Lorsque l’on est un élu local, sans autre prétention que celle d’être au plus près des préoccupations des gens qui vous ont fait confiance, l’arrivée dans le « milieu » décape de toutes ses illusions. En fait, rapidement, il faut faire ce constat : là-haut, on ne fait vraiment pas de « politique » mais on défend globalement des intérêts qui peuvent être strictement personnels ou largement économiques. Quand j’entends des « vertueux » réclamer la reprise en mains de l’économie par le politique, je me marre doucement, car il faudrait une vaste karchérisation du fonctionnement des institutions républicaines pour qu’il en soit ainsi. Le constat est implacable : les lobbies ont pris depuis des décennies la place des partis politiques. Il n’existe pas d’autres vérités.
Tout secteur, du plus modeste au plus puissant, tente d’influer sur les décisions prises par le gouvernement ou les parlementaires, en exerçant des pressions sur les appareils administratifs, législatifs ou exécutifs. Il est affolant d’observer ce ballet des lobbystes chargé de vendre une mesure, d’en interdire une autre, de préserver des profits ou de planquer des manipulations diverses, de pondre des règlements avantageux ou de veiller à ce qu’ils ne deviennent pas trop désavantageux. Des centaines de personnes passent leurs journées à organiser des campagnes de lobbying avec de multiples atouts : repas, voyages d’études, pubs, rencontres, invitations multiples. Ces pratiques anglo-saxonnes non condamnables par les textes actuels se sont développées depuis que le Sarkozysme a prôné le libéralisme débridé, puisque rien ne doit entraver la concurrence sur la base que le plus malin et le plus fort écrase le sincère et le faible ! Et par expérience, je me suis rendu compte qu’en France ces pratiques sont infiniment moins fortes qu’à Bruxelles autour des décideurs européens. Là-bas, les lobbyistes ont ostensiblement pignon sur rue, alors que chez nous ils utilisent des intermédiaires gris muraille. Tout à coup, les députés viennent de s’en apercevoir, comme s’ils n’étaient pas souvent au cœur du système. Le bureau de l’Assemblée (et non pas l’Assemblée nationale dans sa totalité) a en effet brutalement décidé, à l’unanimité, d’interdire aux lobbyistes des laboratoires Servier d’accéder à ses locaux, alors que la justice vient d’ouvrir de nouvelles poursuites pour trafic d’influence. « Sur proposition de la délégation chargée des représentants d’intérêts, le bureau de l’Assemblée nationale, a confirmé à l’unanimité le retrait des laboratoires Servier de la liste des représentants d’intérêts de l’Assemblée nationale » indique un communiqué. Tiens donc, il existe donc des « représentants d’intérêts » qui fréquentent le Palais Bourbon ? Dans quel but ? Avec quels moyens ? Pour quoi faire ? Quels sont-ils ?
Les « lobbyistes » officiels, travaillant pour des entreprises privées, sont censés s’informer et aider les législateurs à former leurs décisions, mais sont souvent accusés de manœuvres plus ambiguës. Pas possible ! Corinne Moizan, lobbyiste officielle de Servier à l’Assemblée, avait été de 1990 à 1999 assistante parlementaire de… Jacques Godfrain, député RPR de l’Aveyron, puis ministre de la Coopération dans le gouvernement d’Alain Juppé (1995-1997). Elle disait dans un entretien au Parisien publié le 30 septembre que Servier était à ses yeux victime d’une injustice et disait être chargée de discuter avec les députés et sénateurs qui sont médecins et pharmaciens de profession. « Je les rencontre dans leurs bureaux à l’Assemblée où j’organise des déjeuners avec eux », disait-elle avec étonnement quand on lui parlait de comportements pour le moins critiquables ! En fait, ça commence à sentir le roussi dans les allées du pouvoir législatif du côté de l’UMP, car on voir venir avec angoisse des enquêtes possibles du côté du… Sénat ! Ce n’est donc pas le fait d’un hasard vertueux, puisque les juges cherchent à savoir si l’influence de la société dans les milieux politiques a pu jouer un rôle, car les dangers du Mediator étaient connus depuis au moins 1999. Pas possible !
