A titre personnel, l’écologie partisane, c’est à dire reposant sur une adhésion à un « parti » réputé la représenter constitue un fait contraire à ce que devrait être dans le contexte actuel, la lutte collective à mener contre les effets catastrophiques du monde du profit sur l’avenir de la planète. Je sais ce n’est guère porteur que d’affirmer que seule une prise de conscience transcendant l’appartenance à une organisation destinée à revendiquer des mesures utiles au pus grand nombre.
La société ne sera modifiée dans ses fondements que par une large prise de conscience des modifications indispensables des comportements individuels. Or ce changement ne peut pas être que « punitif » ou « stigmatisant » quand on sait combien chacune et chacun d’entre nous n’a aucun pouvoir réel sur les grandes décisions prises par les plus puissants trusts mondiaux dont le lobbying l’emporte sur les pouvoirs politiques. La recherche de l’adhésion, de la compréhension, de la participation, la concertation reste essentielle.
Dans bien des cas ce sont des contraintes socio-économiques qui occultent l’envie que l’on aurait pour des choix de vie différents. Dans tous les secteurs qui causent la destruction inexorable de la planète il faut bien admettre que même s’ils le veulent la plupart des consommateurs n’ont d’autres choix que d’aller vers le plus facile, le moins cher ou la solution unique qu’ils ont.
L’écologie n’a jamais été pour moi un motif d’amplification des fractures du corps social. Or le parti qui la représente s’évertue en permanence de rassembler des adversaires sans aucun lien entre eux mais seulement décidés à en découdre avec tel ou tel aspect de la vie collective. On devient ainsi en vert et contre tout ce qui permet de se présenter en héros de la lutte contre le réchauffement climatique.
Sur trois mandats de gestion directe de Créon les actions positives (et jamais punitives) en faveur de la transition écologique ont été nombreuses sans qu’aucun.e des élu.e.s qui les ont approuvées et mises en œuvre se réclament d’une appartenance à un parti écologiste. Mise en œuvre des initiatives multiples ; concrètes en faveur des mobilités douces et notamment le vélo ; première commune girondine à prendre en 2000 un arrêté contre les OGM sur son territoire ; abandon de l’usage des pesticides sur l’espace public en 2002 ; installation du premiers système de recyclage en continu avec appoint dans un bassin spécial des eaux destinées à l’arrosage de la pelouse du stade ; vaste programme d’économie de l’eau dans le bâtiments publics ; Créon deux fois attributaire du « ruban du développement durable » (commune la moins peuplée de France en 2012) pour sa politique globale dans ce domaine ; initiatives multiples en faveur de la citoyenneté ; ateliers d’éducation à l’environnement des proximité dans le cadre de l’expérimentation des rythmes scolaires une année scolaire avant leur mise en place officielle ; contrats de déplacements familiaux ; charte associative garantissant le respect environnemental ; premier centre de petite ville en 2011 appliquant la « zone de rencontre »; troisième ville de France ayant bénéficié après contrôle du label Citaslow en 2011 … et tant d’autres actions concrètes qui n’ont jamais été revendiquées comme écolos mais qui ont été partagées et bien réalisées.
Toutes ces actions nécessitant l’adhésion ont été mises en œuvre dans le temps, patiemment pour que le maximum de personnes se les approprient. Partager, convaincre et agir ! On doit reconnaître que ces principes dépassent l’adhésion provisoire à un parti ou un autre sauf qu’ils ne sont pas bénéficiaires de l’estampille « écolo ». Nous devons toutes et tous, dans notre quotidien, essayer d’être les plus attentifs ou actifs en faveur de la transition écologique et nul besoin de prendre une carte ! Inutile qu’on nous fasse la leçon en permanence…
Quand un candidat se réclamant de l’écologie triomphante aux régionales en Ile de France s’en prend à la génération des « boomers » qui fausseraient le scrutin car eux, ils iraient voter le 20 juin prochain sans être conscients des enjeux planétaires, je considère qu’il m’insulte. D’abord car il sous-entend que je suis un citoyen débile, incapable de mesurer l’importance du scrutin et de faire un choix en conscience. Ensuite il place la notion de vote au niveau de « la (seule) défense des intérêts personnels » ce qui constitue une attitude méprisante vis à vis d’une génération qui s’est engagée bien plus et plus énergiquement que celle qui fait la leçon. Enfin il m’assimile à d’autres personnes avec lesquelles je suis en désaccord profond et que je combats, comme des milliers d’autres retraité.e.s probablement plus farouchement et depuis plus longtemps que lui ! Le fascisme commence par la stigmatsiation de l’autre et « l’agisme » en est une !
Le matin quand je me regarde dans ma glace je n’ai pas honte d’être à 74 ans un boomer engagé depuis cinq décennies pour que l’Homme soit au centre des préoccupations de la vie publique. Même d’un âge mûr je ne perds pas encore la mémoire et je ne suis pas prêt à franchir le pas… de la soumission à la mode ! Je n’ai jamais manqué depuis 50 ans un seul scrutin électoral et c’est une fierté. Bommer peut-être… vieux con irrascible certainement !
