Bien évidemment dans le contexte actuel où les événements impriment leur tempo à l’opinion dominante il n’est pas question de commenter des informations réputées abstraites mais pourtant décisives pour l’avenir.
Bien évidemment dans le contexte actuel où les événements impriment leur tempo à l’opinion dominante il n’est pas question de commenter des informations réputées abstraites mais pourtant décisives pour l’avenir. On se focalise sur les échéances à plusieurs décennies de la couverture des pensions. C’est un peu comme si il fallait occulter la grave crise très proche qui se profile, celle du monde de la finance, englué dans un taux d’endettement jamais atteint. Les caisses publiques ou privées qui délivrent les pensions sont contraintes d’effectuer des réserves réputées fiables. Encore faut-il le prouver… car ils sont tous liés de près ou de loin au monde de la finance !
Or selon le résultat d’une enquête de Natixis Investment Managers citée par Capital.fr auprès de 500 investisseurs institutionnels de fonds de pension d’entreprise, de fondations et de fonds de dotation, de fonds de pension publics ou publics, de compagnies d’assurance et de fonds souverains en Asie, en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique latine et au Moyen-Orient un crash est proche
Obnubilés par les niveaux records atteints par la dette publique, 89% des investisseurs institutionnels s’inquiètent des répercussions sur l’économie mondiale. 83% vont jusqu’à anticiper une crise financière mondiale sous cinq ans, et d’ici un à trois ans pour 58% d’entre eux. La volatilité, la persistance d’un environnement de taux d’intérêt historiquement bas et les tensions politiques sont considérées par les investisseurs institutionnels comme des préoccupations majeures pour 2020.
En cas de crise réelle il sera impossible d’enrayer une chute en cascade du système bancaire. Il serait d’ailleurs intéressant que les fameux « crash-tests » qui ont révélé des faiblesses soient vite remis au goût du jour car nul ne sait vraiment quelle est la solidité de certaines banques. On commence à noter des signes annonciateurs de l’orage. Philippe Béchade, économiste assez contestataire explique « qu’il ne sert à rien de mettre de l’argent dans le système s’il n’existe pas de demande de crédit. Elle vient de gens qui investissent, je pense aux entreprises. Mais elles ne sont pas incitées à la faire en ce moment vu que de très nombreux consommateurs sont à la limite de la solvabilité. Et, plus grave, ceux qui sont insolvables, qui n’arrivent pas à finir le mois, sont au maximum de ce qui pouvait se faire en termes d’endettement. »
Il ajoute avec beaucoup d’à propos : « Quand on a face à soi des gens qui n’ont pas d’argent, c’est difficile d’investir avec une vision d’accroissement du chiffre d’affaires. On peut toujours tenter de faire du chiffre à l’export, mais à l’intérieur de la zone euro, dans un tel contexte de ralentissement, si on ne distribue pas de pouvoir d’achat, il n’y a pas de croissance possible.»
Un constat lucide mais implacable pour les politiques économique actuelles que la crise des retraites après celle de la « fièvre jaune » mettent à mal. Ainsi l’ensemble des personnes qui utilisent le livret A ont retiré plus de deux milliards d’euros au cours du mois d’octobre 2018. Certains sont obligés de puiser dans leur épargne pour payer les factures et pour faire face à des échéances de plus en plus pesantes.Si les classes moyennes et populaires se révoltent, c’est parce que face à des revenus qui ne progressent pas ou peu, leurs dépenses contraintes car contractualisées pour les propriétaires notamment se sont envolées limitant le « reste à vivre ». Il n’existe plus de marges de manœuvre sauf à s’endetter un peu plus !
En fait on a des « crédits » payables chaque mois : les dépenses de logement (le loyer, les charges ainsi que les dépenses d’eau de gaz, d’électricité et autres combustibles), les services de télécommunications (abonnement téléphonique, internet), les frais de cantine scolaire, les services de télévision (redevance, abonnement), les assurances (hors-assurance vie) et les services financiers. Les remboursements d’emprunts ne sont pas inclus, alors qu’il s’agit sans doute de la dépense la plus contrainte et ils peuvent à tout moment déboucher sur l’insolvabilité. La dette est partout et l’avenir s’annonce très incertain voire très sombre.
La dette privée des institutions non financières en zone euro, c’est 130 % du PIB tandis que celle des ménages est de 70 %. Si on cumule dettes des ménages et des institutions privées non financières, on est donc à plus de deux fois le revenu annuel de la zone. Impossible de se tirer sans une énorme crise des « subprimes ». Les banques du quotidien le voient venir et tentent d’anticiper en proposant des rachats de crédits aux particuliers et en cherchant à placer des fonds dans le milieu institutionnel des collectivités locales.
