Chaque jour on le sait davantage : il n’y a pas que des seins dans l’actualité, mais il faut bien avouer qu’ils occupent une place de choix, surtout quand la canicule est venue. Ils s’installent de plus en plus souvent dans le paradis solaires des plages branchées et osent enfin sortir de l’anonymat auquel les condamnaient des commandements inspirés par une pruderie dépassée. Ce sont eux qui garnissent pourtant les pages glacées des magazines chauds, permettant ainsi d’attirer le mâle insatisfait vers des automobiles rebondies ou des parfums enivrants. En fait, le sein est exploité sans aucune vergogne grâce trop souvent, à des abus textuels ou imagés. C’est une constante dans l’histoire de l’humanité même si le modernisme a transformé l’utile en l’agréable.
Il fut en effet une époque où on louait les seins dans des lieux bien-pensants, sans que personne ne trouve à s’en offusquer. De nobles pensées permettaient en effet d’éviter que l’agréable ne fut occulté par justement l’utilitaire… C’est ainsi que ces dames allant à confesse préféraient confier à d’autres le soin de donner la « gougoutte » à bébé ! Les nourrices avaient pignon sur rue et possédaient une notoriété acquise pour les qualités de ces seins qu’elles osaient faire voir. Des fils de droit divin avides, imploraient alors, en braillant avec élégance, la clémence généreuse de tétons soigneusement sélectionnés. Et en réinventant cette opportunité, un site internet a simplement bouleversé la nouvelle bienséance établie permettant d’accepter que les seins se montrent en public, mais que l’on ne dépose pas un tarif devant eux au prétexte qu’ils donnent vie à un bout d’homme. En quelques heures, une annonce faite aux maris… homosexuels a agité la toile, comme si la désacralisation de cet attribut féminin avait un aspect malsain. On ne touche au seins que par l’esprit et il serait malvenu d’en faire une source de revenus, même pour la bonne cause.
En fait, un apôtre d’internet a voulu se faire connaître en fabricant une petite annonce que la foule a pris pour parole d’évangile. Le site « e-loue.com », en direct avec le ciel du profit, a publié une offre d’une jeune mère qui mettait en location la plus belle partie de son « tronc » pour permettre aux couples homosexuels d’allaiter leur enfant. Une pratique illégale et dangereuse pour la santé, contrairement à ce qui a pu se pratiquer durant des siècles dans les maisons closes des nourrices. E-loue, ne s’est pas fait prier, pour exploiter l’un de ses nombreux coups d’essai médiatique : il y a deux ans, le site admettait être à l’origine du site « loueunepetiteamie.com », qui avait fait polémique. « Avec e-loue, tout se loue! »: voitures, logements, objets, lieux… et désormais un sein pour permettre aux nourrissons d’atteindre l’âge du baptême en communion avec deux tétons grand cru.
Sur le site, une « jeune maman », se présentant comme une infirmière, aurait posté une annonce particulière : elle proposerait de louer pieusement et solidairement ses seins, sans se faire prier, tous les jours, pour permettre aux couples homosexuels (indulgence rare justement par les temps qui courent dans les milieux hostiles à la libération des seins) d’allaiter leur enfant, obtenu par l’opération du Saint-Esprit. La déesse nourricière précise son âge, sa profession, ses disponibilités et surtout… ses tarifs, attestant ainsi que si les marchands ont été chassé des temples, l’exploitation des seins peut encore s’y pratiquer. Pour profiter des services de cette jeune vestale « en pleine santé », il n’ en coûtera pas moins de 100 euros par jour. Elle ajoute qu’elle peut aller jusqu’à 10 tétées à la journée, ce qui garantit une rentabilité assurée. Il suffirait qu’elle se prénomme Margot et que tous les gars du village puissent venir en procession assister au dégrafage du corsage pour que le culte prenne une autre dimension en joignant l’utile à l’agréable. Un film bien conçu, quelques clichés habiles et l’annonceuse devient porteuse du sein des seins et bénéficie d’une vénération particulière. Tartufe s’en retournerait dans sa tombe juste après s’être rincé l’œil à l’eau bénite de l’hypocrisie, car dans le fond, le seul fait que l’on puisse encore polémiquer, en utilisant des arguments scientifiques ( les vertus du sein nourricier seraient contraire au code de la santé publique?) démontre un jésuitisme social détestable. On aurait donc désormais le droit de contempler le seins nus aussi diversifiés que le zizi de Pierre Perret seulement avec les yeux, et il serait interdit de les restituer à leur destination première qui consiste à nourrir l’enfant dieu de notre société ? A moins que tout à coup il s’agisse d’une prise de conscience politique générale des bien-pensants : il faut renoncer à faire du profit avec l’Homme au sens générique du terme ! Pour eux, il devient insupportable que l’on gagne son lait quotidien avec une goutte ne perlant pas sur le front, mais au bout d’un sein. En revanche, il me paraît normal qu’il s’indignent, qu’ils se révoltent contre l’utilisation de la beauté virginale du sein par un fils de…pub !
En ce qui me concerne ma religion est faite depuis longtemps : ma dévotion aux seins n’en est en rien altérée, je demeure croyant et pratiquant certes depuis mon plus jeune âge, mais surtout après ma première… communion avec le fruit défendu ! Je suis même partisan d’une nouvelle fête, celle de la « Tousseins » !
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j’adore!!!!!!!!!!!!!
Très saint….
Le lait maternel est donc sujet à la morale et ne saurait être monnayé…
Le sang humain lui par contre ne s’embarrasse pas de tant de simagrées , entre le laboratoire Octapharma qui encourage les dons du sang rémunérés en Europe, et les assassinats et disparitions au Brésil et ailleurs pour le commerce de pièces détachées, pardon, d’organes humains.