Frigide Barjot – de son vrai nom Virginie Tellene, née Virginie Merle – est une humoriste et chroniqueuse mondaine. Elle dirige avec son mari, Bruno Tellenne, plus connu sous le nom Basile de Koch, le « groupe d’intervention culturel » Jalons, qui utilise des pseudonymes en forme de jeux de mot et publie des pastiches de grands journaux, met en scène des happenings humoristiques et publie des livres ou des disques. Jalons a publié un journal humoristique du même nom, sous forme de fanzine dans les années 1980, puis sous forme de magazine jusqu’à la fin des années 1990. L’humour des Jalons permet à son « président à vie » d’instiller dans les consciences des thèmes réactionnaires, sous les habits de la farce.
En 2009, Virginie Tellenne-Frigide Barjot a fait un pastiche d’un genre nouveau: elle a simulé une « conversion » subite au catholicisme pour prendre la défense du pape Benoit XVI dans les médias sur les différentes polémiques qui émaillent l’actualité, dont la levée des excommunications des évêques ordonnés par
Monseigneur Lefèvre, particulièrement l’évêque niant l’existence des chambres à gaz, Monseigneur Williamson.
Elle crée un groupe pro-Benoît XVI sur Facebook, met en ligne un site Internet, « Touche pas à mon pape » et organise un « Benoîthon » sur le parvis de Notre-Dame.
Elle prétend s’être « mu(é)e en pilier de confessionnal à la mort de Jean-Paul II » en 2005. Cependant, Frigide et son mari sont issus de familles très catholiques, ils ont toujours été catholiques. Ainsi, sa belle-mère Annick Tellenne, la mère de Bruno Tellenne-Basile de Koch, est animatrice sur la chaîne confessionnelle KTO. Le couple de Koch-Barjot professe son catholicisme depuis toujours. Un catholicisme bien étrange, et marqué à l’extrême-droite : ils ont été mariés par l’abbé de Nantes, gourou de la secte « catholique » intégriste CRC. Georges de Nantes était un prêtre catholique, fondateur de la Ligue de la Contre-Réforme Catholique ou
CRC, classée officiellement comme secte par l’État français depuis 1995. Sous le pseudonyme d’Amicus, il rédige des écrits polémiques et politiques dans l’hebdomadaire maurrassien de l’Action Française, Aspects de la France; il y condamne la Démocratie « fille de la Révolution» et milite pour une monarchie de droit divin. En 1950, il est exclu de sa charge d’enseignement à cause de ses prises de position politiques en faveur du pétainisme. Lors de la guerre d’Algérie, l’abbé de Nantes prend avec Frigide ouvertement position pour l’Algérie Française, et avec l’aumônier de la 10eme division parachutiste de Massu, le Père Delarue, il est le seul prêtre à défendre et justifier l’emploi de la torture en Algérie.
L’abbé Georges de Nantes, a cru toute sa vie qu’il était investi d’une mission divine. Cette mission, qu’il présente comme une prophétie de l’Ancien Testament, fait de lui l’unique sauveur de l’Église, ce qui lui permet, entre autres, d’accuser Paul VI et Jean-Paul II d’être des suppôts de Satan. Frappé de « suspense à divinis » par les autorités de l’Église catholique, il a néanmoins poursuivi ses activités pastorales au sein de sa communauté des « petits frères et des petites soeurs du sacré-coeur » de Saint-Parres-lés-Vaudes (Aube). Prêtre du diocèse de Troyes, suspendu par son évêque depuis 1966, il se prend pour l’intermédiaire charismatique privilégié de Dieu. Il mobilise ses religieux en permanence avec des thèmes tels que l’angoisse de la fin des temps, la crainte de l’invasion imminente de la France par les soviétiques ou la peur du feu de l’enfer.
Il est responsable de beaucoup de souffrances dans les familles et d’égarements dans les esprits de ses fidèles dont il compose ou défait les couples à loisir. Il a été accusé de pratiques abusives, parmi lesquelles le « Baiser Mystique » – pas mystique du tout – donné par l’abbé à certains membres de sa communauté : il s’est
rendu coupable de graves abus sexuels sur des moniales de sa communauté aujourd’hui réfugiées au monastère de Draguignan, dans l’évêché de Fréjus-Toulon.
Basile de Koch, alias Bruno Tellenne, roi de la nuit parisienne, est chroniqueur clubbing à l’hebdomadaire Voici, dans la rubrique « La nuit, c’est tous les jours ». Il tient une chronique sur la télévision dans l’hebdomadaire ultra-conservateur Valeurs actuelles, et collabore régulièrement au site d’extrême-droite Causeur.fr, propriété de l’ancien d’Ordre Nouveau et ancien directeur du magazine
d’extrême-droite Minute, Gérald Penciolelli.
Bruno Tellenne a été l’assistant parlementaire et la « plume » de
Charles Pasqua. C’est sous son influence que Charles Pasqua se
veut un ardent partisan de la peine de mort et préconise une
alliance avec l’extrême-droite, déclarant que « le FN se réclame des
mêmes préoccupations, des mêmes valeurs que la majorité ».
Basile de Koch a par la suite été un membre actif du très droitier Club de l’Horloge, créé en 1974 par Henry de Lesquen, président de Radio Courtoisie, connue pour avoir reçu le révisionniste Faurisson à plusieurs reprises.
En 1984, Basile de Koch est l’un des rédacteurs du rapport du Club de l’Horloge à l’origine de la théorisation de la « préférence nationale », idée-phare du Front National : on peut lire son nom en page 5 du rapport final des travaux de la commission qui définira le concept de préférence nationale (La préférence Nationale : Réponse à l’immigration, 1985 dirigé par Jean-Yves Le Gallou, longtemps cadre du Front National avant de devenir membre fondateur du MNR de Bruno Mégret).
Alors que Basile de Koch prétend n’avoir jamais appartenu à « aucune organisation dont il n’est pas le président », il s’inscrit dans sa jeunesse au syndicat étudiant d’extrême-droite GUD,alors qu’il étudie à Assas, dont le groupuscule a fait son bastion.
Bruno Tellene-de Koch entraîne au GUD son frère Marc, connu du public sous le nom de Karl Zéro. Karl Zéro signe alors des dessins pour le groupuscule d’extrême-droite…
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Du beau linge….. et ça donne des leçons…. pauvres catholiques sincères qui suivent ces extrémistes destructeurs….
….il se prend pour l’intermédiaire charismatique privilégié de Dieu….!.
Si tu parles à dieu, tu es croyant, si dieu te parle, tu es schizophrène….
Il vaut mieux s »adresser au Bon Dieu qu’à ses saints, surtout quand on cherche d’où vient l’argent qui encourage l’arrogance de tous ces affreux.
Et bien la réponse est toujours la même, et ce, partout dans le monde :
Rupert Murdoch