Nous approchons de l’horreur absolue. Dans la lutte des mafias rivales sur les territoires rentables marseillais la police vient d’arrêter un adolescent d’un peu plus de 14 ans qui avait été engagé comme tueur à gages. Recruté depuis la prison de Luynes grâce aux réseaux sociaux par un truand notoire incarcéré mais visiblement possesseur d’un téléphone mobile le jeune devait recevoir une sommes de 50 000 € (les aurait-il obtenus?) pour une mission de vengeance. Il lui était demandé d’exécuter une personne du clan rival qui aurait été responsable de l’assassinat suivi de la mise à feu du corps d’un autre ado de 15 ans !
Le Procureur a assuré que cette première victime avait elle-même été recrutée via les réseaux sociaux pour 2 000 €, par un détenu. depuis sa cellule pour tirer dans la porte d’un rival et incendié l’appartement. Mais le jeune en mission avait été surpris dans la cage d’escalier, fouillé, désarmé, lardé « d’une cinquantaine de coups de couteau » avant d’être brûlé vif. La violence pure ! La criminalité la plus incontrôlable. La terrible réalité d’une société n’ayant plus aucun repère si ce n’est celui du fric.
L’apprenti armé d’un pistolet de gros calibre avait commandé un VTC pour se rendre sur le lieu où vu son âge il n’aurait pas été repéré pour effectuer sa « mission ». Le chauffeur aurait refusé la course pour certaines sources ou n’aurait pas accepté d’attendre le retour de son client et il a été froidement abattu par son passager d’une balle dans la nuque. Plusieurs pistes sont étudiées pour connaître les raisons de ce crime de sang-froid. L’apprenti tueur s’est enfui aussitôt son forfait commis. Il aurait appelé son commanditaire qui suivait l’opération depuis sa cellule. Surréaliste et dramatique. A 14 ans il communiquait avec un trafiquant notoire derrière les barreaux.
Le criminel confessa son erreur et aurait sollicité son exfiltration du quartier ennemi quadrillé par la police où il se serait trouvé. Un sang-froid inquiétant. Le payeur a téléphoné à la police que sa recrue avait commis une bavure car il l’avait engagé pour venger la mort de l’un des protégés mortellement poignardé et brûlé sur fonds de guerre entre deux puissants clans rivaux de narcotrafiquants, la DZ Mafia et le clan des Blacks de la cité Félix-Pyat (3e arrondissement de Marseille) pour la prise de contrôle d’un juteux point de deal. Le commanditaire a affirmé être « mécontent » du travail de son tueur, trouvé sur les réseaux sociaux, car il n’aurait pas abattu « la bonne cible ». Il n’aurait, en outre, pas respecté la consigne qui lui avait été faite, à savoir de brûler la voiture de sa cible après son meurtre.
Rendu furieux par l’erreur de son exécuteur des basses œuvres, il donna son nom et son adresse ce qui permit à la police de l’arrêter très rapidement à… Nîmes. Très vite le portrait de ce meurtrier juvénile a été connu. Il a été placé dans des foyers et des familles d’accueil depuis 9 ans puisque ses deux parents sont actuellement sous les verrous pour… trafic de stupéfiants. Il était connu des services de police. Celui qui l’a engagé n’était pas un perdreau de l’année.
Il s’agit d’Hacene L., 23 ans, connu en tant qu’auteur, mais aussi victime dans des affaires de stupéfiants et de séquestration en région parisienne. Il était actuellement en détention provisoire à Aix Luynes pour avoir, lors d’un précédent séjour aux Beaumettes, monté un projet d’assassinat et engagé un tueur à gages de 18 ans pour assassiner un homme des quartiers nord de Marseille à la kalachnikov.
En quelques heures tous ces détails débarquent sur la place publique via les médias. Les forces de l’ordre et la justice ont effectué leur travail. Le vrai problème en France ce sont les conditions d’exécution des peines. Quand j’ai été tabassé il y a maintenant plus de dix ans je n’ai jamais contesté le travail effectué par les gendarmes et les condamnations prononcées au Tribunal par la juges. Ce qui m’a paru toujours éprouvant c’est que je n’ai jamais pu obtenir d’information sur les exécutions des peines et que je ne suis pas parvenu malgré le mandatement d’un « huissier » à récupérer les dédommagements qui m’avaient été attribuées.
« On a considéré, avec la police judiciaire, un rajeunissement des auteurs, mais là on a un ultra-rajeunissement, puisque sur les deux faits sont impliqués un mineur de 14 ans et deux mineurs de 15 ans » a expliqué le Procureur. Un constat auquel il ajoute un commentaire : « une sauvagerie inédite ». C’est en effet affolant. Une angoissante perte totale de repères dans une infime part de la jeunesse existe et elle reflète parfaitement celle qui frappe un nombre plus grands d’enfants et de jeunes.
Est-ce nouveau ? Relisez la Gloire de mon père et vous trouvez le ^passage suivant: « un très vieIl ami de mon père sorti premier de l’Ecole Normale avait dû à cet exploit de débuter dans un quartier de Marseille, un quartier pouilleux, peuplé de misérables où nul n’osait se hasarder la nuit. Il y resta de ses débuts à sa retraite, quarante ans dans la même classe, quarante ans sur la même chaise;
Et comme un soir mon père lui disait : tu n’as donc jamais eu d’ambition ?
- Oh ! Mais si j’en ai eu. Et je crois que j’ai bien réussi ! Pense qu’en vingt ans, mon prédécesseur a vu guillotiné six de ses élèves. Moi, en quarante ans, je n’en ai eu que deux et un gracié de justesse. Ca valait la peine.