Rappelons simplement que dans une conversation tenue le 24 juin entre le directeur opérationnel de Servier, et un éminent professeur de génétique, le second dit avoir été sollicité par Madame le rapporteur UMP de la mission d’enquête du Sénat, pour relire le rapport des sénateurs avant sa publication. Un véritable scandale qui aurait mérité une sanction exemplaire, puisque révélateur de ce que le lobby Servier pouvait générer auprès de parlementaires, réputés insensibles à des intérêts privés puisque garants de l’intérêt général !
Comme le danger se précise, les Députés ont vite voulu se démarquer. Les juges d’instruction avaient demandé au parquet d’étendre leur enquête à de nouveaux faits, mais ce dernier a préféré la voie de l’enquête préliminaire séparée, qui lui permet de garder sous son contrôle les investigations. Ce choix a suscité les protestations du Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche), qui accuse le parquet d’agir sur ordre du pouvoir exécutif.
« Cette technique, dite du ‘saucissonnage’, démontre à quel point le pouvoir politique souhaite brider l’avancée d’investigations potentiellement explosives à son endroit », écrit le SM dans un communiqué. On y est… et les juges savent bien qu’il y a de multiples autres domaines où les multinationales manipulent des parlementaires, grâce à des pressions diverses (promesse de création ou de maintien d’emplois sur leur territoire, soutien financier à des manifestations ou des clubs sportifs de leur territoire, organisation préférentielle de colloques ou symposiums dans des villes amies…).
C’est le lot quotidien des gens qui passent de la France d’en bas à celle du pouvoir parisien. Quand comme moi vous représentez 1 200 collectivités territoriales investies dans le développement des pratiques du vélo, vous vous rendez lucidement compte que les transporteurs routiers, les fabricants automobiles, les vendeurs de produits pétroliers, les médias qui comptent, les grands opérateurs pollueurs vous considèrent comme un fétu de paille… « Le pape, combien de divisions ? » aurait répondu Staline en 1945 à Winston Churchill qui lui demandait de respecter les libertés religieuses dans l’Europe. Maintenant, « le pape, quel lobby ? » demanderait-il à son vis à vis !
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Papi et la Révolution
Parlons clair, ne hurlons pas, histoire de se faire entendre.
On se pose au coin du feu et on écoute le vieux à la veillée.
…
« Quand j’étais enfant, liberté, égalité, fraternité gravés au fronton de la mairie,
qui servait aussi d’école primaire dans ses dépendances acollées,
je croyais que la république était une bonne mère.
Fi , les années sont passées c’est une pute !
Quand j’étais adolescent, travail, famille, patrie gravés au front de ceux qui étaient revenus d’une guerre et forgeaient maintenant l’avenir souriant, je croyais qu’ils oeuvraient pour mon avenir.
Raté, les années sont passées, tout est pollué.
Quand j’étais un beau jeune homme, sexe, drogue, et rock and roll, il faut bien que jeunesse se passe, je croyais béatement que le monde se divisait en deux, les voyous d’un coté, les braves gens de l’autre.
Merde, j’ai vu ce soir à la télévision un présentateur cocaïnomane.
Quand je devins adulte, argent, crédit, retraite, je comptais sur mon banquier pour assurer mon assureur en cas de faillite de mon patron.
Viré, il me reste l’auto-entreprise pour lutter contre les prix bas de la main d’oeuvre et les variations de cotation en bourse.
Quand j’ai pris de la bouteille, démocratie, citoyenneté, droit de vote, j’ai compris tout à coup que le rideau de l’isoloir servait aux présidentiables à me faire croire que je peut être acteur.
Trois coup de bâton et c’est le grand guignol.
Maintenant que je suis vieux, soupe, paix , coin du feu, que chaque jour je tente d’écrire en lettres rondes et joyeuses, je crois encore qu’un jour on réalisera comme le bonheur est simple.
Vivons, les grands de ce monde finiront bien aussi par perdre leurs dents.
Quand on leur aura cassé la bouche ! »
Au sujet de l’affaire SERVIER
Le 7 juillet 2009, le président de la République remettait à Jacques Servier les insignes de grand-croix de la Légion d’honneur. Voici ( une petite partie…) les propos de N . Sarkozy :
Votre histoire, c’est une grande histoire française riche de leçons. Vous avez traversé le siècle – on ne le dirait pas – et vous êtes pleinement engagé dans les nouveaux défis de notre temps.