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vieux con irrascible certainement !
Bienvenue au club !
J’ai assisté, militant dans des associations de sauvegarde de l’environnement et de traditions culturelles, à l’arrivée de ce qui ne s’était pas encore affublé du titre d’écologie. Bref, comme monsieur Jourdain, nous cultivions un certain esprit écologique sans le savoir.
Quand cette tendance a été exploitée politiquement par des personnages n’ayant il semble, trouvé de place ni à droite ni à gauche, mais ayant une fâcheuse propension opportuniste à tirer la couverture à eux, je me suis retiré de ce genre d’activités.
Le genre : ôte toi de là que je m’y mette
De toute façon, je me serais fait virer !
à J.J : J’ai eu l’occasion reconnaître cette expérience et j’ai, moi aussi, « joué à l’escargot » !
OUPS… de connaître…
Quelle différence y’a-t-il entre un écolo et un alcoolo? Le premier voit vert, le second boit jaune et vert. Un perroquet que ça s’appelle. Y’en a même qui disent un nain jaune. Il ne hisse pas le drapeau, il lève le verre…
Et comme n’a pas pu dire Arthur Rainbow, qui en avait vu de toutes les couleurs: « On n’est pas sérieux quand on a 71 ans ».
les cadres d’EELV semblent imprégnés d’une vision libérale de la société, où des segments, des identités, des tribus cohabitent et agissent en fonction de leurs interêts. Idéologie sans doute héritée de leurs cursus universitaires en école de commerce ou, ce qui n’est pas très différent, dans les unités de sociologie de l’université. En tout cas, je partage l’irritation de Jean Marie Darmian et l’envie de botter le derrière de certains de ces petits c..s.
On connaissait le Vert anglais, le Vert printemps, on est passé direct au Vert connerie , et ça pousse comme du chiendent au printemps !
Bonjour,
C’est un peu long, mais ça reflète aussi mon point de vue sur ceux que je qualifie d »escrologistes.
A la caisse d’un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l’écologie et lui dit : – Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !
La vieille femme s’excuse auprès de la caissière et explique : Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps.
Alors qu’elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute : Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.
C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !
Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu’à l’époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
Elle ajoute : De mon temps, on montait l’escalier à pied : on n’avait pas d’escaliers roulants et peu d’ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu’à l’épicerie du coin. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
On ne connaissait pas les couches jetables : On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge, pas dans un machine de 3 000 watts. On utilisait l’énergie éolienne et solaire pour sécher les vêtements. On ravaudait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre.
Mais, vous avez raison, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On n’avait qu’une TV (quand on en avait…) ou une radio dans la maison ; pas une dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l’État du Texas. On avait un réveil qu’on remontait le soir.
Dans la cuisine, on s’activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu’EDF en produit.
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
On n’avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : On utilisait l’huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement ; on n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.
Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif. On n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo.
On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l’école à vélo ou à pied au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 heures sur 24.
Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée.
Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste !
On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui.
ALORS NE VIENS PAS ME FAIRE CH…. AVEC TON MOUVEMENT ÉCOLOGISTE !
Les escrologistes , ces nouveaux apôtres, donneurs de leçons et propagateurs zélés de la secte « c’est bon pour la planète » ou de son variant « sauver la planète » . Nous promettent l’enfer si nous ne suivons pas leurs diktats, alors que leur recommandations nous conduiraient au jardin d’éden ressuscité, paradis bienveillant où l’énergie non fossile serait abondante et bon marché, où la nature restaurée pourvoirait aux besoins alimentaires de chacun, sans pesticides et autres bestioles dangereuses. L’essentiel de leurs électeurs sont des urbains aux idées et au regard étriqués par leurs petits appartements du centre des villes qui fantasment sur la culture de tomates bio sur leur balconnet, qui rêvent d’autoroutes à 4 voies exclusivement réservées à leurs vélos électriques, qui vont au marché bio deux fois par semaine, qui ne supportent pas le chant du coq à 5 heures du matin quand ils passent un week-end à la campagne. Ils sont pour la plupart éligibles au télétravail. Et là, ils ont migré pendant ce week-end pascal, veille de la 3ème séquestration pour cause de crise sanitaire, à La Rochelle, Bordeaux, Avignon ou encore Saint Brieuc.
Fais comme je dis…
Un peu plus sérieux et étayé 26 minutes de décapage intellectuel:
https://youtu.be/Lga17P7WOGM
@faconjf, merci de rappeler la vie du passé
Dans les années 70, le temps de travail était de 60h/semaine. Aujourd’hui c’est 35h/32h. Les ouvriers et ouvrières sont rares. Quant aux agriculteurs, le nombre a diminué mais la superficie a augmenté.
J’ai connu la pile à fumier pour les ordures ménagères et même que ce fumier servait de composte et les conserves en bocaux de verre. Un pain de 4 faisait la semaine.
On lavait les couches des bébés et les nôtres !
A Denis.e.
Qu’en vert galant les choses sont dites!