Selon le résultat d’une enquête de Natixis Investment Managers citée par Capital.fr auprès de 500 investisseurs institutionnels de fonds de pension d’entreprise, de fondations et de fonds de dotation, de fonds de pension publics ou publics, de compagnies d’assurance et de fonds souverains en Asie, en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique latine et au Moyen-Orient un crash est proche
Obnubilés par les niveaux records atteints par la dette publique, 89% des investisseurs institutionnels s’inquiètent des répercussions sur l’économie mondiale. 83% vont jusqu’à anticiper une crise financière mondiale sous cinq ans, et d’ici un à trois ans pour 58% d’entre eux. La volatilité, la persistance d’un environnement de taux d’intérêt historiquement bas et les tensions politiques sont considérées par les investisseurs institutionnels comme des préoccupations majeures pour 2020.
En cas de crise réelle il sera impossible d’enrayer une chute en cascade du système bancaire. Il serait d’ailleurs intéressant que les fameux « crash-tests » qui ont révélé des faiblesses soient vite remis au goût du jour car nul ne sait vraiment quelle est la solidité de certaines banques. On commence à noter des signes annonciateurs de l’orage. Philippe Béchade, économiste assez contestataire explique « qu’il ne sert à rien de mettre de l’argent dans le système s’il n’existe pas de demande de crédit. Elle vient de gens qui investissent, je pense aux entreprises. Mais elles ne sont pas incitées à la faire en ce moment vu que de très nombreux consommateurs sont à la limite de la solvabilité. Et, plus grave, ceux qui sont insolvables, qui n’arrivent pas à finir le mois, sont au maximum de ce qui pouvait se faire en termes d’endettement. »
Il ajoute avec beaucoup d’à propos : « Quand on a face à soi des gens qui n’ont pas d’argent, c’est difficile d’investir avec une vision d’accroissement du chiffre d’affaires. On peut toujours tenter de faire du chiffre à l’export, mais à l’intérieur de la zone euro, dans un tel contexte de ralentissement, si on ne distribue pas de pouvoir d’achat, il n’y a pas de croissance possible.»
Un constat lucide mais implacable pour les politiques économiques actuelles que la crise des retraites après celle de la « fièvre jaune » mettent à mal. Ainsi l’ensemble des personnes qui utilisent le livret A ont retiré plus de deux milliards d’euros au cours du mois d’octobre 2018. Certains sont obligés de puiser dans leur épargne pour payer les factures et pour faire face à des échéances de plus en plus pesantes.
Si les classes moyennes et populaires se révoltent, c’est parce que face à des revenus qui ne progressent pas ou peu, leurs dépenses contraintes car contractualisées pour les propriétaires notamment se sont envolées limitant le « reste à vivre ». Il n’existe plus de marges de manœuvre sauf à s’endetter un peu plus !
En fait on a des « crédits » payables chaque mois : les dépenses de logement (le loyer, les charges ainsi que les dépenses d’eau de gaz, d’électricité et autres combustibles), les services de télécommunications (abonnement téléphonique, internet), les frais de cantine scolaire, les services de télévision (redevance, abonnement), les assurances (hors-assurance vie) et les services financiers.
Les remboursements d’emprunts ne sont pas inclus, alors qu’il s’agit sans doute de la dépense la plus contrainte et ils peuvent à tout moment déboucher sur l’insolvabilité. La dette est partout et l’avenir s’annonce très incertain voire très sombre.
La dette privée des institutions non financières en zone euro, c’est 130 % du PIB tandis que celle des ménages est de 70 %. Si on cumule dettes des ménages et des institutions privées non financières, on est donc à plus de deux fois le revenu annuel de la zone. Impossible de se tirer sans une énorme crise des « subprimes ». Les banques du quotidien le voient venir et tentent d’anticiper en proposant des rachats de crédits aux particuliers et en cherchant à placer des fonds dans le milieu institutionnel des collectivités locales.
Quelles garanties fiables un gouvernement peut donc offrir sur un « point » de retraite illusoire dans un contexte où il ne sait même pas quelle sera la solidité de sa propre structure financière ? Le libéralisme financier intégral conduit le monde à sa perte et le demain proche n’a jamais été aussi incertain…Il n’a plus la main sur rien !
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Bonjour,
tout le monde financier voit s’accumuler les nuages noirs à l’horizon et le « petit peuple » ressent cette fébrilité avant la tempête. Aberration hier. Réalité aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le capital ne rapporte plus. Pire, il coûte ! Les taux négatifs sont désormais la norme, en Europe, mais aussi au Japon, pour l’épargnant moyen. La rémunération du Livret A est inférieure à l’inflation. Idem pour les contrats en euros à capital garanti de l’assurance vie, ce placement préféré des Français (1700 milliards d’euros). Les assureurs sont donc tentés de fermer peu à peu les comptes en capital garanti, qui ne permettent plus une rémunération suffisante, tant des épargnants que des gestionnaires. Ils veulent orienter leurs clients vers des placements à risque, en actions et autres produits financiers.