Je me souviens de notre première rencontre en 1983. C’était déraisonnable, c’est là que je vois que vous êtes enthousiaste, vous pensiez déjà à l’époque que je serais président de la République. Incorrigible Jacques Servier !
Vous êtes un personnage hors du commun. Votre ascèse et votre sobriété forcent le respect de tous. Mais je ne veux pas faire votre portrait, comme on croque quelqu’un à distance. Je vous connais trop bien pour cela. (…)
Arrêtons là le cirage de pompes Présidentiels, n’espérons pas que la justice interviendra avant la sénilité complète de SERVIER. Agissons comme le font les lobbyistes, très simplement en indiquant à notre médecin prescripteur, pour moi plus de médicaments Biogaran et SERVIER ! Frapper à la caisse le seul moyen efficace de casser les rouages de la machine infernale des lobbyistes. Dommage pour les intérimaires, victimes collatérales du scandale .
Monsieur le Maire, permettez quelques petites questions:
et vous comment résistez vous à la pression ?
l’eau de vote commune est elle municipalisée ou privatisée ?
Les conditions de choix des entreprises sont elles transparentes ?
Le recrutement des agents communaux est-il sincère ?
Je ne connais pas votre commune, mais je suis sur que vous répondrez en votre âme et conscience OUI, comme tous les élus !!!
« la France d’en bas »
S’il te plaît, Jean Marie, quand tu cites le Phœnix du Haut Poitou, utilise la parenthèse.
Je sais, je rabâche , mais cette France dite « d’en bas » me fait mal, cette condescendance me hérisse et réveille mon vieux fond de Sans Culotte.
N’oublions pas l’Article Premier de la Déclaration des Droits de la Femme, de l’Homme, de la Citoyenne et du Citoyen.
Et pour illuster mon propos, une citation que je viens de trouver : de La Béotie dans son « Discours de la servitude volontaire » :
« Le maître n’a rien de plus que le dernier habitant de nos villes…. »
CORRIGÉ 2011 de la DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 par Batistin artiste
Article premier Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
CORRIGÉ : il est utile à la communauté de distinguer emploi fictif et distinction honorifique de payé à rien foutre et travailleur pauvre.
Article II
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
CORRIGÉ :L’association des voisins vigilants est le fondement de la vie sociale.La liberté d’arroser sa pelouse et son nain de jardin malgré un décret de sècheresse nationale, la propriété de son terrain viabilisé deux heures après l’avoir acheté en terre agricole, la sureté qu’offre son voisin vigilant rémunéré et la résistance que l’on oppose à ceux qui dorment dehors.
Article III
Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
CORRIGÉ :La Nation est au service des lobbies d’intérêts des grands groupes industriels et de l’autorité de trois ou quatre présidents de directoires
Article IV La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
CORRIGÉ :Votre avocat échangera votre excès de vitesse et alcoolémie au volant contre une amende substantielle et des excuses au tribunal, si vous n’avez pas d’avocat vous passerez au journal télévisé et subirez la vindicte nationale avant de dormir en prison.
Article V
La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
CORRIGÉ :il est interdit au juge de faire du zèle dans les affaires de gestion d’entreprises privées mais conseillé fortement au citoyen de déclarer le bénéfice retiré de l’échange d’un kilo de pommes de terre de son potager contre une douzaine d’oeufs de la poule du voisin
Article VI
La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
CORRIGÉ :Tous les textes de loi seront modifiés discrètement par décrets et envoyés pour publication au Journal officiel quand l’imprimerie nationale est en vacances et les candidatures aux postes clés seront envoyés par la Poste en grève, le cachet faisant foi.
Article VII
Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
CORRIGÉ :Les prévenus le seront directement à leurs domiciles en dehors des heures légales sous prétexte de terrorisme avéré quand il auront été surpris la veille à manifester leur mécontentement devant un champ d’expérimentation planté de maïs OGM.Ceux qui produisent le dit maïs étant punis de fait par l’herbe folle qui résiste, l’accusé sera condamné pour n’avoir pas eu le temps d’enfiler un pantalon.
