Une solidarité active pour tous les sinistrés girondins

Le Conseil général de la Gironde affirme son soutien
aux habitants, producteurs et viticulteurs de l’Entre-Deux-Mers.

Mardi 6 août 2013

 

Après avoir saisi au plus haut niveau l’État, le Conseil général de la Gironde oeuvre en premier lieu pour que les habitants, les producteurs, les viticulteurs, de l’Entre-Deux-Mers qui ont subi d’importants dommages à cause de la tempête de grêle qui s’est déroulée du 2 au 3 août 2013, obtiennent rapidement la reconnaissance de catastrophe naturelle. Toutes les demandes devront être remises avant le 14 août 2013 auprès des communes, afin d’envisager l’instruction des dossiers dès la fin du mois.

 

Ce jour, suite à l’interpellation par Philippe Madrelle, Président du Conseil général, de la Gironde, le Ministre de l’agriculture a annoncé une procédure de classement des zones sinistrées au titre de « calamité agricole » pour les pertes de fonds (lorsque les pieds de vignes sont eux mêmes affectés de manière grave rendant l’exploitation inutilisable). Ce dispositif, après évaluation, pourrait favoriser des aides exceptionnelles en prévision de l’année 2014.

 

Suite à la réunion de travail organisée, lundi 5 juin 2013 à 18h, par la Chambre d’agriculture, en présence des vice-Présidents et conseillers généraux concernés du Département, du Secrétaire général de la Préfecture et des viticulteurs, Philippe Madrelle, Président du Conseil général de la Gironde a souhaité qu’une réunion de travail départementale détermine très rapidement les différents dispositifs d’aides à apporter, en lien avec les acteurs professionnels de la filière.

 

Sur 12 000 hectares touchés par la tempête dans l’Entre-Deux-Mers, 7 000 ha de vignes ont été détruites à plus de 80%.

 

Ainsi, le Département agit et propose un plan d’actions, à travers différents axes, pour organiser la solidarité, soutenir l’économie locale et apporter une aide à tous les sinistrés, notamment viticoles :

 

> Soutenir administrativement les exploitants à travers la mise en service d’un numéro vert gratuit (aide à la constitution des dossiers, etc.) ;

 

> Solliciter et inviter les mairies à exonérer la taxe du foncier non bâti des producteurs ;

 

> Mettre à disposition une « main d’oeuvre occasionnelle »(prise en charge de 20 jours de salariés à hauteur de 50%) avec une possibilité de recours au « chômage partiel » (maximum de 800 heures par salarié et par an) avec une prise en charge par l’État de 50%, en cas de non licenciement ;

 

> Saisir le Ministre pour obtenir le report des cotisations MSA, réviser et accompagner le régime d’assurance des viticulteurs, influer sur les banques pour les échelonnements de prêts et remises de dettes ;

 

> Engager très rapidement une étude des phénomènes météorologiques (étude climatologique) qui affectent de manière récurrente la zone de l’Entre-Deux-Mers, en vue d’anticiper et de prévenir d’éventuels nouveaux phénomènes, en lien avec l’Association Départementale d’Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques (ADELFA) qui équipe la Gironde de stations permettant de neutraliser les effets violents des orages.

 

Comme toujours, le Département agit aux côtés des Girondins pour défendre avec solidarité les valeurs humaines, économiques et environnementales.

Ce champ est nécessaire.

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Cet article a 2 commentaires

  1. Vanmeulebroucke Guy

    Bonjour(?),

    Très bonnes initiatives….Juste un point de vu,n’est-il pas possible en cas de besoin d’employer des demandeurs d’emplois?

  2. Bonjour Jean-Marie,
    Sauf erreur de ma part, la protection de l’agriculture contre les risques climatiques relève du secteur privé pour les risques assurables et de l’indemnisation publique par le fonds national de gestion des risques pour les aléas non assurables. La grêle est un risque assurable. Je ne vois donc pas comment nous pourrions bénéficier de ces fonds, qui en plus ne semblent plus exister…
    En ce qui concerne les chiffres, ce sont 7000 ha qui sont touchés à plus de 80% sur un total de 30000 ha.
    Si les élus dont tu fais partie veulent VRAIMENT nous aider, c’est en nous permettant de communiquer efficacement sur le vin et d’arrêter de le stigmatiser. Pour cela il faut faire évoluer la loi Evin.
    Voici trois propositions:
    1. Clarifier la définition de la publicité, permettre la liberté d’expression et conserver le vin comme composante incontournable du patrimoine culturel français.
    2. Redéfinir les indications autorisées dans le contenu de la pub pour valoriser la consommation responsable du vin (ex: sécuriser l’information oenotouristique)
    3. Identifier les supports interdits à la publicité et intégrer dans la loi les interdictions susceptibles de s’adresser aux publics sensibles.
    Pour ceux qui vont lire mon commentaire et qui veulent nous aider, vous pouvez bien-sûr consommer local… mais oui mais oui, nos propriétés sont ouvertes à la vente de vin. Vous trouverez dans l’Entre-deux-Mers des vins d’un rapport qualité/prix exceptionnel.
    Enfin, il y a pour nous aider une pétition sur le net: http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/sauvons-le-droit-d-expression-de-nos-vignerons

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