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La Charente Libre du 7 octobre titre : _ Un joueur de Taponnat (petite commune voisine de la Rochefoucauld) a violemment agressé deux joueurs de Montbron samedi soir. KO, ils ont été transportés à l’hôpital (fracture du rachis et traumatisme crânien)._
Avec la violence, et probablement pour un motif futile, les aînés ne sont pas en reste …
La lutte contre le trafic de drogue est un combat définitivement perdu.
Selon un policier retraité sur FI’ il y a qques temps’ la corruption est partout.
Qques dizaines de milliers d’euros pour laisser entrer un téléphone en cellule, ou pour demander à un policier de fermer les yeux etc…
Les cibles de cette corruption sont soigneusement choisies: problèmes d’argent, divorces compliqués etc…
La lutte contre le trafic est inutile tant la pieuvre est partout.
Aucun de nos ministres à grande gueule ne propose de prendre le pb à la base , par l’éducation dès le plus jeune âge, contre la banalisation, et aussi par la sanction sévère des chantres médiatiques de la drogue, tous ces journalistes , et artistes en tout genre qui ne se cachent même pas.
Le trafic ne s’arrêtera que par l’arrêt de la consommation.
Il y a des campagnes antialcooliques, et antitabac, pourquoi pas des campagnes antidrogue.
« La drogue c’est de la merde »
Le mal est dans le male , même si la violence féminine existe , elle parait dérisoire par rapport à la masculine .
Les hormones , l’ éducation , le patriarcat , la religion et bien d’ autres raisons qui me font avoir une piètre opinion des hommes .
Les femmes portant la vie sont peut être moins disposées à la détruire , elle ont tout mon respect , la femme est l’ avenir de l’ homme …
Je ne cautionne pas le culte de l’ excuse permanente , de l’ enfance difficile , de la cité pourrie , des parents absents , etc …
Nous pouvons choisir , beaucoup vivent chichement , mais ne brulent pas , ne saccagent pas pour autant.
Ce n’ est que ma modeste opinion et elle ne s’impose à personne évidemment.
Cordialement.
Bonsoir
le problème essentiel de la drogue réside dans le laisser-faire coupable des élites politiques. Depuis des décennies le trafic de drogue est considéré comme un amortisseur social qui fait marcher le commerce et rentrer de la TVA.
En fait le trafiquant vend de la drogue pour acheter des Nike et le marchand vend des Nike pour payer sa drogue. Une Royauté proche du détroit de Gibraltar se sert elle aussi de l’amortisseur social shit pour arroser des populations démunies victimes de cette dynastie de profiteurs. On parle d’une fortune de 8,8 milliards de $ pour le souverain de ce pays. fortune constitué par deux holding Siger et Al mada ainsi que de nombreux domaines agricoles.En décembre 2003, un rapport de l’Office contre la drogue et le crime (ODC) des Nations unies a apporté une confirmation scientifique à ce que tous les experts estimaient depuis longtemps : avec 135 000 hectares de culture de cannabis produisant chaque année plus de 3 000 tonnes de haschisch, le Maroc est de très loin le premier producteur/exportateur mondial de cette substance [2]. Non seulement 90% du haschisch consommé en Espagne et en France provient de la région du Rif, mais les trafiquants utilisent leurs réseaux pour acheminer en Europe des drogues dures comme la cocaïne et y blanchir leurs profits. Ces derniers représentent la plus importante source de devises dans l’économie marocaine et sont à l’origine de réseaux de corruption et de clientélisme allant du choix, par la population, de trafiquants comme autorités villageoises dans le Rif jusqu’aux plus hauts niveaux des autorités de l’État, du moins sous le règne de Hassan II. Si ce dernier avait laissé aux trafiquants et à leurs appuis dans l’administration et au sein des élus une marge de manœuvre importante dans la région du Nord, c’était pour préserver la loyauté d’une région réputée hostile au pouvoir central – loyauté d’autant plus nécessaire qu’à partir du début des années 1990 le pouvoir mettait progressivement en place une ouverture démocratique risquant de rendre difficilement contrôlable les nouveaux partis politiques. Simultanément, la tolérance dont bénéficient les cultures illicites de la part du gouvernement permet aux populations paysannes berbères marginalisées économiquement et socialement discriminées de survivre dans un environnement dégradé.
Les politiques Français refusent de se fâcher avec le souverain d’un pays qui collabore, quand ça l’arrange, pour dénoncer les terroristes Islamistes. Des Islamistes qui dénoncent l’homosexualité du roi qui posséde une vaste demeure dans le quartier du Marais à Paris. Chacun sait que l’argent des trafics réalisés en france passent par la « lessiveuse » du Maroc pour revenir souvent tout propre ici. Qui oserait reprocher à bernard Arnaud de vendre des produits de luxe aux caïds de la drogue ?
La justice frappe fort sur les tâcherons de la drogue, mais limite son action pour ceux qui sont en haut de la pyramide.
Dupond masérati n’était il pas naguère l’avocat de sa majesté le roi du maroc dans l’affaire des journalistes ayant essayé de faire chanter le commandeur des croyants?
Comme dans toute guerre les fantassins se font tuer et les généraux sont récompensés pour leur bravoure. Le sang qui coule dans les rues des banlieues fait désordre la justice va cogner sur les petites mains du trafic… Ainsi va la vie.
Le soleil est couché sur la baie de Naples, dormez bien le guet veille.