Article VIII
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
CORRIGÉ :La balance de Roberval utile sur les marchés de producteurs de pays est remise en vigueur dans les tribunaux, mais mal adaptée au mains graciles des magistrats on vous jugera « à la louche »
Article IX
Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.
CORRIGÉ :Les médias nationaux, au service de la concurrence acharnée qui oppose les marchands de « papiers » et les fabricants de « scoop », seront en charge d’accompagner votre avocat lors de votre première garde au vu et au su de tous .
Article X
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
CORRIGÉ :Il est possible lors d’un match de football de célébrer l’invention du gaz, mais peu conseillé de réciter à voix haute un « je vous salue Marie » au beau milieu d’une église ouverte aux quatre vents pour y accueillir le club de peinture amateur du village
Article XI
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.
CORRIGÉ :Si votre page Facebook disparait ou que votre carte de journaliste vous est refusée bien que vous soyez directeur d’un petit journal auto-édité et ayant fait pourtant l’objet d’une déclaration à la Bibliothèque Nationale, c’est que vous avez oublié de payer votre redevance à la télévision nationale
Article XII La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
CORRIGÉ :Si vous êtes infirmière surexploitée et marchez tout à fait par hasard sur le trottoir accompagnée de quelques amies ne montez pas dans les autobus noirs avec grand grillage sur le pare brise
Article XIII Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.
CORRIGÉ :Si votre bleu de travail est fatigué, élimé, troué et sale rien ne sert de vous rendre à la Gendarmerie nationale ou à la Police municipale pour y faire votre lessive. Vous pouvez toutefois y faire un esclandre, ce qui vous économisera le carburant pour rentrer dormir.
Article XIV
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
CORRIGÉ :Si la TVA sociale vous semble moins efficace que le reversement des péages d’autoroutes aux caisses de retraites, téléphonez à Johnny Hallyday
Article XV
La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
CORRIGÉ :La vitre blindée qui sépare l’Agent public de votre animosité n’est pas la seule responsable de sa surdité. Son incompréhension à votre égard est aussi due au dédain infantiliseur qu’il reçoit comme clé lors de sa formation. Attendez le à la sortie des artistes, vous ne le reconnaitrez pas. Lui si.
Article XVI
Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
CORRIGÉ :La solution proposée est simple et a fait ses preuves, téléphonez à Louis Quatorze pour plus de détails. La ligne directe pour Louis Seize a été momentanément coupée. Mais cela ne saurait durer.
Article XVII
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
CORRIGÉ :Si le petit champ installé en potager que vous avez acheté trois sous se retrouve au beau milieu d’un terrain de golf, ou vous payez l’impôt sur la fortune ou vous creuser un trou pour y mourir
PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946 Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme.
CORRIGÉ : l’équité naturelle entre une femme catcheuse et son mari jockey sera portée en supplément de la loi
Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République
.CORRIGÉ : Tout affamé par la politique étrangère des pays dominants fera le voyage allez à pied, le retour entre des barbelés
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
CORRIGÉ : l’auto entreprise est fortement conseillée en supplément du temps passé à travailler gratuitement à l’usine.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
CORRIGÉ : Si vous voulez écrire à votre grand-mère, le mieux serait quand-même que vous mettiez votre petit capuchon rouge et fassiez de la confiture. Grand-mère attendra. Si elle ne meurt pas de froid avant, incapable de choisir un contrat de chauffage dont elle comprenne le tarif.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
CORRIGÉ : La Nation c’est toi, démerde toi !
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
CORRIGÉ : Rien ne vaut tout de même la dignité retrouvée de ceux qui payent leur livres et choisissent le menu. Cela vous forme des êtres capable de comprendre pourquoi une brouette accrochée au mur du musée est coté dix mille euros. Le prix du travail et de la sueur, monsieur.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
CORRIGÉ : Sauf évidemment pour cause de recherche d’énergie fossile et besoin vital d’écouler la surproduction d’armements.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
CORRIGÉ : L’argent est souverain d’où l’intérêt que l’on porte à ses amis. Supporter la fumée du grand Oncle quand on est non-fumeur fait partie de la bienséance de l’hôtesse.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.
CORRIGÉ : La musique d’outre mer aura droit de cité, une fois par an, l’été.