Le Tour de France s’achèvera demain. Il aura été marqué par la domination écrasante, rappelant des périodes que l’on pensait révolue des Jumbo que Romain Feuillu, ancien coureur du Tour ayant porté le maillot jaune, appellent les « éléphants volants ». Alors que l’on craignait que bien des coursiers aient du mal à digérer, faute de compétitions préparatoire suffisamment relevées.
La saison a débuté très tardivement mais certains semblent bien au point pour digérer tous les cols et tous les pièges. Bien entendu tous les contrôles effectués donnent des résultats conforme au code des règles anti-dopage. Il y a eu semble-t-il plus de craintes liées aux tests sur la détection des cas de COVD-19 que sur les flacons d’urine partant pour le laboratoire spécialisé dans la traque des tricheurs.
Il n’y en a pas et c’est probable qu’il n’y en aura pas. Le virus a occulté tous les doutes qui planent sur le train d’enfer qu’une seule équipe paraît en mesure de tenir. Les spécialistes qui doutent (ils sont peu nombreux) comparent les envolées slovènes avec les performances de la belle époque où l’EPO coulait à flots dans les vaisseaux des conquérants des sommets. Les Slovènes épatent.leurs équipiers intriguent et encore une fois la suspicion s’installe sur leurs performances.
Leurs performances laissent rêveurs leurs adversaires et les équipes françaises dont les meilleurs éléments ont sombré les uns après les autres. Alors les enquêteurs suivent la trace de l’aide extra… ordinaire qui donnerait des ailes aux Jumbo dont la vélocité, la puissance, la durabilité écœurent le reste du peloton. Les records de l’escalade des 21 virages de l’Alpe d’Huez auraient été pulvérisé cette année et la comparaison aurait été possible.
Quand on constate que le meilleur des équipiers du maillot jaune, « Wout Van Aert, un puncheur, un sprinteur, est aussi capable de rouler sur des cols pendant plusieurs minutes et faire exploser tous les grimpeurs très loin de l’arrivée et de continuer à rouler. Il y a quelque chose qui ne va pas.
Même Chris Froome (quadruple vainqueur du Tour) n’était pas aussi extraordinaire que Wout Van Aert! Là, on voit bien qu’il y a un truc… Il est au top sur tout, et tu sais bien quand tu fais du vélo qu’il est impossible de travailler toutes les spécialités et d’être au top physiquement partout. » explique romain Feuillu dans « Le Parisien ».
En fait le secret de cette forme époustouflante qui peut conduire l’intéressé sur la plus haute marche du podium du championnat du monde se résumerait dans une nouvelle formule : les cétones ! Un nom plus avenant et sympa que celui de l’érythropoïétine qui ne faisait vraiment pas très sain. Les cétones, ont été les boissons suspectes du Tour de France 2019,et elles le sont encore cette année.
Les trois formations qui comptent et survolent le peloton des « sobres » du monde en consomment ouvertement et régulièrement. C’est devenu un vrai débat. Les chercheurs belges se penchent sur des comparatifs de performances sans dégager des certitudes.
L’Agence mondiale antidopage (AMA) continue a fermer les yeux sur ces boissons riches en corps cétoniques, considérés comme de simples compléments alimentaires par leurs utilisateurs. A dose répétée elles finissent par effacer la douleur dans l’effort ouvrant la possibilité de performances inhabituelles. L’effort surhumain devient abordable.
Cette affaire n’est pas bidon et avec un brin de jugeote on comprend mieux pourquoi un maillot jaune a pris un risque en en récupérant un hors des limites autorisées. Le « cétone » dorée française avait peut-être besoin de se rassurer avant de faire face aux assauts des prédateurs aussi protégés que lui. Ceux qui fonctionnent au diesel ou au gaz naturel semblent bien ternes face à ces bolides dont le carburant a une toute autre allure.
En 2015, une étude sur des cyclistes néophytes avait pourtant mis le feu dans le petit monde du vélo. Elle prétendait que l’écart de performances entre ceux qui en prenaient et les autres pouvaient monter jusqu’à 15 %. On a récemment démontré que l’effet n’était pas évident et garanti. Nul ne sait donc vraiment si ces boissons ont une effet bénéfique réel sur les performances et la « bataille » ne fait que commencer. Allez à leur santé ! Vus prendrez bien un petit coup de cétones de plus pour la route ?
