. D’ailleurs, si ces derniers s’armaient d’une calculette pour établir le prix de leur traitement, ils constateraient que le carton et le plastique du flacon ont atteint une valeur aurifère et se précipiteraient au marché de Créon ! !
Pour les engrais, je vous dirai que l’équilibre économique actuel ne permet que le remplacement SANS EXCES des molécules exportées, ce aussi, afin que le sol « ne devienne pas un substrat de maintien inerte. Suis-je assez clair ?
Madame, alors que, d’une part, la Semaine Annuelle du Grand Théâtre Agricole Parisien vient de renvoyer ces chers acteurs aux « culs des vaches » pour une année entière durant laquelle on leur demandera de garnir copieusement les assiettes au moindre prix anonymement et sans bruit ….comme les Serfs sinon le bâton tombera drû et d’autre part, qu’avec la bénédiction de nos chers députés de toutes couleurs et dans le calme assourdissant d’une profession agonisante bientôt bonne pour les zoos, la nouvelle taxe sur les semences fermières vient d’abattre la raison de base du métier d’agriculteur qui est, rappelons le, produire sa semence et la multiplier pour créer une valeur, comprenez bien que les flèches que vous avez décochées ne pouvaient qu’aviver ma réaction.
Malgré cela, je reste ouvert à un dialogue constructif même si notre position commune est certainement loin des cerveaux des décisions !
Cordialement.
PS: Jean-Marie, je te demande de m’excuser pour la longueur de mon commentaire, mais si un blog est très utile pour un débat moderne, il ne saurait être l’émancipation d’idées fausses.
Merci encore pour ta tribune
Amicalement.
François, en tant que petite-fille de paysans (et non pas d’agriculteurs!) Auvergnats chez qui j’ai beaucoup vécu, et étant moi-même cultivatrice de simples (pas la peine de vous expliquer ce que c’est…) et de fruitiers, plus un grand potager et un champs de céréales, sur une terre réputée difficile (plateau de Millevaches, Limousin, 800m d’altitude, Ph très acide), je connais parfaitement le point d’équilibre de la terre! Le mien, je le construit, année après année, par l’apport de purin (savant dosage entre vaches, chevaux et poules, mais aussi de purins de végétaux comme l’ortie, la prêle, le pissenlit… ). À chacun sa période, à chacun son action spécifique…
En travaillant sur la rotation des cultures, le semis d’engrais verts, le compost, le mélange des plantes qui se protègent l’une l’autre, des fleurs qui protègent les plantes, en favorisant la bio-diversité sur mon champs (présence d’insectes utiles mais aussi de prédateurs de nuisibles), en paillant, en ne retournant jamais la terre pour la laisser vivre et se construire, en chouchoutant mes vers de terre et installant des coins-cachette pour les hérissons, les couleuvres,( et même une petite mare pour les crapauds!) tout en lâchant mon chat pour les rats-taupiers, je vous en passe et des meilleures, j’arrive à un résultat étonnant, de beauté et d’efficacité!
Mon champs n’est pas grand (un hectare) mais je suis seule à m’en occuper, et croyez-moi, c’est du boulot!!! Ah, la technique, sans cesse recommencée, du désherbage à la main…lol
Je suis d’accord avec vous sur les gros problèmes que rencontrent les cultivateurs, paperasse & C°, sur la « dangerosité » des jardiniers du Dimanche et des services des Mairies, mais de là à plaindre ces pôvres agriculteurs qui ont voulus s’en mettre plein les poches et ont aujourd’hui tout perdu… Non!
Je défends le monde paysan, pas celui des agriculteurs et autres cultivateurs, et si les mots ont quelque importance pour vous, alors vous ferez la différence.
Je connais trop de jeunes paysans-éleveurs qui ont de terribles problèmes pour s’installer en bio face à la toute-puissante FNSEA pour pleurer sur le sort des « gros »!!!
Le Roundup divisé par 2 ou 4 reste du Roundup, c’est-à-dire du poison!!!!
Un exemple: les pucerons sur les fèves. Une horreur! Le Roundup tue les pucerons, mais aussi les coccinelles, dont les larves se nourrissent de pucerons. la première année, c’est pas très concluant, mais après elles prennent leurs marques (si vous avez installé des abris pour l’hiver, fort rigoureux ici) et en 3 ans l’affaire est réglée; plus de pucerons, naturellement! Et puis, c’est joli, une coccinelle, bien plus joli qu’un bidon de Roundup et son tracteur d’épandage! Et en plus ça fait pas de bruit…
Quand à l’innocuité du nitrate sur l’humain, même adulte, permettez-moi d’en douter… Je suis branchée directement sur une source, l’avantage de vivre en montagne; votre eau nitratée et chlorée, je n’en veux pas!