D’où viennent ces taux négatifs? De la faillite de Lehman Brothers et de la crise financière qui s’est ensuivi. Avec la bulle qui s’était créée autour des subprimes les banques se trouvaient en situation de quasi-faillite. Pour éviter un krach et un effondrement de l’économie mondiale, le président de la Banque centrale américaine, la FED, Ben Bernanke applique une nouvelle théorie monétaire, celle de l’Helicopter money. Les banques centrales, à commencer par la FED, jettent des tombereaux de monnaie que les pâles de l’hélicoptère saupoudreront sur l’ensemble de l’économie, et surtout sur les acteurs financiers. La FED fait tourner la planche à billets, rachète aux banques leurs actifs toxiques. Son bilan passe en deux ans de 850 milliards à 4 500 milliards de dollars. Parallèlement, l’État émet plus de dettes, souscrites pour partie par la FED pour soutenir l’économie. Les Européens suivront l’exemple,avec Mario Draghi. Cet Italien, éduqué chez les Jésuites, est en réalité un pur produit de la finance mondiale. Son passage chez Goldman Sachs, dont il fut un vice-président, lui ont appris les arcanes de cet univers impitoyable. Au total, en quatre ans, la BCE a ainsi acquis 2 600 milliards d’euros d’actifs. Au passage, Mario Draghi, qui se souvient qu’il est Italien, sauve son pays. La dette italienne (130 % du PIB) est recyclée. La Banque d’Italie, la BCE, mais aussi la Bundesbank ( la valeur bancaire allemande est passée de plus de 110 euros en mai2007 l’action à 5 euros et 97 centimes pièce en mai 2019)!en sont désormais les principaux détenteurs. En France, la Banque de France et les fonds euros de l’assurance vie rachètent massivement la dette française.
Dans la théorie économique classique, le taux d’intérêt est la récompense de l’acte d’épargne. « Je mise sur le futur, plutôt que de satisfaire une consommation immédiate et j’en reçois une récompense par l’intérêt qui m’est versé ». La croyance dans un avenir meilleur et le niveau des taux sont intimement liés. Or, en basculant dans l’univers des taux négatifs, c’est un bien inquiétant message que les banques centrales et les marchés financiers émettent. Ils se projettent dans un monde de décroissance et de baisse des prix. Cent euros aujourd’hui vaudront moins demain. « Je prête 100 euros et j’accepte que l’on ne m’en rembourse que 95 demain parce que je ne crois pas dans le futur et que je ne veux pas prendre de risques. »
« Nous devrions être plus heureux d’avoir un emploi que de protéger notre épargne » ! Christine Lagarde, la nouvelle patronne de la BCE, vient d’annoncer la couleur. Elle poursuivra la politique de Mario Draghi. Elle préférera spolier les épargnants en s’imaginant qu’elle créera ainsi de l’emploi. Non seulement elle sort de son rôle, mais en plus elle a tout faux. Emploi et épargne, activité économique et épargne sont intimement liés. Mais que connait Christine Lagarde, la zélée servante de Sarkozy, aux mécanismes économiques ? Avec son « quantitative easing »*, Mario Draghi a favorisé les sorties de capitaux de la zone euro. Les investisseurs qui ont vendu leurs obligations d’État à la BCE ont, bien souvent, utilisé le produit de cette vente pour investir dans les marchés financiers ( économie casino) hors zone euro.
Toute cette masse financière aurait été mieux employée par les pays occidentaux qui souffrent d’un manque d’investissement dans les grandes infrastructures, dans la transition énergétique, dans l’adaptation aux changements climatiques, dans la relocalisation des industries. Rien de tout cela ne se produira, les petits épargnants seront plumés, les fonds de pensions seront lessivés et les grands banksters se seront éclipsés en temps opportuns.
Mais surtout ne le répétez pas! l’objectif politique de notre gouvernement avec sa retraite à points est de promouvoir la retraite par capitalisation investie dans l’économie réelle – en fait virtuelle et totalement casino- pour spolier les futurs retraités au bénéfice de Goldman Sachs.
Salutations républicaines
source https://ruptures-presse.fr/opinions/politique-monetaire-bce-draghi-lagarde-euro/
*quantitative easing = Assouplissement quantitatif. Politique monétaire qui utilise des outils comme l’achat d’obligations par les Banques centrales afin d’accroître la liquidité en circulation. L’ »Helicopter money » est rendu possible par cet assouplissement quantitatif.
vous pouvez lire ceci aussi ce n’est pas triste du tout
https://insolentiae.com/avec-delevoye-trop-de-tracas/
« Les seigneurs et le roi nous coûtaient moins chers en impôts avant la révolution que les « saigneurs » pour lesquels nous votons depuis des décennies. (15/12/2015) » citation Charles Sannat économiste auteur du blog insolentiae
Bonjour,
Ma demande est hors sujet.
Je demande l’existence d’un conventionnement entre les communes propriétaires de location et les locataires eux même car ça ne va pas entre d’une part la Dgfip (application Helios) qui gère
les finances publiques et les communes,
et d’autre part les banques lors de prélèvements bancaires relatif à l’augmentation permanente des loyers.
Pour ma part je demande à ce que soit le personnel de la banque qui gère ces loyers.