Une certaine Droite s’est habituée à oser toutes les critiques, toutes les outrances, sans jamais que réponse n’ait le droit d’exister. Ils sont dans la vérité et nous dans l’erreur. Ainsi, lorsque la Droite ose tout, et surtout n’importe quoi, la Gauche devrait se taire et s’incliner. Et lorsque la Gauche, ou un élu de gauche, ose répondre à la Droite, certes de façon incisive et sarcastique, la réponse est aussitôt l’objet d’une tentative de victimisation. Je ne supporte pas cette attitude !
Je ne baisserai jamais la tête, et je ne tendrai jamais l’autre joue… d’autant que je suis athée !
Yves de Ponton d’Amécourt a l’habitude des cours, et il s’est ainsi placé au rang de la « victime » qu’il n’est pas, par le biais de son blog, en essayant de dénicher une aiguille dans la botte de foin et de la faire véhiculer le plus loin, si possible…Voici son texte, que je peux citer sans problème puisqu’il s’est approprié le mien, sans m’en informer (c’est le privilège des victimes) :
« Une lecture qui fait mal. Je découvre un article de Jean-Marie Darmian à mon sujet, sur son blog ( NDR : il ne découvre rien du tout, car il est abonné avec un bon millier d’autres personnes à mon blog)…
Lorsque je le rencontre en commission ou dans notre circonscription, Jean-Marie Darmian est un homme courtois et sympathique. Nous nous tutoyons et nous appelons par notre prénom. Mais lorsqu’il est sur son blog, Jean-Marie devient à mon égard tout le contraire. Il me reproche mon nom, mes origines. Il me reproche mes pensées, mes amitiés…
Après de longues hésitations, j’ai décidé de mettre cet article en lien sur mon propre blog. C’est une façon pour moi de dénoncer la politique que je n’aime pas. Sans autre commentaire. »
Lire l’article de Jean-Marie Darmian
Voici la réponse que j’ai faite à Monsieur Yves Ponton d’Amécourt, sur son blog personnel :
LA VIERGE EFFAROUCHÉE OU LA BICHE AUX ABOIS
Je te remercie Yves de faire une immense publicité à mes écrits. C’est, en effet, pour moi un honneur de figurer sur ton blog. Entre parenthèses je te signale que mon blog est protégé par des droits d’auteur, et que la moindre des courtoisies aurait été de m’avertir au moins de la publication… du texte. Mais, bien évidemment, ce n’est pas ce genre de méthode qui s’applique à ta manière de faire de la politique. Tu as tous les droits, même celui de dire des contre-vérités et de reprocher aux autres de faire ce que tu fais ! Inutile de marcher sur tes terres car elles sont « ta » propriété, et mal informés, les citoyens redeviennent vite des sujets!
Il me semble pourtant que le fait que tu sois un homme public et que le revendiques, que tu sois abondamment cité par Sud Ouest comme étant la référence du Sarkozysme rural en Gironde, t’expose au minimum à autant de critiques ou de rodomontades que celles que tu infliges quotidiennement aux autres… Aucun des propos contenus dans ma chronique ne traite d’autre chose que des positions publiques prises, que tu le veuilles ou non, non pas par Yves de Ponton d’Amécourt « citoyen », mais par Yves de Ponton d’Amécourt conseiller général UMP de la Gironde. Ou alors, je ne vois pas ce que tu fais comme leader du groupuscule Gironde Avenir que tu as créé pour pouvoir, justement, être visible personnellement en Gironde.
Tu devrais laisser Duchêne ou Baillet ou Foulon (que je n’ai vu qu’une fois en 2 ans au Conseil général) ou César (que je n’ai vu que 27 minutes en séance à ce jour) te remplacer… si tu ne veux pas être exposé à la critique ! Alors de grâce, tu ne joues pas les vierges effarouchées… car je suis désolé : tu n’es pas crédible dans ce rôle !
Je suis élu depuis 30 ans et je te souhaite simplement d’être, comme moi, toujours majoritaire dans ta commune, comme je l’ai été à tous les scrutins sur mon nom depuis 1980. (82 % des voix au second tour des cantonales en 2008)
Tu sais bien que nos routes ne se croiseront pas longtemps, alors un conseil : prends du recul, fais-toi plus discret, restes modeste, car le victimisation outrancière ne masque qu’une étonnante faiblesse de caractère.
