Budapest et le blues du Danube
Le Danube glisse. Il ne se presse pas pour partager Buda et Pest, leur rappelant que leur union n’a rien de naturel. Il est triste comme un horizon nordique un…
Le Danube glisse. Il ne se presse pas pour partager Buda et Pest, leur rappelant que leur union n’a rien de naturel. Il est triste comme un horizon nordique un…
Les faits relatés dans le quotidien Sud Ouest de ce 21 mai 2009 relatant l'arrestation devant un établissement d'enseignement public de Floirac de deux enfants scolarisés en école maternelle pour…
La grêle a violemment touché, il y a une semaine, le Créonnais. Ce fléau climatique, qui aurait pu être artificiellement contré si le système d’alerte agricole avait parfaitement fonctionné, intervient…
Dehors il tombe des cordes. Une pluie forte, froide, pénétrante. Dehors, le défilé des syndicats européens dans les rues allant de la gare du midi à la Gare centrale prend fin. Tous les manifestants qui entrent et s’entassent dans le « Saint d’Hic » (cherchez bien c’est de l’humour belge), le bar restaurant où je me suis délibérément installé, à quelques mètres de la permanence du PS bruxellois, s’ébrouent comme des chiens de chasse ayant parcouru des kilomètres dans les champs, un jour d’ouverture mouillée. Les uns arborent un poncho rouge alors que les autres ont opté pour le vert. Chaque couleur révèle une appartenance syndicale différente et probablement une rivalité latente. A une table isolée, un « canari » de la CFDT venu de France, tranche sur la dualité massive des deux autres teintes. « Nonobstant » (comme dit mon voisin) les divergences, la fraternité des armes se concrétise, malgré d’inévitables quolibets, autour d’une bière. Tous ont la mine rosée ou rouge vif des grands jours, celle qu’ont les enfants quand ils prennent l’air après des heures passées enfermés. Ils vident leur sac social, et remplissent leur panse quotidienne. (suite…)
Tous les repas de Vélocity, à Bruxelles, drainent des centaines de participants. Ils sont organisés à la mode « nordique » : menu végétarien et surtout… Coca Cola comme unique…
Bruxelles restera toujours un carrefour européen incontournable. La ville est bel et bien la plateforme de gestion d’un continent qui, même s’il s’est déporté vers l’Est, a besoin de se…
Après avoir découvert la Hongrie, la Slovaquie, la Tchèquie et avoir retrouvé mes racines italiennes, me voici sur le départ pour une semaine à Bruxelles. L’Europe, dans sa diversité, entre donc profondément dans mes analyses personnelles, et je suis de plus en plus persuadé que nous sommes encore loin, très loin, de celle dont rêvaient ses fondateurs. Quels points communs trouver en effet entre les revenus hongrois, les choix sociaux hongrois, le divorce à italienne berlusconien, l’agitation frénétique française, les querelles linguistiques belges, l’électoralisme allemand, l’anti-europe tchèque ? Ce périple, au contact des réalités humaines et non pas des approximations politiques, aura fortement influencé ma vision de cette construction, essentiellement réglementaire, dont les applications concrètes ne sont, dans les faits, respectées que par les Etats qui le veulent bien. La seule vérité commune c’est que la politique n’a plus sa place dans une cacophonie institutionnelle ou économique. Elle cède la place aux lobbies, devenus beaucoup plus puissants que tous les partis, désunis et repliés sur leurs enjeux électoraux nationaux. (suite…)
Voici le discours prononcé ce jour à Créon pour la commémoration du 8 mai 1945 : Le monde politique a depuis quelques jours les yeux rivés sur la date du…