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Prendre vraiment le vaccin en grippe…

Il y a les pro-vaccins et les anti-vaccins. Il y a celle et ceux qui se sentent protégé par la science et celles et ceux que le progrès inquiète. A toute époque dans le monde la confiance dans les modes de soins ont été contestés et même parfois totalement refusés. N’empêche qu’à l’heure actuelle la pandémie met la recherche médicale au premier plan.

Le Coronavirus aura réussi à mobiliser des milliards de crédits et de centaines de milliers de professionnels afin de trouver la clé de l’arrêt ou mieux la diminution de ce fléau s’abattant sur les Hommes.

Une première campagne traditionnelle de vaccination débute. Il s’agit de juguler une éventuelle arrivée de la grippe modèle automne-hiver 2020-21. Chaque hiver, 2 à 6 millions de personnes sont touchées par le virus de la grippe. Maladie se manifestant souvent par des symptômes de type forte fièvre, toux, douleurs, fatigue intense… Elle peut également être grave, en particulier chez les personnes fragiles qui peuvent développer des pneumonies ou voir s’aggraver une maladie chronique déjà existante.

Durant la saison 2019-2020, la surveillance menée par Santé Publique France sur les formes graves de grippe a montré que les trois-quarts des personnes admises en réanimation pour une grippe grave étaient éligibles à la vaccination car présentant un des facteurs de risque (âge, pathologie chronique, grossesse, obésité). Or, parmi-celles-ci, moins d’un tiers avaient été vaccinées.

L’objectif de couverture vaccinale contre la grippe saisonnière défini par l’Organisation Mondiale de la Santé est fixé à 75 % pour les populations ciblées par les recommandations. La stratégie de vaccination contre la grippe saisonnière est établie en France selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS).

L’année dernière, le taux de couverture vaccinale de la population ciblée par ces recommandations n’était que de 47,8 %. Elle atteignait à 52 % pour les plus de 65 ans mais n’était que de 30 % pour les moins de 65 ans à risque. Elle reste très insuffisante chez les professionnels de santé avec une grande hétérogénéité constatée notamment en établissements de santé et dans les EHPAD. Rien ne laisse penser qu’un vaccin contre la grippe pourrait être efficace contre la Covid-19.

L’OMS a souligné qu’aucun vaccin n’a été à ce jour, approuvé dans le monde, bien que plusieurs laboratoires pharmaceutiques aient lancé des essais cliniques. Ses responsables ont estimé que certains groupes pharmaceutiques pourraient avoir « assez de données » à soumettre aux régulateurs « au plus tôt à partir de décembre ».  Il est ainsi prévu « qu’un certain nombre d’essais commenceront à fournir des données début 2021 ». 

Alors faute de solution contre la Covid-19 les autorités sanitaires appellent à une mobilisation renforcée en raison de la circulation qui devrait être concomitante cet hiver des virus grippaux et du SARS-CoV-2. L’enjeu : atteindre une couverture vaccinale antigrippale élevée chez les personnes à risque et ainsi éviter d’engorger davantage les hôpitaux qui doivent déjà faire face à une nouvelle vague de l’épidémie de Covid-19.

Rappelons en effet qu’avec 72 00 décès imputables à la grippe, l’épidémie avait été l’hiver dernier moins virulente que l’année précédente (près de 13 000 en 2018-2019). Parmi les morts 85% étaient des personnes âgées de 75 ans et plus ; Ces effets s’ils s’avéraient qu’ils se conjuguent avec une recrudescence des infections au Coronavirus deviendraient catastrophiques pour les services hospitaliers déjà en panne, non pas de lits de réanimation, mais de personnels pour les servir.

Dans cette France que l’on aime bien la polémique va pourtant faire rage. Les témoignages des vaccinés rendus malades par l’injection reçue vont tenter de persuader la grande majorité des autres qui n’ont eu aucune signe de complication même bénigne.

En Europe selon les dernières données disponibles seul le Royaume-Uni a affiché un taux de vaccination supérieur à l’objectif du vieux continent fixé de 75 %. Viennent ensuite les Pays-Bas, l’Irlande, la Belgique, le Portugal et l’Espagne qui présentent des couvertures vaccinales comprises entre 60 % et 70 %.

Les taux sont très différenciés en France puisque l’on va de 35 % dans les hauts de France à 14 % en Guyane et les niveaux les plus faibles pour les personnes âgées en métropole se retrouvent justement en PACA et en Ile de France… Il faut donc s’attendre à une véritable troisième vague dans certaines zones où les deux virus vont se rejoindre…mais c’est d’un pessimisme exagéré.

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Cet article a 4 commentaires

  1. Tusitala

    J’ai bien lu ta description des trois premières vagues ..ok tu es pro vaccin no problem…mais j’attends avec impatience ton analyse sur la quatrième et la cinquième vague à savoir l’économique et la monétaire ….
    Quand quelqu’un se noie il faut le secourir mais la bonne question est peut être ……
    QUI L’A POUSSÉ …!!!??

  2. Tusitala

    Derrière la crise sanitaire, une crise économique sans précédent est en train d’arriver.

    Les entreprises ferment …nos proches perdent leur travail

    Le gouvernement annonce chaque jour des milliards d’euros d’investissement, qui font plonger la France parmi les 10 pays les plus endettés au monde

    C’est le chaos

    Assurance-vie : 1% en moyenne contre 3,4% il y a 10 ans
    Livret A : 0,5% contre 3,7% il y a 12 ans
    PEL : 1% contre 2,5% il y a 10 ans
    Et les Livrets bancaires : c’est désormais 0,22% en moyenne…
    Avec une inflation à 1,4% sur les 3 dernières années ,

    Nous perdons de l’argent chaque année !

    Et le pire est à venir…
    Notre épargne « sécurisée » bientôt détruite et ponctionnée
    La baisse des taux d’intérêt est durable. C’est le seul moyen pour payer la dette colossale de la France.

    Tout cela ruine l’épargnant, et devant la crise actuelle le gouvernement a même prévu de prélever notre épargne !

    Deux lois récentes de “modernisation de l’économie” ont été passées en catimini* par monsieur Sapin et madame Taubira, pour ponctionner nos comptes bancaires

    Ceci sans préavis, sur simple décision en urgence si la situation se dégrade, comme c’est le cas en ce moment…

    C’est un véritable tabou dans les medias, qui n’ont presque pas parlé de ces lois liberticides ni des autres .

    Le vaccin qui rapporte de l’argent ….j’en dis pas plus!!!

    Est-il la conséquence ou la cause ?

  3. J.J.

    https://www.santepubliquefrance.fr/
    Si vous êtes intéressés par la question …
    Ou si vous voulez devenir acteur de la surveillance de la grippe et de la Covid 19, tapez covid net .fr
    Cet organisme, géré par des scientifiques(INSERM, Sorbonne Santé, Santé Publique France etc.. ) recherche des observateurs non professionnels de santé, en dehors du réseau Sentinelles.

  4. Tusitala

    Autrefois, la guerre assurait la cohésion de l’état .

    Aujourd’hui, c’est la peur de la maladie…

    Ce qui nous attend, ce n’est pas l’apparente convivialité d’un État providence global et bienveillant, avec un revenu minimum garanti, des soins de santé et une éducation pour tous.

    Le confinement et ses conséquences ont donné un avant-goût de ce qui nous attend : un état de peur permanent, un contrôle comportemental strict, des pertes d’emploi massives et une dépendance croissante vis-à-vis de l’État.

    Sans résistance populaire, la fin de la pandémie ne signifiera pas la fin du confinement et de la distanciation sociale ….

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