A dimanche soir, pour fêter ton succès à Sauveterre (je ne doute pas que grâce à mon blog tu redresseras la situation !) et celui de Darcos à la région ! Tu m’appelles, car si tu réussis à faire élire Darcos, je viendrai avec le champagne et Yves trinquera avec Jean-Marie; mais tu te rassures : Darmian et Yves de Ponton d’Amécourt, conseillers généraux, ne partageront jamais les mêmes valeurs pour autant.
Jean Marie Darmian
NB : j’aurais préféré que sur ton blog, tu publies mon texte sur Jean Ferrat. Tes supporteurs auraient ainsi compris que nous ne relevons pas de la même origine sociale, de la même formation, des mêmes valeurs… Amitiés personnelles mais pas politiques.
En savoir plus sur Roue Libre - Le blog de Jean-Marie Darmian
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Vous confondez critiques et sarcasmes déplacés.
Avez-vous une seule fois été raillé sur vos origines ?
Réponse de JMD : Oui, et plus souvent que pour Yves de ponton d’Amécourt, puisque je ne réponds pas aux critères de l’identité française comme lui, dès lors que je suis fils d’immigrés, domestiques agricoles chez des seigneurs d’une autre époque.
CQFD
Cher Monsieur DARMIAN
Je viens vous remercier pour votre LUCIDITE. Habitant Sauveterre, je vis dans l’adversité du bling bling local…
Je souhaite que vous preniez très au sérieux les intrigues de ce politicard.
Merci encore de publier ce commentaire
Bravo! Jean-Marie. I Darmian che ho conosciuto sono stati anche poveri, ma
non hanno mai curvato la schiena se non in Chiesa. Auguri!!!
Jean-Marie,
Je n’ai pas publié ton article sur mon blog. J’ai mis un lien. La mise en place d’un lien, comme une simple citation, n’est pas soumis à autorisation selon le code de la propriété intellectuelle. Je ne te savais, aussi, propriétaire de la mémoire de Jean Ferrat… Bien cordialement.
Yves
Réponse JMD : tu avais mis mon article que tu as ensuite retiré, pour ensuite mettre un lien. En ce qui concerne la mémoire de Jean Ferrat, elle ne m’appartient pas mais elle appartient à toutes celles et tous ceux qui ont partagé ses valeurs au moment où la Droite que tu soutiens l’interdisait de télévision et de radio… Mais tu ne peux pas t’en souvenir. J’ai au moins le sens de la fidélité à mes idées. Comme toi. ile me semble que tu n’as pas compris que ce que je j’écris sur ce blog, c’est ce que j’ai envie d’écrire sans me soucier de ce que peuvent en penser les autres… tu sais bien que je suis libre car moi, je n’ai pas de plan de carrière. Et c’est ça mon avantage !
Quel menteur, ce d’Amécourt….Contrairement à ses affirmations, il s’est bien permis de publier la chronique de JMD sur son blog personnel : ce n’est qu’après avoir lu le commentaire de Jean Marie lui rappelant la législation sur les droits d’auteur qu’il a supprimé le texte et l’a remplacé par un lien…..Quelle franchise, quelle rigueur intellectuelle, quelle noblesse de coeur et d’esprit chez ces donneurs de leçons !
Par ailleurs, il me paraît utile de rappeler à Monsieur d’Amécourt qu’il est lui-même candidat sur la liste UMP et que la loi électorale imposait de terminer la campagne hier soir…..
Quand on vous dit qu’ils se croient tout permis !
Un conseil quand même, Monsieur le candidat : pour faire de la politique, de droite comme de gauche, il vaut mieux connaître quelques règles de Droit, et vous, comme vote « champion » avez une fâcheuse tendance à les oublier…..
Madame PIETRI,
en tant qu’admistrateur du blog de Monsieur DARMIAN, n’êtes-vous pas tenue de bloquer la mise en ligne de commentaires sur les articles de M.Darmian concernant l’élection régionale ?
Réponse de JMD : Mon blog est exclusivement géré par mes soins. Je ne sais même pas ce que peut être un « administrateur »
@Marie,
Je suis, comme beaucoup d’autres, une fidèle lectrice du blog de Jean-Marie DARMIAN, dont je partage totalement les convictions. Sachez que M. DARMIAN est le SEUL administrateur de son blog, et que c’est LUI SEUL qui apprécie si un commentaire doit ou non être « censuré »…..très rarement, d’ailleurs, et seulement, me semble-t-il, en cas de commentaire injurieux ou diffamatoire envers une personne nommément désignée.
Vous avez vraiment du temps à perdre, et une curieuse façon de concevoir la liberté d’expression et la démocratie.