La saison a débuté très tardivement mais certains semblent bien au point pour digérer tous les cols et tous les pièges. Bien entendu tous les contrôles effectués donnent des résultats conforme au code des règles anti-dopage. Il y a eu semble-t-il plus de craintes liées aux tests sur la détection des cas de COVD-19 que sur les flacons d’urine partant pour le laboratoire spécialisé dans la traque des tricheurs.
Il n’y en a pas et c’est probable qu’il n’y en aura pas. Le virus a occulté tous les doutes qui planent sur le train d’enfer qu’une seule équipe paraît en mesure de tenir. Les spécialistes qui doutent (ils sont peu nombreux) comparent les envolées slovènes avec les performances de la belle époque où l’EPO coulait à flots dans les vaisseaux des conquérants des sommets. Les Slovènes épatent.leurs équipiers intriguent et encore une fois la suspicion s’installe sur leurs performances.
Leurs performances laissent rêveurs leurs adversaires et les équipes françaises dont les meilleurs éléments ont sombré les uns après les autres. Alors les enquêteurs suivent la trace de l’aide extra…ordinaire qui donnerait des ailes aux Jumbo dont la vélocité, la puissance, la durabilité écœurent le reste du peloton. Les records de l’escalade des 21 virages de l’Alpe d’Huez auraient été pulvérisé cette année et la comparaison aurait été possible.
Quand on constate que le meilleur des équipiers du maillot jaune, « Wout Van Aert, un puncheur, un sprinteur, est aussi capable de rouler sur des cols pendant plusieurs minutes et faire exploser tous les grimpeurs très loin de l’arrivée et de continuer à rouler. Il y a quelque chose qui ne va pas.
Même Chris Froome (quadruple vainqueur du Tour) n’était pas aussi extraordinaire que Wout Van Aert! Là, on voit bien qu’il y a un truc… Il est au top sur tout, et tu sais bien quand tu fais du vélo qu’il est impossible de travailler toutes les spécialités et d’être au top physiquement partout. » explique romain Feuillu dans Le Parisien.
En fait le secret de cette forme époustouflante qui peut conduire l’intéressé sur la plus haute marche du podium du championnat du monde se résumerait dans une nouvelle formule : les cétones ! Un nom plus avenant et sympa que celui de l’érythropoïétine qui ne faisait vraiment pas très sain. Les cétones, ont été les boissons suspectes du Tour de France 2019, et elles le sont encore cette année.
Les trois formations qui comptent et survolent le peloton des « sobres » du monde en consomment ouvertement et régulièrement. C’est devenu un vrai débat. Les chercheurs belges se penchent sur des comparatifs de performances sans dégager des certitudes.
L’Agence mondiale antidopage (AMA) continue a fermer les yeux sur ces boissons riches en corps cétoniques, considérés comme de simples compléments alimentaires par leurs utilisateurs. A dose répétée elles finissent par effacer la douleur dans l’effort ouvrant la possibilité de performances inhabituelles. L’effort surhumain devient abordable.
Cette affaire n’est pas bidon et avec un brin de jugeote on comprend mieux pourquoi un maillot jaune a pris un risque en en récupérant un hors des limites autorisées.
Le « cétone » doré française avait peut-être besoin de se rassurer avant de faire face aux assauts des prédateurs aussi protégés que lui. Ceux qui fonctionnent au diesel ou au gaz naturel semblent bien ternes face à ces bolides dont le carburant a une toute autre allure.
En 2015, une étude sur des cyclistes néophytes avait pourtant mis le feu dans le petit monde du vélo. Elle prétendait que l’écart de performances entre ceux qui en prenaient et les autres pouvaient monter jusqu’à 15 %. On a récemment démontré que l’effet n’était pas évident et garanti.
Nul ne sait donc vraiment si ces boissons ont une effet bénéfique réel sur les performances et la « bataille » ne fait que commencer. Allez à leur santé ! Vous prendrez bien un petit coup de cétones de plus pour la route ?
