Il est peut-être illusoire de croire dans la fin programmée de l’usage de l’automobile au prétexte qu’elle altère de manière indiscutable sur la base de son usage actuel l’environnement. Le vrai problème c’est que les industriels tentent d’imposer des modèles par une publicité intense sans qu’un État impartial ait fait des comparaisons indispensables sur les conséquences de ces choix. Ainsi on s’est aperçu un peu tardivement que le tout diesel avait des impacts réelles sur la qualité de vie alors que le seul repère avait été celui du coût. Les marques sont arrivées à truquer des logiciels pour berner les utilisateurs de leurs véhicules et les contrôles officiels. Un véritable scandale qui n’a pas duré car chacun a tenté de minimiser les entourloupes aux règlements effectués et que des sommes astronomiques forcément répercutés sur les prix de vente des automobiles ont atténuées les responsabilités des fabricants.
Actuellement tout le monde essaie de se redonner une image positive en utilisant le levier du tout électrique. Sur quelles bases scientifiques ? On le sait guère puisque certaines études démontrent que rien n’est assuré en matière de conséquences environnementales de ce type de voitures. En France, comme notre mix électrique est relativement décarboné, rouler avec un véhicule électrique permet par exemple de réduire nos émissions de CO2. Mais en contrepartie, comme notre électricité est produite à partir du nucléaire, nous produisons des déchets radioactifs qui posent un grave problème pour l’avenir.
L’autre gros problème des voitures électriques écologiquement parlant est qu’elles sont plus complexes à produire que les voitures à moteurs à combustion. Ainsi, lorsqu’une automobile de ce type sort de l’usine, elle a beaucoup plus contribué à la pollution globale qu’une voiture conventionnelle sortant de l’usine également. C’est notamment dû à la production de la batterie (qui représente environ 35-41% des impacts environnementaux de la production d’un véhicule électrique), au développement de composés électroniques complexes, du moteur… Fabriquer tous ces composants nécessite beaucoup de ressources et d’énergie, et cela pollue en moyenne plus que pour produire les composés équivalents d’une voiture thermique.
D’autre part, la production des batteries électriques pour ce type de véhicules représentent d’ailleurs un problème important, puisqu’elles nécessitent l’exploitation des terres rares, l’utilisation du lithium… Cela pose d’ailleurs la question des réserves de lithium disponibles : si nous voulions tous passer à la voiture électrique, il faudrait des quantités importantes de lithium, que nous ne sommes pas certain de pouvoir fournir compte tenu des réserves actuelles de ce minéral (pour plus d’informations sur ce sujet, voir notre article : Aura-t-on assez de lithium pour la transition énergétique). Le recyclage des batteries pose également problème puisqu’il est relativement coûteux en énergie et en termes d’impacts environnementaux. Le résultat varie en fonction des modèles, mais globalement, la fabrication des véhicules électriques serait en moyenne 5 fois plus polluante que la fabrication d’un véhicule conventionnel. On va donc vers des solutions qui ne font que repousser le problème des atteintes à l’environnement sur des secteurs différents mais qui ne els atténuent pas réellement.
Face à ce constat l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie) vient de livrer son verdict : le déploiement des véhicules hybrides rechargeables pour les particuliers et les utilitaires est la meilleure solution à moyen terme pour réduire l’impact environnemental des transports. Les auteurs de cette étude jugent également contre-productive la course à l’autonomie maximale pour les voitures électriques. Cette étude récente vise à comparer la viabilité économique (coût de possession d’un véhicule en intégrant les éventuelles aides à l’achat) et l’intérêt écologique d’ici à 2030 de différents types de motorisations (diesel, essence, hybride, électrique).
Sans surprise, il apparaît que l’avenir des moteurs à essence et diesel « semble compromis à horizon 2030 », sauf sur le segment des gros camions, du fait de la concurrence des technologies électrifiées et des politiques de plus en plus contraignantes. Mais alors que plusieurs constructeurs automobiles parient massivement sur les voitures électriques en tentant d’en augmenter l’autonomie, l’étude montre que ces technologies, dont la rentabilité va s’améliorer avec la baisse du coût des batteries et les aides à l’achat, pourraient être « fortement concurrenc(ées) » par les hybrides rechargeables.
« La course à l’augmentation de l’autonomie est un point de vigilance » car elle conduit à embarquer dans les véhicules des batteries plus importantes et plus lourdes qui renchérissent le coût du véhicule et son impact environnemental le long de sa chaîne de production, explique l’Ademe. A l’inverse, les solutions hybrides rechargeables, avec leurs batteries plus petites, ont un impact environnemental moindre, notamment pour des trajets quotidiens de moins de 50 km, même si le coût reste un « verrou » qui freine leur développement. Encore une fois nous serons en France en parfait décalage entre les besoins, les contraintes et les choix industriels !
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Tout est dit ! Nous avons cependant Jupiter et un ministre compétent qui veillent sur nous en y ajoutant une vitesse limitée et des prix pour le carburant défiant tout concurrence mais comme ils n’y arrivent pas ils font les poches des retraités en général et bientôt des retraitées en voulant supprimer les pensions de réversion. Hors sujet me direz-vous, ras le bol puisque ce sont les plus démunis qui paient la facture.
La difficulté est que dans le système des retraites des actifs ayant cotisé, il n’y a plus d’argent. Quant aux entreprises, certaines ont été exonérées de charges sociales. Nombre d’entre elles ont delocalisé leur production vers des pays où les coûts salariaux sont moindre qu’en France. Les caisses de retraite ont subi un sérieux coup.
Le vieillissement de la population est très important.
Selon vous comment faire, faut il continuer à faire travailler l’argent ?
Au plaisir de vous lire