Bien sûr qu’on peut nourir toute la planète et à commencer par toute la France, si on arrête de vouloir manger n’importe quoi tout le temps et si on donne aux paysans les moyens de bien produire et d’en vivre décemment! Et ça, mon cher François, c’est politique! Mais on peut se battre aussi avec nos armes, et produire autrement… Il y a ici plein de « têtes dures » dans mon genre, qui produisons et vendons local, dans le respect de la terre, du produit et du consom’acteur, comme ils disent… J’échange mes produits avec mes amis éleveurs, apiculteurs, producteurs de fromages et couvre ainsi presque tous mes besoins. Sans parler de mes 3 chèvres et de mes poules…
Quand aux « semences du vivant », j’envoie une partie de ma production à l’association Kokopelli, qui se bat, y compris devant les tribunaux internationaux, pour la liberté des semences.
Vous voyez, il ne suffit pas de constater, on peut aussi agir, tous, à notre niveau.
Désolée de vous décevoir si vous n’êtes pas tombé, comme vous le pensiez, sur une citadine-qui-critique-mais-ne-connait-rien, mais sur une vraie baba-cool à l’ancienne qui a décidé de mettre sa vie en accord avec ses idées!
la « dangerosité » des jardiniers du Dimanche !
Nadine et François, allez donc faire un tour sur le site « tomodori.com », vous verrez ce qu’ils en pensent les « jardiniers du dimanche « des produits chimiques et autres poisons- pesticides et produits « indispensables » à l’agriculture !
D’ailleurs, à qui la faute si les « jardiniers du dimanche » se sont montrés un temps inconséquents ?
Si la grande distribution, les commerciaux, les marchands de poison et autres Monsanto ne leur avaient pas vanté (comme aux agriculteurs professionnels !) le monde merveilleux qu’allaient leur procurer leurs miraculeuses mixtures et panacées, en omettant simplement de mettre en évidence les dangers qu’elles représentent, ils ne les auraient pas inventés.
Agriculteurs responsables, paysans, jardiniers, notre interêt est de rester unis, car je pense dans le fond que notre idéal, dans l’amour de la terre est le même.
J.J., jardinier amateur (ancien apprenti horticulteur) qui s’efforce dêtre le moins dangereux possible.
JJ, ne te sens pas visé!
Mon voisin (heureusement assez loin!), qui cultive pour sa retraite un potager et quelques fleurs au milieu d’une pelouse tondue à l’auto-portée 2 fois par semaine, au milieu des moulins en plâtre et autres nains de jardin, use et abuse du Gamm’vert local. Terreaux, engrais, traitements en tous genres, pesticides, désherbants…. Ah, ces lignes sont nickels, pas un poil ne dépasse, comme sa pelouse!!! C’est bien un jardin, ça fait « campagne », mais on va pas se fatiguer pour autant, alors on « traite », et on recommence chaque année parce que la terre n’a plus rien à donner naturellement, tant elle est saturée de produits!
C’est ça, un jardinier du Dimanche! Toi, tu es un jardinier tout court…
Merci Nadine, pour le compliment, on m’en avait pas fait un aussi joli depuis le jour où mon lieutenant m’avait rapporté que les officiers m’avaient surnommé (j’étais moi même sous-off par la force des choses ) le « Président du syndicat des deuxièmes classes ».
Je me répéte, mais va faire un tour quand même sur » » tomodori.com » », je suis sûr que tu trouveras des choses interêssantes.
C’est vrai qu’il doit être beau, le jardin du voisin, mais c’est difficile de discuter avec de genre d’individu, qui considère d’un air méprisant les herbes dites mauvaises qui déparent votre jardin et qui dépassent l’alignement. !
Tomodori, je connais bien; je travaille, comme eux, avec et pour Kokopelli (qui ont des tomates à se damner!! Vivement l’été…).
Au fait J.J., je suis désolée de vous avoir tutoyé! Les « réseaux sociaux » et autres blogs, où l’on se tutoient tous, donnent de fort mauvaises habitudes….
Mes respect Mr le Président…
Au contraire, le tutoiement, Citoyenne, au contraire, c’est un habitude quasi professionnelle pour moi, et disons que, pisse-froid excepté, c’est une habitude qui a mon avis n’a rien de gênant.
Je suis maintenant un vieux machin, mais ça ne me gêne pas du tout que des « jeunes » me tutoient, c’est également une forme d’acceptation dans le groupe.