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Bonjour Monsieur Jean Marie. Quelle surprise, au saut du lit, de lire ton article sur le bien être de nos coureurs cyclistes! Ce n’est pas une surprise pour moi , le cyclo « rameur » dans les pourcentages élevés des cols du tour de France. J’ai comparé les allures fantastiques de nos « machines » à ma vitesse d’escargot dans l’étape du Cormet de Roselend, des Saisies, des Aravis, la Colombière, …. J’ai eu l’outrecuidance en 2002 , année de mes 53 ans de m’inscrire à cette cyclo sportive de 149 km. J’ai mis 10heures, arrets compris, pour gravir ces grands cols: eux en 4h30!!!. J’ai roulé à l’eau claire additionnée de glucose, aux barres de céréales et aux fruits proposés par l’assistance officielle. Jamais je ne me suis comparé à ces cobayes . Ils font leur métier, hélas sans joie . Moi je roule pour mon plaisir et je fais corps avec la nature en prenant le temps de l’admirer . . Bonne journée. Adischatz
Je ne connaissais pas les cétones… Merci Jean-Marie pour cet éclairage… Ne devrais-je plutôt pas parler de brouillard ? !
En revanche, comme toutes les femmes, je connais l’acétone…
Ressemblance/différence : y a-t-il un chimiste pour combler mon ignorance ?
Bonjour Jean Marie,
Moi je ne connais que le régime « cétogène » (régime sans sucre d’aucune sorte »..
A demain
Et moi je ne connaissais que la cétoine dorée, ce magnifique coléoptère, émeraude vivante , dont notre chroniqueur préféré a glissé une discrète allusion dans son texte.
Avec l’acétone en effet, on dissout le vernis à ongle, et comme disait un célèbre conférencier dissous, c’es t pas cher …..
Je ne suis pas une spécialiste de la pratique du vélo et pourtant depuis toute gamine j’ai adoré « Le Tour de France », cela me fascinait, j’avais beaucoup de respect pour ces hommes qui souffraient sur les routes de notre chère France (à l’époque c’était vraiment le Tour de France, il ne faisait pas d’incursions chez nos voisins…… mais les temps ont changé depuis…..).
J’écoutais les reportages l’oreille collée à la radio car chez moi il n’y avait pas la télévision….
Je me souviens encore lorsque toute gosse (aujourd’hui j’ai 75 ans) je l’ai vu passé à Créon, c’était la première fois que je voyais en vrai des coureurs…..
Ensuite j’ai eu le plaisir de le voir en divers endroits (en Auvergne, dans les Alpes, à Libourne, à Créon, etc……) même si au fil du temps mes illusions sur les acteurs de la grande boucle s’amenuisaient je conservais malgré tout une certaine affection pour cet événement……
Aujourd’hui je regarde la télévision plus pour les paysages que pour les coureurs, je sais d’avance que c’est le plus dopé qui va gagner…… et cela m’écoeure vraiment, je déteste les « tricheurs » en vélo comme ailleurs.
Ce que l’on voit cette année est encore plus flagrant que d’habitude……. nulle part sur terre il n’y a de surhommes……. On va pas nous parler de « dopage », le Tour étant cette année déjà spécial à cause de la pandémie alors on ne va y ajouter « le dopage » et puis reconnaître qu’il y a des « dopés » ça serait avouer publiquement que l’on n’est pas parvenu à éradiquer totalement cette gangrène….. alors allons y gaiement faisons comme si……….
Cetones pas interdites mais très chère (paraît-il) donc réservées aux plus riches et au patron de Jumbo ( Frits van Eerd) qui se paye aussi un belle voiture de course pour faire les 24 heures du Mans ce week-end.
Qu’on se rassure, tennis, football, rugby et multe autres sports pratiquent le dopage quotidien à cause ou grâce aux sommes colossales en jeu.
Qu’on se rassure, tennis, football, rugby et multe autres sports pratiquent le dopage quotidien à cause ou grâce aux sommes colossales en jeu. »
….et curieusement il n’y a que les athlètes russes qui sont détectés dans les contrôles, sanctionnés et et mis au banc de la « société sportive »….