Dans mon rétroviseur de 2022
Pour la dix-septième année sans interruption je vous propose ma rétro sur l'année 2022. A vous de donner le vôtre
Pour la dix-septième année sans interruption je vous propose ma rétro sur l'année 2022. A vous de donner le vôtre
2022 les pouvoirs autocratiques se sont multipliés et les religions n'ont jamais autant participé à leur ascension. Le mouvement sera irréversible à moyen terme.
2022 aura mis en évidence de manière dramatique que les incendies constituent désormais un fléau mondial. Depuis une décennie des millions d’hectares partent en fumée sur le continent africain (impossible de connaître les dégâts) en Amérique du Sud (Amazonie) et du Nord (USA) ou en Asie (Sibérie surtout). L’Europe n’est en rien épargnée et le rapport entre les surfaces détruites et celle de l’UE est le plus élevé de la planète.
Pour parodier une célèbre prédiction que l’on accorde à Malraux sur l’avenir et la religion, il faut bien convenir que le XXI° siècle sera «électrique » ou ne sera pas. L’année 2022 aura d’ailleurs marqué une brusque entrée dans le monde de cette énergie réputée propre, inépuisable, peu chère. Enfin encore une fois, sous la pression des turbulences planétaires, une solution réputée miracle a été sortie du chapeau en quelques mois par les tenants directs ou indirects du profit.
Plus rien n’imprègne les esprits. La surinformation, la pression médiatique constante, le rabâchage institutionnalisé a rendu en 2022 l’essentiel totalement inaudible. La course effrénée à l’audience ainsi que la manipulation subtile de l’opinion dominante a totalement aboli la hiérarchisation de ce que tout citoyen devrait savoir sur la vie de son pays pu du monde.
C’est parce que depuis des décennies les faits liés à la guerre, à la montée du fascisme, à l’atrocité du comportement d’extrémistes issus des rangs du peuple, à une déshumanisation ont été oubliés, contestés, effacés des mémoires que nous sombrons inexorablement dans le marécage nauséabond du racisme ou de la haine normalisée.
Je vous propose ce matin un conte de Noël inédit que j'a écrit spécialement pour vous...
Depuis deux ans les rendez-vous de fin d’année se délitent sous la pression d’une nouvelle donne sociale et sociétale. Ce que beaucoup appellent les « traditions » n’ont plus leur impact habituel. Le fameux « regroupement familial » explose. La pandémie et ses contraintes plus ou moins suivies ont miné le sens du collectif.
Le débat existe depuis que le système mercantile a créé le Père Noël pour remplir les caisses du monde du profit. Ce qui était une fête religieuse a perdu de sa superbe pour céder la place prépondérante aux marchands du temple. Tous les parents cherchent le moyen par lequel ils vont offrir à leur progéniture le plus beau des cadeaux. La démesure devient la règle de telle manière que la position sociale familiale soit affirmée.